La diversité génétique au sein d'une espèce

Diversité génétique

  • Les individus d’une même espèce ont les mêmes gènes.
  • Mais ils présentent des variations individuelles héréditaires.
  • La diversité génétique représente la diversité des gènes au sein d’une espèce.
  • Des gènes occupant une même position sur une paire de chromosomes homologues, et présentant deux formes différentes, sont appelés allèles.
  • L’allèle qui s’exprime est dit « dominant », l’autre est dit « récessif ».
  • Dans le cas où les deux allèles s’expriment, ils sont dits « codominants ».
  • La diversité génétique au niveau d’un gène s’évaluera en fonction du nombre de ses allèles et de leur fréquence.
  • Le phénotype exprime l’interaction entre le génotype et son milieu.
  • C’est une caractéristique d’un organisme (cf. sa morphologie, son comportement etc.).
  • Le phénotype peut donc être influencé par son environnement (cf. le phénotype saisonnier de l’Araschnia levana).

Modifications de cette diversité génétique

  • Lors de la formation des gamètes mâles et femelles, le génome peut subir des modifications qui peuvent entraîner l’émergence d’espèces possédant des caractères nouveaux.
  • Le phénotype s’exprime à tous les niveaux du vivant, depuis le niveau moléculaire jusqu’au niveau des populations.
  • Chez l’Homme, le phénotype d’une maladie va s’exprimer à différents niveaux :
  • au niveau de l’organisme (phénotype macroscopique ou clinique) ;
  • au niveau des cellules formant l’organisme (phénotype cellulaire) ;
  • au niveau des molécules constituant les cellules (phénotype moléculaire).
  • Mais l’expression de la composante génétique dépend également de l’environnement :
  • une abeille nourrie à la gelée royale devient une reine ;
  • une abeille nourrie à la bouillie de miel et de pollen devient une ouvrière.
  • Un nouveau phénotype peut apparaître suite à une mutation accidentelle, rare ou provoquée.
  • Les mutations spontanées sont la principale source de diversité génétique.
  • Le brassage génétique peut intervenir à deux niveaux :
  • au niveau de l’individu (mutations de son génome antérieures à la formation d’un gamète) ;
  • au niveau de la reproduction sexuée (sélection aléatoire d’une partie du patrimoine génétique lors de la formation des gamètes).
  • Au cours de la méiose, des échanges d’allèles se produisent au niveau des chiasmas : on parle de recombinaison homologue.

La vanille et la vanilline de synthèse : virus, concurrence et hybridation

  • La culture de la vanille est actuellement confrontée à de grandes difficultés dues à :
  • l’augmentation de la production ;
  • la concurrence de la vanilline de synthèse ;
  • au développement de virus qui affectent le genre Vanilla.
  • La vanilline est le composant le plus important de l’arôme naturel de vanille.
  • Elle a été synthétisée en 1874 par deux chimistes allemands à partir de coniférine.
  • Cette production de la vanilline coûte bien moins cher que la vanille naturelle.
  • La concurrence déloyale avec la vanille naturelle contraint à l’hybridation afin d’en rendre la production plus rentable.
  • Que ce soit de façon naturelle, ou produite par l’Homme, l’hybridation permet la naissance de nouveaux individus.
  • Elle participe ainsi à l’évolution de la biodiversité génétique.
  • Les mutations, les hybridations, les différentes modifications génétiques sont des mécanismes d’évolution qui peuvent modifier la diversité allélique au sein d’une population.
  • Ils peuvent entrainer, au fil du temps, la différenciation des populations et la genèse de nouvelles espèces.