Un cadre de vie désigne les lieux dans lesquels une personne vit et interagit avec d’autres individus.
Ces dernières années, le cadre de vie a connu des mutations importantes :
augmentation de la population ;
urbanisme ;
mobilités liées à l’évolution du travail et de l’emploi.
La crise économique qui a suivi les Trente Glorieuses a favorisé l’essor du chômage ayant ainsi un impact sur les cadres de vie.
Les métropoles sont des « laboratoires de la mixité » et de transformations sociales.
Pendant les Trente Glorieuses, la France a eu besoin d’une importante main d’œuvre et a donc offert du travail aux immigrés
Cependant, leur implantation dans les banlieues de grande ville a placé ces nouveaux arrivants en marge de la société d’accueil.
Cet isolement est à l’origine d’une forme de ségrégation, toujours visible aujourd’hui (cf. phénomène d’assignation résidentielle).
La cadre de vie est d’inégale valeur selon les individus.
La cellule familiale est le cadre de vie le plus important pour l’individu.
Pour autant, elle n’échappe pas non plus aux transformations sociales et aux fragilités qui en résultent : en témoigne l’augmentation des divorces depuis les années 1970.
Institutions de socialisation
La « socialisation » désigne le processus au cours duquel un individu se construit par rapport à la société dans laquelle il évolue.
Ce processus permet de comprendre les normes, valeurs, lois et règles de la société en question.
Si les différents cadres de vie ont évolué, les institutions de socialisation ont toujours par ailleurs un rôle à jouer dans la vie des individus.
Ces institutions, informelles ou officielles, participent à la construction sociale de l’individu.
Les amis par exemple permettent à l’individu d’éviter l’isolement.
Le sport est également une institution de socialisation, notamment de part l’adhésion totale aux règles qu’il exige.
Le travail est l’institution de socialisation la plus courante pour les individus une fois qu’ils ont atteint l’âge adulte.
Cependant, des conditions économiques délicates, comme la crise économique de 2007-2008, peuvent remettre en question le lien de confiance entre un employé et son employeur.
Ce sont alors les syndicats, représentant les employés et le patronat, qui sont en charge du dialogue avec l’État.
L’exclusion sociale et ses conséquences
On parle d’exclusion sociale lorsque l’individu ne parvient plus à s’intégrer ni à être accepté par la société. Ce phénomène intervient lorsque l’individu s’exclut de la société.
Il intervient aussi lorsque la société n’arrive plus à faire valoir ses normes sur les individus : dans ce dernier cas on parle d’anomie.
Une personne en situation d’exclusion sociale est fragilisée : elle perd de la considération, soit vis-à-vis d’elle-même, soit vis-à-vis des autres individus de la société.
Le chômage notamment est un important facteur d’exclusion sociale en France.
Une personne au chômage est en effet une personne qui est privée de lien social fort, quotidien, avec ses collègues, ses employeurs et/ou ses clients.
Une société avec un taux de chômage élevé est une société plus susceptible d’être confrontée à l’anomie des individus qui la composent.
On peut également citer entre autres facteurs d’exclusion sociale : la maladie, le handicap ou encore la sortie de prison.
Lutter contre l’exclusion sociale, c’est le moyen pour une société de conserver un important lien entre ses individus.
Des moyens de lutte sont mis en place par les associations caritatives qui participent à des levées de fonds pour permettre par exemple :
d’aider les personnes en difficulté sociale, en distribuant notamment des produits alimentaires ;