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Introduction :
Actuellement, en France, l’école est obligatoire pour les enfants de 3 à 18 ans. Nous allons voir ensemble que cela n’a pas toujours été le cas et comment l’école s’est construite pour devenir celle que nous connaissons aujourd’hui.
L’école au XIXe siècle
Avant la IIIe République (proclamée en 1870), la fréquentation de l’école était plutôt irrégulière.
On pouvait aussi observer une différence entre les villes et les campagnes. Cette différence s’expliquait par deux raisons principales : en milieu rural, les enfants travaillaient parfois aux champs et ils habitaient souvent loin de l’école.
L’idée d’une instruction plus élargie date pourtant de la Révolution.
Les écoles sont non mixtes et les garçons et les filles n’apprennent pas les mêmes choses. En effet, en plus des matières communes, les garçons faisaient de la gymnastique pour les préparer à devenir soldat et les filles suivaient un enseignement ménager (cours de couture, de cuisine…) pour apprendre à tenir une maison.
Les punitions étaient parfois très sévères. Par exemple, les instituteurs pouvaient taper avec une baguette sur les doigts des élèves.
Toutefois, grâce à l’accès de plus en plus important à l’instruction, le nombre d’illettrés baisse tout au long du XIXe siècle.
Illettré :
Quelqu’un qui ne sait ni lire, ni écrire.
École mixte :
École avec des filles et des garçons.
Ce qui a changé avec les lois de Jules Ferry
Sous la IIIe République, une volonté de faire évoluer l’école se fait sentir. Les gouvernements veulent faire de l’instruction un pilier de la République.
Un ministre de l’Instruction publique va faire progresser le statut de l’école de manière spectaculaire, il s’appelle Jules Ferry.
Jules Ferry, le réformateur de l’école républicaine
Il va faire voter deux lois fondamentales :
Les lois de 1881 et 1882 de Jules Ferry ont participé de manière très importante à l’élaboration d’une école pour tous.