Evénement historique
Guerre des Six-Jours – 5 au 11 juin 1967
Contexte
  • Suite à la deuxième guerre israélo-arabe de 1956, les Casques bleus de l’ONU occupent le Sinaï, région qui sépare l’Égypte d’Israël, pour assurer une stabilité entre les deux belligérants.
  • Le 19 mai 1967, les soldats égyptiens de Nasser remplacent les forces des Nations Unies. Un grand nombre de blindés investissent la région : l’Égypte a notamment reçu le soutien de l’URSS (équipements et conseillers). La Syrie poste également des troupes à sa frontière. Les territoires limitrophes d’Israël sont également en proie à des tensions avec l’Iraq et la Jordanie.
Déroulement

L’État hébreu lance une opération éclair de prévention le 5 juin 1967 : son armée envahit la région désertique du Sinaï, le plateau du Golan (Syrie) et la Cisjordanie. Israël avait bénéficié d’un soutien logistique de la part des puissances occidentales, notamment de la France. En six jours, les armées adverses enregistrent de lourdes pertes : le général israélien Rabin, avec l’utilisation des blindés et de l’aviation, force les belligérants arabes à demander un cessez-le-feu.

Ainsi, la poche de Gaza, le totalité de la ville de Jérusalem qui devient capitale d’Israël, le Sinaï, le plateau de Golan et la Cisjordanie sont occupés par les troupes israéliennes.

Conséquences
  • Le 22 novembre 1967, l’ONU vote la résolution 242 qui prévoit, pour maintenir la paix, le retrait total des troupes israéliennes des territoires occupés, mais qui demande également aux pays arabes de reconnaître l’État d’Israël.
  • L’État hébreu décide de conserver ses territoires conquis, entraînant le départ d’environ 250 000 palestiniens. Les conquêtes ne sont cependant pas reconnues par la communauté internationale.