Aires cérébrales et plasticité

De la rétine au cortex cérébral

  • Le cerveau est divisé en deux hémisphères (droit et gauche), et en 4 lobes : le lobe frontal, le lobe pariétal, le lobe temporal et le lobe occipital.
  • Chaque hémisphère comporte une couche de matière grise composée essentiellement des corps cellulaires de neurones. Cette substance grise est également appelée le cortex cérébral.
  • Le cortex visuel est la région du cerveau qui traite les informations visuelles. Il se situe dans le lobe occipital et est divisé en deux sous-zones : le cortex visuel droit et le cortex visuel gauche.
  • La rétine peut être divisée en trois zones :
  • Le point aveugle correspond au point de convergence de tous les axones des neurones ganglionnaires et donc au départ du nerf optique.
  • La deuxième zone est le champ temporal qui correspond aux informations visuelles perçues entre le milieu de l’œil et la tempe.
  • La troisième zone est le champ nasal, qui correspond aux informations perçues entre le milieu de l’œil et le nez.
  • Les nerfs optiques de chaque œil partent de la rétine et vont se croiser à l’arrière des yeux en formant ce que l’on appelle le chiasma optique.

Les aires et les voies visuelles

  • Il existe cinq aires visuelles appelées V1, V2, V3, V4 et V5. Les aires V1 et V2 permettent la perception des contours. La fonction précise de l’aire V3 n’est pas encore connue. L’aire V4 permet de percevoir les couleurs tandis que l’aire V5 permet la perception de mouvements.
  • Les aires situées dans la partie supérieure du cortex permettent de localiser l’objet dans l’espace et d'apprécier son mouvement. On parle de la voie du « où ».
  • Par ailleurs, les aires situées dans la partie inférieure du cortex sont activées lors de la reconnaissance d’un objet en lien avec la mémoire et permettent d’apprécier les détails de l’objet observé. C’est la voie des « quoi ».

Les perturbations de la vision

  • La prise de drogues peut avoir un effet perturbateur sur la vision. Par exemple la prise de LSD a un effet sur la sérotonine et peut causer des hallucinations visuelles.
  • La sérotonine est un neurotransmetteur qui permet le passage des informations d’un neurone à l’autre.

La plasticité neuronale

  • À chaque étape de la vie, l’apprentissage et la mémorisation font appel à la plasticité cérébrale de notre cerveau qui permet une adaptation fonctionnelle et anatomique de ce dernier en fonction de notre environnement.