Le rôle des hormones dans la reproduction

Le contrôle à distance des gonades

  • L’hypothalamus est une structure du système nerveux central. Il a une fonction endocrine, c’est-à-dire qu’il sécrète une hormone.
  • L’hypophyse est un organe qui, lui aussi, appartient au système nerveux central.
  • L’hypothalamus et l’hypophyse produisent des neurohormones. La GnRH hypothalamique est à l’origine de la production de la FSH et de la LH hypophysaires.
  • Les neurohormones ont différents rôles…
  • Chez les mâles :
  • L’hypothalamus sécrète une neurohormone qui agit sur la fonction endocrine de l’hypophyse. Ainsi, l’hypophyse sécrète deux hormones qui sont la LH et la FSH, et qui se retrouvent dans la circulation sanguine.
  • Au niveau des testicules, la FSH est reconnue par les récepteurs sur les cellules de Sertoli qui vont alors stimuler la spermatogenèse. La LH, quant à elle, va être reconnue par les récepteurs sur les cellules de Leydig : elle stimule la sécrétion de testostérone qui elle-même favorise la spermatogenèse.
  • Chez les femelles :
  • La FSH stimule la maturation du follicule et la LH va déclencher l’ovulation au 14e jour du cycle. Donc l’hypophyse contrôle à distance les gonades et l’hypothalamus contrôle l’hypophyse (grâce à la GnRH, comme chez les mâles).

Régulation des naissances

  • Le contrôle des naissances permet une régulation de celles-ci, qu’il s’agisse d’empêcher une grossesse ou de la favoriser.
  • Les techniques de contraception empêchent la fécondation.
  • Il existe plusieurs techniques, dont la pilule féminine, la pilule masculine, le dispositif intra-utérin au cuivre et les préservatifs externes ou internes.
  • Les techniques de contragestion empêchent la gestation, c’est-à-dire le développement des embryons.
  • Les principales techniques sont la pilule du lendemain, la pilule abortive et l’avortement par chirurgie.
  • Les préservatifs sont les seuls moyens de contraception qui sont aussi efficaces contre les Infections sexuellement transmissibles (IST).
  • Certains couples rencontrent une infertilité, qui peut être liée à :
  • des troubles ovulatoires ;
  • l’obstruction des trompes utérines ;
  • une anomalie de la paroi de l’utérus avec une glaire cervicale non-adaptée au passage des spermatozoïdes ;
  • des spermatozoïdes peu mobiles ;
  • des spermatozoïdes anormaux ;
  • une faible concentration de spermatozoïdes dans le sperme ;
  • une obstruction des canaux déférents qui empêche la sortie des spermatozoïdes.
  • Les causes peuvent être multiples. On recense notamment les pathologies touchant l’hypophyse et/ou l’hypothalamus, l’obésité, l’intoxication alcoolique chronique (alcoolisme), certaines IST, ou encore l’endométriose.
  • En France, 1 couple sur 6 a des difficultés à avoir un enfant. Il existe différentes méthodes de procréation médicalement assistée :
  • la stimulation ovarienne pour les femmes ne développant pas assez d’ovules ;
  • l’insémination intra-utérine pour les hommes n’ayant pas de spermatozoïdes ;
  • suffisamment mobiles pour atteindre les trompes (lieux habituels de la fécondation) ;
  • la FIVETE (fécondation in vitro et transfert d’embryon) pour les ovules non-fécondables in vivo ;
  • le recours à un don de gamètes d’un tiers.
  • Les lois de bioéthique encadrent strictement l’AMP, afin d’éviter les abus. Régulièrement, elles sont remises à jour pour s’adapter aux évolutions techniques et sociétales.