Amélioration des rendements agricoles, santé et environnement

L’impact des agrosystèmes sur l’environnement et la santé

  • L’espace agricole représente $53\,\%$ du territoire français et abrite une part importante de la diversité biologique, mais la biodiversité est mise à mal par les pratiques agricoles actuelles :
  • l’utilisation des pesticides ;
  • la pratique de l’épandage ;
  • la fertilisation ;
  • le labour ;
  • la récolte mécanisée ;
  • l’arrosage des cultures (via un drainage ou une irrigation).
  • La demande en viande augmente et nécessite une croissance plus importante et plus rapide des animaux. Les végétaux les plus adaptés sont alors cultivés en monoculture.
  • Cette pratique relève de l’agriculture intensive, qui participe notamment à l’intensification de la déforestation.
  • Les agriculteurs et les éleveurs sélectionnent les meilleurs éléments d'une espèce animale ou végétale pour que leur croisement donne des individus plus vigoureux et résistants que leurs parents : c'est la vigueur hybride.
  • La sélection génétique impacte la biodiversité, et les OGM sont aussi sources de problèmes.
  • Les risques pour la santé sont divers :
  • les dérivés des nitrates retrouvés dans l’eau peuvent avoir un effet cancérigène ;
  • certains des produits phytosanitaires ont été associés chez l’Homme à des cancers, des troubles du système nerveux, une baisse de fertilité et des perturbations hormonales.
  • Les écosystèmes produisent une grande quantité de produits alimentaires. La biodiversité, à l’origine de cette abondance, est en train de diminuer à un rythme sans précédent.
  • L’agriculture durable est donc à envisager sérieusement.

Vers une agriculture durable

  • L’agriculture ancestrale privilégiait les espèces gourmandes en eau dans les régions régulièrement inondées et recourait au recyclage des déchets végétaux et animaux.
  • L’agriculture durable s’appuie sur les fondements du développement durable et doit en suivre les trois axes :
  • l’écologie ;
  • le social ;
  • et l’économie.
  • Elle doit être basée sur un système circulaire permettant le maintien et la régénération des ressources.
  • La micro-irrigation est préférable à des arroseurs par aspersion.
  • L’agriculture biologique prône le maintien de la biodiversité, de l’écosystème naturel et du patrimoine génétique des espèces cultivées endémiques.
  • À ce titre, l’utilisation de prédateurs et de pollinisateurs naturels est une des mesures de l’agriculture biologique.
  • On parle de lutte biologique.
  • Le respect du bien-être animal participe à ces formes d’agriculture :
  • les animaux d’élevage ont accès à un espace extérieur et aéré ;
  • ils bénéficient d’une alimentation bio ;
  • leurs souffrances lors de l’abattage sont réduites au maximum.
  • L’agriculture biologique favorise le développement économique local.