Semaine 6 - Méthode et annale de 2023
Lien sujet brevet centres étrangers : 2023 - Grammaire et compréhension |
Épreuve de Français – Grammaire et compétences linguistiques |
I. Compréhension et compétences d’interprétation (29 points) |
Conseil de méthodologie : avant de lire les questions et le texte, lisez d’abord le paratexte, s’il y en a un (les phrases en italiques qui n’appartiennent pas au texte mais qui permettent de communiquer des informations complémentaires pour mieux comprendre notre lecture).
Attention, le paratexte ne fait pas partie du texte. Vous ne pouvez donc pas le citer lors de la rédaction de vos réponses.
Après avoir lu le paratexte, lisez le texte. N’hésitez pas à le relire deux fois et à noter, sur votre feuille de brouillon, les mots qui vous paraissent importants, que vous retenez.
Ensuite, lisez l’intégralité des questions. Cette étape est importante car elle vous permet de valider votre compréhension du texte mais aussi de comprendre la logique des questions. Aucune question n’est redondante, elles sont complémentaires. Cela vous évitera les répétitions et les réponses hors-sujet.
- Qui parle dans ce texte ? Quel est le thème du poème ? (1 point)
La question nous renseigne ici sur l’auteur et cette œuvre : il s’agit d’un poème, son auteur est donc un poète. C’est important car la construction de ce poème est en vers libre et nous aurions pu le confondre avec un extrait de récit.
Attention, il s’agit d’une double question. On doit donc répondre aux deux questions posées pour avoir le point. On peut répondre en une seule phrase ou en deux phrases.
Dans ce poème, c’est le poète qui décrit une situation qu’il a vécu. Il décrit la nature qui l’entoure et plus particulièrement un rouge-gorge.
- Que fait le poète ? Identifiez ses trois actions successives dans cette scène. (3 points)
Il est important de prêter attention au nombre de points attribués pour chaque question. Une question à un point attend une réponse courte. Une question à trois points attend une réponse plus détaillée ou en plusieurs parties. Ici, le correcteur devra trouver trois actions : un point par action.
{Alors que le poète est en train de travailler dans son jardin}, {il voit un rouge-gorge dont il va décrire la couleur de sa gorge}. {Puis, il entend le bruit du vent dans les arbres qui l’entoure}.
- Dans tout le poème :
- a. Relevez six mots ou groupes de mots du champ lexical (3 points)
- b. Quelle couleur se distingue ? Pourquoi ? (2 points)
Attention, il y a plusieurs questions en une. Pensez à répondre à chacune d’elles en indiquant bien a) ou b) pour que votre correcteur s’y retrouve.
« Relevez » signifie trouver dans le texte et recopier ensuite les mots trouvés sur votre copie. Pour cela, on utilise les codes de la citation : les guillemets « » et le numéro de la ligne.
Un champ lexical est un ensemble de mots qui évoquent un thème commun. Ici, on vous demande donc de trouver plusieurs mots qui ont un lien avec la couleur.
Réponse a. : « rose », « pourpre » l.3, « rouge » l.6, « couleur de la terre » l.7-8, « couleur de feu apprivoisé » l.8, « couleur de ciel au couchant » l.9.
Quand la question « pourquoi » apparaît dans un sujet, on vous demande votre avis personnel. Toute réponse est donc juste du moment qu’elle est en lien avec le texte et avec la question.
Réponse b. : La couleur qui se distingue dans le texte est le rouge. Il apparaît plusieurs fois avec des nuances différentes (« rouge sang », « rouge brique », « rouge »…) parce que le poète essaye de décrire la couleur de la gorge du rouge-gorge, avec les mots les plus justes.
- « minuscule piéton » (ligne 2), « une braise qui sautillerait » (ligne 10), « messager sans vrai message » (ligne 11). Pour chacune de ces trois reprises nominales, expliquez la caractéristique de l’oiseau mise en avant par le poète.
Pour rappel, des reprises nominales permettent d’éviter les répétitions. Au lieu de répéter un nom déjà employé (ici « le rouge-gorge » ou « l’oiseau »), on le remplace par d’autres noms, des reprises nominales. Il faut les différencier des reprises pronominales, comme « il » ou « celui-ci »…
« Minuscule piéton » met en avant la taille très petite de l’oiseau et son action, il est en train de marcher, tandis que « une braise qui sautillerait » appuie davantage sur la couleur rouge prédominante de son plumage et sa démarche. Enfin, « messager sans vrai message » renvoie au chant que l’oiseau émet mais que le poète ne peut pas comprendre.
- « couleur que l’on dirait comme amicale, sans plus rien de ce que le rouge peut avoir de brûlant, de cruel, de guerrier ou de triomphant. » (ligne 6 à 7).
- a. Identifiez la figure de style soulignée. (1 point)
- b. Quelle est dans cette figure la connotation de la couleur rouge ? (2 points)
- c. Est-ce cette connotation que le poète associe à l’oiseau dans tout le poème ? Justifiez votre réponse en prenant appui sur un élément précis du texte. (2 points).
Pour rappel, une figure de style est une manière d’écrire un propos. Ici, on voit que tous les mots utilisés ne sont séparés que par une virgule et qu’ils concernent un même thème : la violence, du plus faible au plus fort. Deux réponses pouvaient être acceptées même si l’une va plus loin que l’autre.
Réponse a. :
- Proposition de réponse 1 : La figure de style utilisée dans cette citation est une accumulation (ou énumération). L’auteur dresse une liste d’adjectifs qui caractérisent la couleur rouge.
- Proposition de réponse 2 : La figure de style utilisée dans cette citation est une gradation. Le poète énumère des adjectifs qui caractérisent la couleur rouge, en allant du plus faible au plus fort.
Réponse b. :
Tous les mots utilisés dans cette figure de style sont en lien avec le thème de la guerre, de la violence. Le poète met donc en parallèle la couleur rouge à la violence.
Quand il est demandé « justifiez », il faut d’abord répondre à la question avec vos propres mots pour ensuite citer le texte comme preuve.
Réponse c. :
Le poète n’associe pas l’oiseau à la violence dans le reste du texte. Il parle aussi de « reflet de feu » aux lignes 5 et 6, mais aussi de « feu apprivoisé » à la ligne 5. Il utilise même l’adjectif « amicale » pour désigner la couleur à la ligne 6.
- Dans une réponse développée et organisée, vous expliquerez quels sont les trois sentiments que le poète éprouve dans cette scène.
- Vous prendrez notamment appui sur les figures de style, le champ lexical des sensations et le rythme des phrases pour justifier chaque sentiment. (6 points).
Cette question vaut six points, elle est donc importante. On attend trois sentiments. Il y a donc deux points par sentiments : un point sur votre réponse rédigée qui présente chaque sentiment et un point par justification (figures de style, champ lexical et rythme des phrases). Il vaut mieux procéder sentiment par sentiment pour être le plus clair possible.
Attention, on attend bien des sentiments.
Dès le début de cet extrait, le poète ressent de l’inquiétude et de la pitié pour le rouge-gorge. On peut noter le champ lexical de la fragilité (« minuscule » et « victime » l.2, « une braise » l.10, « l’imprudent » l.16) renforcé par de nombreuses phrases négatives (« cet oiseau n’est presque rien » l.9, « Cela ne pèserait presque rien » l.11-12). La locution adverbiale « à peine » à la ligne 10 et l’adverbe « même » ajouté au groupe nominal « main d’enfant » à la ligne 12 participent à rendre l’oiseau encore plus fragile.
Le poète ressent aussi de l’admiration pour ce petit animal. Il est hypnotisé par la couleur de sa gorge qu’il essaye de décrire en trouvant des points de comparaison avec le champ lexical de la couleur (« rose », « pourpre » à la ligne 3, « rouge sang » rouge brique » à la ligne 4 ou les métaphores « couleur de la terre » aux lignes 7-8, « couleur de feu apprivoisé » à la ligne 8 et « couleur de ciel au couchant » à la ligne 9.). Toutes ces couleurs créent des accumulations et le poète est comme un peintre qui cherche la couleur exacte pour son tableau.
Enfin, l’auteur éprouve de l’amitié pour le rouge-gorge. L’animal est proche de lui, « à deux pas », l.1. Il le personnifie car il l’imagine effectuer des actions humaines : « il veut vous parler » l.1 et « vous tenir compagnie » l.2. Enfin, ils sont ensemble, isolés du monde par le murmure du vent. L’auteur le marque avec « le rouge-gorge et moi » à la ligne 15.
- En quoi ce tableau illustre-t-il le poème de Jaccottet ? Vous développerez votre réponse en vous appuyant sur des éléments d’analyse précis de l’image. (6 points).
Vous trouverez toujours une question portant sur le texte et une illustration. La plupart du temps, vous devez analyser les liens entre les deux, de manière générale. Ici, on vous demande d’expliquer pourquoi cette image pourrait illustrer le texte, donc quels éléments du texte se retrouvent dans le tableau.
Ce tableau de Claude Monet illustre bien le poème de Philippe Jaccottet car il représente un jardin où une femme, seule, se promène. Des arbres sont présents dans le tableau : de taille moyenne au second plan et de taille imposante au dernier plan. Cela rappelle les arbres du texte (« figuier » et « hauts platanes », l.14) où le vent s’infiltre. La solitude de la femme et les arbres renforcent la tranquillité et l’isolement que ressent le poète en compagnie du rouge-gorge.
Si le tableau est présenté en noir et blanc mais que vous le connaissez, vous pouvez également ajouter des informations que le correcteur pourra vérifier, en corrigeant. Cet ajout de votre culture personnelle sera bien entendu valorisé.
Enfin, les couleurs utilisées sont aussi un lien avec le texte. La plupart d’entre elles sont claires mais le massif de fleurs présent au pied de l’arbre central est recouvert de pétales rouges. Situé en plein milieu du tableau, c’est ce qui attire le regard comme le rouge de la gorge de l’oiseau qui attire le regard de l’auteur.
II. Compétences linguistiques et grammaticales (21 points) |
- « l’étrangeté insondable des couleurs » (ligne 11) De quels éléments le mot « insondable » est-il composé ? (1,5 point)
- a. Définissez le sens de ce mot. (1 point)
- b. Donnez la nature grammaticale de chaque expansion du nom « étrangeté ».(2 points)
Attention, il ne faut pas oublier de répondre à la question générale 8 avant de passer aux questions a. et b.
Réponse à la question générale : Le mot « insondable » est composé du préfixe de privation -in, du radical verbal sond- (verbe sonder) et du suffixe de capacité -able.
Réponse a. : Ce mot signifie « que l’on ne peut pas sonder, déchiffrer ».
L’expansion du nom désigne tous les mots qui fonctionnent en rapport avec un nom noyau.
Réponse b. : Le nom « étrangeté » a deux expansions du nom : « insondable » qui est un adjectif qualificatif et « des couleurs » qui est un complément du nom.
- « Travaillant au jardin, je vois soudain, à deux pas, un rouge-gorge » (ligne 1)
- a. Donnez la fonction de l’élément souligné. (1 point)
- b. Expliquez deux manipulations que vous avez effectuées pour justifier votre réponse. (2 points).
Réponse a. : « un rouge-gorge » est le Complément d’Objet Direct du verbe « vois ».
Les manipulations que l’on vous demande permettent de vérifier votre connaissance. Vous devez réécrire la phrase en déplaçant ou en modifiant « un rouge-gorge » pour être sûr(e) que c’est bien un COD.
Réponse b. : Pour confirmer que « un rouge-gorge » est un COD, j’ai effectué deux manipulations : « je le vois » où « un rouge-gorge » est remplacé par une reprise pronominale ou « c’est un rouge-gorge que je vois » où je place le COD avant le verbe.
- « L’oiseau porte dans son plumage, qui est couleur de la terre sur laquelle il aime tant à marcher, cette sorte de couleur de feu apprivoisé, couleur de ciel au couchant » (ligne 7 à 9).
- a. Recopiez toute la proposition principale. (1 point)
- b. Relevez chacune des deux propositions subordonnées. (1 point)
- c. Donnez la nature des subordonnées (1 point)
Pour rappel, une proposition est toujours associée à un verbe. La proposition principale est celle qui ne peut pas être supprimée si l’on veut garder une phrase qui a un sens correct. La proposition subordonnée est celle qui ne peut pas fonctionner toute seule car elle ajoute des informations (elle peut donc être supprimée) et qui est forcément rattachée à une proposition principale qui porte tout le sens.
Réponse a. : La proposition principale est « L’oiseau porte dans son plumage cette sorte de couleur de feu apprivoisé ».
Réponse b. : Les deux propositions subordonnées sont « qui est couleur de la terre » et « sur laquelle il aime tant à marcher ».
Réponse c. : Les deux subordonnées sont des propositions subordonnées relatives.
- a. Relevez dans tout le poème trois verbes conjugués au conditionnel présent. (1,5 point)
- b.Quelle est la valeur de cette forme verbale ? (1 point)
Réponse a. : « on dirait » (ligne 1), « il évoquerait » (ligne 5), « une braise qui sautillerait » (ligne 10).
Réponse b. : La valeur de cette forme verbale est l’hypothèse.
- « c’est la rumeur du vent invisible, le bruit de l’invisible. À l’abri duquel le rouge-gorge et moi vaquons à nos besognes. Lui, le porte-lanterne, l’imprudent, si rôde un chat. » (lignes 15 à 16). Vous réécrirez ce passage en mettant au pluriel « vent », « bruit » et « rouge-gorge ». Vous ferez toutes les modifications nécessaires. (8 points)
Pour la réécriture, on compte généralement un point par modification. Attention, on enlève des points en cas de modifications non nécessaires ou d’erreurs sur des mots à recopier. Il est donc important de se relire. On n’oublie pas les accords puisque la consigne demande ici de passer du singulier au pluriel.
Attention, les noms composés qui contiennent un adjectif et un nom (comme rouge-gorge) prennent la marque du pluriel sur les deux mots (rouges-gorges) alors que les noms composés qui contiennent un verbe et un nom (comme porte-lanterne) sont considérés comme un seul nom et ne prennent qu’un s à la fin du dernier mot (porte-lanternes).
C’est la rumeur des vents invisibles, les bruits de l’invisible. À l’abri desquels les rouges-gorges et moi vaquons à nos besognes. Eux, les porte-lanternes, les imprudents, si rôde un chat.
Épreuve de Français – Dictée |
Dictée (10 points) |
Le merle avait commencé à chanter. Quelque chose lui importait et plus rien d’autre, à ce moment-là, n’existait que le devoir impérieux de donner à entendre. Saluait-il la fin de l’hiver ? Chantait-il sa joie d’exister, de se sentir revivre ? Adressait-il une louange au cosmos ? Les scientifiques ne pourraient sans doute pas l’énoncer de cette manière. Mais ils pourraient affirmer que toutes les forces cosmiques d’un printemps naissant ont offert au merle les premières conditions de sa métamorphose. Car il s’agit bien d’une métamorphose. Ce merle chante maintenant à tue-tête, juché au plus haut et au plus visible qu’il ait pu trouver.
D’après Vinciane Desprêt, Habiter en oiseau, 2019
Pour cette dictée, il fallait prêter attention à plusieurs difficultés. Certaines relèvent des erreurs d’accord (qu’on peut corriger en se relisant) et d’autres concernent l’orthographe.
Les erreurs d’inattention :
Toutes les erreurs d’accord vous coûtent un point. Sur une dictée à dix points, ça va vite.
- On vérifie les accords dans les groupes nominaux. On regarde le déterminant et le nom. Sont-ils au singulier ou au pluriel ? Au féminin ou au masculin ? Est-ce qu’il y a un adjectif dans le groupe nominal ? Est-ce que je l’ai bien accordé ?
- Petite mention pour toutes. Il s’accorde avec le nom qui le suit en genre mais aussi en nombre.
- On vérifie les accords de sujet-verbe. On se pose les mêmes questions : sont-ils au singulier ou au pluriel ? À quels temps sont conjugués les verbes ?
- Dans ce texte, ce sont la troisième personne du singulier et du pluriel qui sont utilisées.
- L’imparfait et le conditionnel occupent la majeure partie du texte. Ils ont les mêmes terminaisons (-ait, -aient)
- Pour le présent, on n’oublie pas le -t pour les verbes du 2e et 3e groupe à la 3e personne du singulier alors que les verbes du 1er groupe ont eu une terminaison en -e à la 3e personne du singulier.
- -é ou -er ? Pour savoir si un verbe se termine par -é (participe passé) ou -er (infinitif), on peut remplacer ce verbe du 1er groupe par un verbe du 3e groupe : mordu (participe passé), mordre pour l’infinitif.
- Le merle avait commencé/commencer ?
- Le merle avait mordu ou le merle avait mordre ?
- Le merle avait mordu = participe passé = le merle avait commencé
- Mais ils pourraient affirmé/affirmer ?
- Mais ils pourraient mordu ou Mais ils pourraient mordre ?
- Mais ils pourraient mordre = infinitif = Mais ils pourraient affirmer
Les erreurs d’orthographes :
Toutes les erreurs d’orthographe vous coûtent un demi-point. On prête donc attention à la lecture, on s’aide des mots de la même famille et on écrit au brouillon différentes propositions en cas de doute.
- Impérieux : comme l’adjectif « délicieux » ou « joyeux », cet adjectif porte un -x en terminaison qu’il soit au singulier ou au pluriel. On peut le deviner en mettant au féminin : impérieuse, délicieuse, joyeuse…
- Louange : vient du verbe louer (vénérer) auquel on ajouter le suffixe -ange (le fait de réaliser l’action énoncée par le verbe).
- Énoncer : en général, après une voyelle surmontée d’un accent, on ne double jamais la consonne qui suit. C’est donc bien énoncer et non pas énnoncer.
- Affirmer : En revanche, derrière une voyelle et notamment le a- situé en début de mot, on double souvent le f. C’est donc bien affirmer et non afirmer.
- Naissant : attention, il s’agit ici du verbe naître au participe présent. La terminaison est donc -ant et non -ent (qui est réservé pour les verbes conjugués à d’autres temps et à la 3e personne du pluriel).
- Métamorphose : vient du grec méta- (après, au-delà de… = changement) et -morphos (forme). On peut s’aider du mot plus connu morphologie qui s’écrit aussi avec ph.
Épreuve de Français – Rédaction (40 points) |
Cette dernière partie de l’épreuve de français est notée sur 40 points. Elle permet au correcteur d’évaluer votre capacité à rédiger en utilisant un français correct (structure des phrases, orthographe, conjugaison…). La longueur attendue est parfois précisée par le sujet. Quand ce n’est pas le cas, il est en général souhaité que la rédaction fasse au moins quarante lignes. Aucun élément qui permettrait de vous reconnaître ne doit apparaître : vous ne devez pas signer, dessiner ou écrire votre nom, votre adresse…
Deux sujets vous sont proposés. Ils permettent d’évaluer tous les deux votre maîtrise du français écrit. Ils sont tous les deux en lien avec la première partie de l’épreuve. En effet, vous devrez vous appuyer sur le texte et l’image travaillés en première partie mais aussi sur la dictée. Vous risquez d’être hors-sujet si vous ne suivez pas cette piste.
C’est pour cette raison que l’analyse du texte, en première partie, est très importante. Si vous ne travaillez pas suffisamment l’étude du texte, vous aurez peut-être plus de difficultés à comprendre les deux sujets de rédaction.
Vous ne pouvez pas rédiger les deux sujets, vous devez en choisir un. Ils ont tous les deux pour but d’évaluer votre maîtrise du français écrit mais ils ont également un autre objectif.
Le sujet d’imagination
Le sujet d’imagination
À votre tour, imaginez comme le poète un moment qui « n’est presque rien » (ligne 9).
Vous raconterez cette rencontre inattendue, cet instant émouvant en insistant sur les éléments descriptifs, ainsi que sur les sensations et sentiments du narrateur dans cette scène.
Analysons d’abord le sujet. L’objectif premier de cette consigne est d’imaginer un moment qui n’est presque rien.
Si nous poursuivons la lecture du sujet, nous trouvons plusieurs mots importants.
Vous raconterez cette rencontre inattendue, cet instant émouvant en insistant sur les éléments descriptifs, ainsi que sur les sensations et sentiments du narrateur dans cette scène.
Pour nous aider à comprendre, faisons directement le lien avec le texte que nous venons d’étudier. Dans le texte, ce moment « qui n’est presque rien » est la rencontre avec le rouge-gorge dans un jardin désert et silencieux.
Il est donc attendu pour ce sujet :
- d’écrire à la première personne du singulier ;
- d’écrire au présent (pour décrire et rendre la scène plus vivante) ;
- de raconter une rencontre (avec un être vivant ou un objet) ;
- que la rencontre soit inattendue (parce que le lieu / le moment est surprenant, parce qu’il n’y a personne d’autre…) ;
- de décrire cet être vivant ou cet objet (bien penser à utiliser tous les sens) ;
- de décrire les sensations du narrateur (bien penser à utiliser tous les sens du narrateur) ;
- de décrire les sentiments du narrateur (positifs et négatifs) ;
- bonus : d’utiliser des figures de style, des champs lexicaux comme dans le texte.
Comment procéder pour rédiger ce sujet d’invention ?
- Le brouillon
Le brouillon est très important pour plusieurs raisons :
- vous analysez le sujet sur votre feuille de brouillon (nous venons de le faire) ;
- vous pouvez lancer des pistes sur votre brouillon. On appelle cela le brainstorming. Vous écrivez tout ce qui vous passe par la tête.
Par exemple : chaleur, été, rivière, clapotis de l’eau, poisson, douceur, froid, montagne, plage, coquillage, sable, émerveillement, arc-en-ciel… Vous pouvez aussi écrire des souvenirs : quand j’ai rencontré une carpe koï dans une rivière, quand je ramassais des coquillages en bord de plage…
Sélectionnez les éléments que vous souhaitez garder puis complétez avec des informations plus précises.
Par exemple : chaleur, été, rivière, clapotis de l’eau, poisson, douceur, froid, montagne, plage, coquillage, sable, émerveillement, arc-en-ciel… quand j’ai rencontré une carpe koï dans une rivière, quand je ramassais des coquillages en bord de plage…
- Notre récit devient plus clair : nous allons raconter notre rencontre avec une truite arc-en-ciel dans une rivière.
Nous devons maintenant construire un cadre plus précis qui répondra aux attentes du sujet :
- qui est le narrateur ? Que fait-il ? Où est-il ? moi, un adolescent (fille ou garçon ?) qui se promène au bord d’une rivière.
- quand est-ce que le récit se déroule ? Une journée d’été où il fait chaud, l’eau de la rivière est froide.
- quelle rencontre fait-il ? Quelle description ? Je rencontre un poisson aux écailles colorées (rouge, bleu, jaune, vert), comme un arc-en-ciel. Il nage avec facilité dans l’eau, ne craint pas mon ombre. L’eau le déforme.
- quels sentiments, sensations ? émerveillement, fascination pour ces couleurs qui se reflètent sur l’eau, fierté d’être l’unique personne à contempler ce spectacle, envie de le toucher pour sentir sa douceur, fraicheur de l’eau contraire à la chaleur de l’air, la douce musique de l’eau (clapotis, vagues…), odeur des arbres (des pins ?) et de la terre sèche.
Construisez le squelette de votre texte : ce sont les différentes étapes de votre texte. Votre correcteur attend une rédaction avec des paragraphes. Utilisez des mots clés pour chaque partie.
- Présentation de l’action avant la rencontre et contexte de la rencontre : randonnée au bord d’une rivière, été chaud, eau fraiche / un mouvement dans l’eau, un reflet coloré : une carpe koï.
- Description de la truite : multitude de couleurs sur elle qui se reflètent dans l’eau, porte bien le nom arc-en-ciel. couleurs qui sont comme des tâches de peintures, eau qui fait comme une loupe : la grossit en largeur ou en longueur.
- Sensation et sentiments : émerveillement face à cette beauté et à sa marque dans le paysage, douceur de la carpe dans l’eau, chaleur dans l’air, bruit de l’eau, du vent. Joie et bonheur de rester à la contempler.
- Fin du moment : une ombre. La carpe fuit, je reprends ma route.
Ne rédigez pas forcément l’intégralité de votre rédaction sur votre brouillon. Vous risqueriez de vous retrouver en retard et de ne pas pouvoir recopier l’intégralité de votre texte sur votre copie.
Une fois que vous avez travaillé sur votre brouillon, vous êtes prêts pour la deuxième partie de cette épreuve : la rédaction.
- La rédaction sur la copie
Je réfléchis à chacune de mes phrases avant de les écrire.
Il vaut mieux garder en tête le conseil suivant : une phrase = une idée. Si vous craignez de ne pas être compris, visez la simplicité : une phrase = une action = un verbe.
Je respecte les paragraphes travaillés sur mon brouillon. Cela permettra à mon correcteur de voir mes différentes parties. Si mon texte ne comporte qu’une seule partie, cela envoie un signal négatif à mon correcteur : le texte est long, compact et difficile à déchiffrer. Pour chaque paragraphe, je retourne à la ligne et je saute deux carreaux (alinéa).
Proposition de texte :
Cet été, il fait chaud. Je choisis de fuir la ville étouffante pour aller me promener le long d’une rivière, en montagne. La fraîcheur de l’eau rend l’air respirable et je savoure la tranquillité de l’endroit. Mon regard est soudainement ébloui par un éclat dans l’eau. Je découvre alors un poisson qui descend le long de la rivière.
Mais je l’ai jugé trop vite. Il ne s’agit pas d’un simple poisson. Ce poisson, qui ondule lentement au gré du courant, est un tableau ambulant. Je crois me souvenir qu’il porte le nom de « carpe koï ». Ses écailles sont multicolores. Comme si la nature, après avoir dessiné cet endroit reposant, avait jeté son pinceau et recouvert ce poisson de restes de peinture. Du bleu, du jaune, du rouge, du orange… toutes ces couleurs s’étalent sur une toile blanche qui ne cesse de bouger. L’eau déforme les contours du poisson et le fait apparaître tantôt en longueur, tantôt en largeur. Les rayons du soleil le frappent et deviennent des reflets colorés. Ce n’est plus un poisson, c’est un arc-en-ciel.
Nous sommes seuls. Lui, dans la fraicheur de l’eau et moi, dans la chaleur de l’air. Il glisse dans l’eau avec douceur et facilité alors que j’avance péniblement en transpirant. Ses ondes colorées m’encouragent, m’invitent à profiter de l’instant présent et du cadre qui m’entoure. Je ferme les yeux et entends le doux clapotis de l’eau ainsi que le bruissement du vent dans les arbres feuillus. J’ouvre à nouveau les yeux et mon regard se pose sur cette carpe qui est immobile, à présent. Nous profitons tous les deux de l’instant et de sa beauté. Je ressens une vague de bonheur et de joie.
Puis, une ombre nous surplombe : un avion ou un oiseau. Je n’ai pas le temps de regarder davantage que la carpe a disparu. Je reprends ma route en la remerciant de ce temps suspendu, j’ai retrouvé toutes les forces nécessaires pour continuer mon chemin.
- La relecture
Je relis plusieurs fois mon texte, lentement. Je « redécouvre » mon texte. Si je passe trop vite sur la lecture, je risque d’oublier des morceaux de phrase et de ne pas voir qu’il manque un mot, une ponctuation. J’évite les répétitions et remplace les mots qui se répètent par des synonymes.
Je reprends les mêmes automatismes que pour la relecture de la dictée :
- je vérifie les accords au sein de mon groupe nominal, de ma phrase (sujet-verbe) ;
- je vérifie l’orthographe des mots qui me semblent difficiles (je profite du dictionnaire).
Le sujet de réflexion
Le sujet de réflexion
Les œuvres artistiques vous touchent-elles plus lorsqu’elles défendent une cause ou lorsqu’elles mettent en lumière un « presque rien » (ligne 9) ?
Vous développerez votre point de vue en prenant appui sur des exemples précis, issus de votre culture personnelle et des œuvres étudiées lors de votre scolarité.
- Le brouillon
- Analysez le sujet sur votre feuille de brouillon.
Soulignez ou surlignez les mots importants présents dans la consigne.
Les œuvres artistiques vous touchent-elles plus lorsqu’elles défendent une cause ou lorsqu’elles mettent en lumière un « presque rien » (ligne 9) ?
La consigne nous renseigne sur les œuvres que nous allons pouvoir prendre en exemple : les œuvres artistiques. Cela veut dire que nous pouvons nous appuyer sur des œuvres littéraires, picturales, cinématographiques…
Attention, ce n’est pas parce qu’on peut choisir des œuvres de tous les arts qu’il ne faut en choisir qu’un. Plus vous aurez des exemples d’arts variés, plus ce sera apprécié par votre correcteur qui verra une culture scolaire et personnelle complète.
Ces œuvres touchent-elles ? La consigne évoque ici les sentiments. Il faudra donc trouver des œuvres qui ont une conséquence sur nos sentiments quand on les observe, lit, regarde… Cela peut être des sentiments positifs comme négatifs.
La consigne met ensuite en concurrence deux types d’œuvres : celles qui défendent une cause ou celles qui mettent en lumière un « presque rien ». Commençons par le lien direct avec le texte que nous venons d’étudier. Dans le texte, ce moment « qui n’est presque rien » est la rencontre avec le rouge-gorge dans un jardin désert et silencieux. Ce sont donc des moments poétiques, avec des descriptions d’objets, de paysages ou de créatures vivantes, des œuvres plutôt passives, de contemplation.
À l’inverse, les œuvres qui défendent une cause seraient des œuvres d’action, d’engagement.
- Reformulez la question avec vos propres mots pour être bien sûrs de la comprendre.
Ici, nous pourrions la reformuler ainsi : « Est-ce qu’une œuvre me provoque plus de sentiments quand elle est engagée ou quand elle est descriptive et qu’elle parle du quotidien ? »
- Vous pouvez lancer des pistes sur votre brouillon.
Pour ce sujet, nous avons deux types d’œuvres. Il est donc conseillé de séparer votre feuille de brouillon en deux pour trouver des idées sur chacun des types d’œuvres.
Œuvres qui défendent une cause | Œuvres qui mettent en lumière un « presque rien » |
Les Misérables, Victor Hugo
Guernica, Picasso Le Bourgeois Gentilhomme, Molière Antigone, Sophocle, Anouilh La Liberté guidant le peuple, Delacroix Les Fables, La Fontaine Little Bird, Elle-Máijá Tailfeathers |
Et Néanmoins, Philippe Jaccottet
Le Parti pris des choses, Francis Ponge Le Grand Combat, Henri Michaux À La Musique, Arthur Rimbaud Vase avec douze tournesols, Vincent Van Gogh The Father, Florian Zeller Le Voyageur contemplant une mer de nuages, Caspar David Friedrich |
On peut aussi ajouter une troisième colonne si on trouve des œuvres qui mettent en lumière des « presque rien » qui deviennent des causes.
Journal, Anne Frank
Une femme gelée, Annie Ernaux Au Bonheur des Dames, Émile Zola 13 reasons why, Jay Asher |
- Sélectionnez les éléments que vous souhaitez garder puis complétez avec des informations plus précises.
Pour ce sujet, il faut que vous sélectionniez des œuvres qui vous ont touché(e). Vous pouvez donc dans un deuxième temps, barrer toutes les œuvres qui n’ont pas provoqué de sentiments forts chez vous. Pour les autres, complétez en expliquant pourquoi cette œuvre vous a touché(e).
- Construisez votre plan ainsi que votre introduction et conclusion.
Choisissez les colonnes où vous avez le plus d’exemples. Précisez vos parties au brouillon. Ne les rédigez pas entièrement car vous n’aurez pas le temps. Écrivez seulement les mots clés et les exemples.
Pour chaque partie, il est conseillé d’avoir au moins deux arguments. Pour chacun d’eux, au moins un exemple est attendu (deux c’est mieux).
Une fois que vos parties sont claires, vous pouvez rédiger sur votre brouillon votre introduction et votre conclusion. Prenez le temps de les rédiger au brouillon car elles sont votre porte d’entrée et de sortie. Votre correcteur doit comprendre votre sujet et votre déroulé juste en lisant ces deux paragraphes.
Pour rappel, l’introduction et la conclusion ont une structure bien définie.
- Introduction
Amorce : une phrase d’ouverture en lien avec le sujet
Explication du sujet
Problématique
Présentation des parties
- Conclusion
Rappel du sujet
Rappel des parties
Ouverture du sujet vers un sujet plus général ou en lien.
- La rédaction sur la copie
Je n’écris pas les titres de mes parties. Mon correcteur doit pouvoir les deviner en lisant mes phrases.
Lorsque la rédaction s’effectue à l’écrit, à la main, on souligne les titres d’œuvres. Lorsqu’elle s’écrit à l’ordinateur, les titres sont en italiques.
Proposition d’écrit de réflexion :
Les parties ou sous-parties sont ici marqués afin de vous permettre de les repérer.
L’art est un moyen de communication. (amorce) Grâce à lui, l’artiste peut s’exprimer sur un sujet qui lui tient à cœur : la description d’un paysage, d’un personnage ou bien une réflexion autour de la mort, de la guerre et le partager avec ses spectateurs, lecteurs qui vont alors éprouver des sentiments. (explication du sujet) Mais ces œuvres nous touchent-elles davantage quand elles défendent une cause ou quand elles mettent en lumière un « presque rien », un objet, une action de tous les jours ? (problématique) Les œuvres engagées nous touchent car elles évoquent des sujets difficiles qui nous concernent tous (présentation partie I) alors que les œuvres poétiques, descriptives nous amènent à la contemplation du monde tel qu’il nous entoure (présentation partie II).
L’artiste est un être humain mais il est souvent considéré comme un porte-parole sur des sujets d’actualité ou intemporels (introduction de partie I).
Le théâtre antique devait amener à la catharsis : les spectateurs en s’identifiant aux personnages et à leurs sentiments, se purgeaient de leurs pensées ou actions indésirables. Dans la pièce de théâtre Antigone, écrite par Sophocle et réécrite par Anouilh, Créon est avide de pouvoir et provoque l’aversion des spectateurs tandis qu’ils ressentent de la tristesse et de la pitié pour Antigone qui représente la liberté. (1er argument)
Certaines œuvres picturales engagées peuvent nous toucher. C’est le cas avec Guernica ou La Liberté guidant le peuple qui plongent le spectateur dans la brutalité de la guerre avec des corps sans vie ou déstructurés. Ces deux tableaux sont d’ailleurs engagés parce qu’ils inspirent de la tristesse, du dégoût ou de l’horreur (2e argument).
Certaines œuvres engagées jouent aussi le rôle d’informateurs sur des réalités que les spectateurs ne peuvent pas ou ne veulent pas connaître. C’est le cas avec Les Misérables. Victor Hugo a concilié son rôle de parlementaire et d’écrivain en décrivant le quotidien de Fantine, de Jean Valjean ou de Gavroche qui vivent dans la misère. En rendant ces histoires plus personnelles, le lecteur est touché et adhère plus facilement à l’engagement de l’auteur : la pauvreté ne devrait pas ou plus exister (3e argument).
Quand on est spectateur ou lecteur, les œuvres engagées nous touchent (par les sujets, la description, l’identification…) pour provoquer notre engagement. (conclusion partie I).
Cependant, le monde n’est pas qu’une cause à défendre et il y a aussi des œuvres qui louent la beauté du monde et qui peuvent nous toucher (introduction partie II).
Les natures mortes sont des œuvres picturales qui nous rappellent que nous sommes mortels et que nous devons profiter de la beauté qui nous entoure, même dans les objets les plus insignifiants. Vases avec une douzaine de tournesols de Van Gogh représente cette quête quotidienne : la seule source de contemplation possible dans ce tableau est un vase avec des tournesols. Nous sommes touchés par la simplicité de ces fleurs et de leur vase. (1er argument)
Les paysages et animaux sont souvent représentés pour démontrer la beauté du monde qui nous entoure. Dans le poème Et Néanmoins de Philippe Jaccottet, le rouge-gorge banal devient une créature magnifique, magique grâce à la description de l’auteur. Le tableau Le Voyageur contemplant une mer de nuages évoque totalement les sentiments que peut ressentir un spectateur ou un lecteur à la vue d’une œuvre poétique ou contemplative. Ce ciel et cette mer, confondus par une même teinte, nous procurent une sensation d’immensité et de bien-être. (2e argument).
D’autres œuvres peuvent nous toucher parce qu’elles provoquent le rire. Les comédies de Molière peuvent être des satires de la société mais ce sont bien les personnages et leurs traits de caractère qui nous font rire comme dans Le Bourgeois gentilhomme. Dans le poème À La Musique de Rimbaud, nous plongeons dans le quotidien de personnages ridicules, sur une place de Charleville. (3e argument)
Les œuvres d’art peuvent aussi être contemplatives ou descriptives et provoquer alors une émotion heureuse. Elles nous rappellent que le quotidien peut nous toucher et qu’il faut apprécier la beauté du monde qui nous entoure. (conclusion de partie II).
Nous pouvons être touchés de différentes manières par des œuvres engagées ou contemplatives (rappel du sujet). La tristesse, le dégoût, l’injustice sont autant de sentiments provoqués par des œuvres engagées qui nous poussent à l’engagement (rappel de la partie I). Les œuvres contemplatives, qui abordent le quotidien, procurent des sentiments différents aux spectateurs, lecteurs : joie, apaisement, bonheur, tranquillité (rappel de la partie II). Mais cela nous amène à nous poser une autre question : l’art a-t-il forcément un but ? (ouverture sur un autre sujet)
- La relecture
Je relis plusieurs fois mon texte, lentement. Je « redécouvre » mon texte. Si je passe trop vite sur la lecture, je risque d’oublier des morceaux de phrase et de ne pas voir qu’il manque un mot, une ponctuation. J’évite les répétitions et remplace les mots qui se répètent par des synonymes.
Je reprends les mêmes automatismes que pour la relecture de la dictée :
- je vérifie les accords au sein de mon groupe nominal, de ma phrase (sujet-verbe) ;
- je vérifie l’orthographe des mots qui me semblent difficiles (je profite du dictionnaire).