Les pigments et la vision des couleurs

Les photorécepteurs de la rétine et pigments visuels

  • À la base de la rétine, ce sont les cellules photoréceptrices qui sont constituées de cellules spécifiques qui sont sensibles à la lumière.
  • Il existe deux types de cellules photoréceptrices qui ne réagissent pas de la même manière : les cônes et les bâtonnets.
  • Les cellules photoréceptrices contiennent des pigments photorécepteurs appelés opsines.
  • L’étude des gènes codants pour les opsines a permis de confirmer que l’Homme est un primate.

Le daltonisme

  • Certaines maladies affectent la perception des couleurs, c’est le cas du daltonisme.
  • Lors d’une vision normale, les cônes L, M et S sont fonctionnels. La vision de l’individu est trichromate, ce qui correspond à une vision normale. Le daltonisme est caractérisé par une vision dichromate, c'est-à-dire que seuls deux types de cônes sont fonctionnels. Ainsi on peut faire plusieurs distinctions :
  • Dans le cas de protanopie, l’individu ne voit pas les rouges et ne distingue pas les violets des bleus. Seuls les cônes M et S, c'est-à-dire sensibles au vert et au bleu sont fonctionnels ;
  • Dans le cas de deutéranopie, l’individu ne voit pas les verts et ne distingue pas les jaunes des rouges. Seuls les cônes L et S, c'est-à-dire sensibles au rouge et au bleu sont fonctionnels ;
  • Dans le cas de tritanopie, l’individu ne distingue pas les verts des bleus et des violets. Seuls les cônes L et M, c'est-à-dire sensibles au rouge et au vert sont fonctionnels.

La vision des couleurs chez les primates

  • L’étude de la séquence des pigments rétiniens confirme la place de l’Homme dans le groupe des grands primates.
  • Les primates dits du Nouveau monde, c'est-à-dire provenant d’Amérique, ont une vision dichromate. Ils ne possèdent que deux gènes qui codent pour les opsines S, M ou L. Les primates d’Afrique et d’Asie, autrement dit de l’Ancien monde, ont la même vision trichromate que les humains.