L’organisation d’un texte
La mise en page
La mise en page
Éléments d’organisation d’un texte
Éléments d’organisation d’un texte
La mise en page, c’est la manière dont un texte est organisé et présenté sur une feuille ou sur un écran. Elle guide la lecture et permet au lecteur de repérer rapidement les informations importantes et la structure du texte.
Certains éléments sont visibles dès le premier coup d’œil.
- Les titres et les sous-titres annoncent les différentes parties du texte. Ils permettent de comprendre la structure globale et d’anticiper le contenu.
- Les paragraphes sont des blocs de texte séparés par un saut de ligne ou un retour à la ligne, souvent précédés d’un alinéa. Ils servent à regrouper les idées ou les évènements, dans un roman par exemple.
- Les sauts de ligne marquent une transition ou un changement d’idée. Ils sont visibles par un espace blanc entre deux lignes.
- Les retours à la ligne indiquent aussi une pause ou une transition, mais sans créer d’espace blanc entre les lignes.
- Les listes à puces ou numérotées organisent clairement les informations, comme des instructions, des éléments importants ou des étapes à suivre (dans une recette, un règlement, un exposé…).
- Les images et schémas peuvent illustrer une scène (dans un récit), expliquer une information (dans un document scientifique) ou attirer l’attention (dans un article ou une affiche).
Alinéa :
Un alinéa est un petit retrait (espace laissé vide) au début de la première ligne d’un paragraphe. Les alinéas ne séparent pas les paragraphes : ils les signalent.
Le roman
Le roman
Dans cet extrait de roman, le numéro du chapitre et le titre du chapitre sont centrés, et dans une taille plus grosse que le texte. Cela permet de montrer qu’une nouvelle partie de l’histoire commence.
Les deux paragraphes qui se suivent sont séparés par un retour à la ligne, et commencent par un alinéa, qui permet de montrer qu’on change d’idée : on ne parle plus de Kovhan, mais on se concentre maintenant sur Bruyne.
À la fin de l’extrait, on peut en voir la source, c’est-à-dire d’où il vient. On apprend donc que ce texte vient d’un ouvrage qui s’appelle Le manoir de Castlecatz, que c’est un tome 1 qui se nomme L’Automne des aspirants, et qu’il a été écrit par Alain T. Puysségur.
Le texte injonctif
Le texte injonctif
L’image montre deux exemples de textes injonctifs : une recette de cuisine et un mode d’emploi.
Texte injonctif :
Texte qui donne des consignes ou des ordres pour réaliser une action. On y trouve souvent des verbes à l’impératif (coupez, fais fondre, tourne…).
La mise en page permet de trouver des informations rapidement :
- le titre est en évidence pour savoir tout de suite de quoi il s’agit ;
- les sous-titres distinguent les parties du texte (par exemple « ingrédients » et « préparation » pour la recette) ;
- la liste à puces et les listes numérotées rendent les étapes faciles à suivre, dans l’ordre ;
- les images illustrent les objets ou les actions à réaliser, ce qui rend les consignes plus claires et plus concrètes ;
- la mise en couleur et les éléments visuels (comme les petits dessins ou les numéros) attirent l’œil et aident à suivre l’enchaînement des actions.
Après avoir observé comment la mise en page organise les différentes parties d’un texte, il est aussi important de s’intéresser à la typographie. Elle permet de mettre en valeur certains éléments et de faciliter la lecture, en jouant sur l’apparence des lettres et des mots.
La typographie
La typographie
La typographie regroupe tous les éléments visuels liés à l’écriture : majuscules, gras, italique, soulignement, taille ou couleur du texte. Ces choix ne sont jamais faits au hasard : ils aident à hiérarchiser les informations, à attirer l’attention ou à faire ressortir ce qui est important.
On utilise :
- des mots en gras pour faire ressortir une définition ou une information importante ;
- de l’italique pour désigner un mot étranger, un titre ou parfois une pensée intérieure ;
« Depuis une demi-heure, elle racontait comment elle avait gâché une tarte au thon en y ajoutant du chocolat blanc.
— Comment j’aurais pu croire que ça n’allait pas ensemble ?!
Comment a-t-elle pu un seul instant supposer le contraire ? songea Kovan. »
Le manoir de Castlecatz, tome 1, L’automne des aspirants, Alain T. Puysségur
- des majuscules pour les titres, les rubriques, ou les débuts de phrases ;
- le soulignement, pour signaler une consigne (à la main), ou pour mettre en avant une information importante.
Dans un dictionnaire par exemple, les mots définis apparaissent en gras, et les exemples sont en italique. Dans une fiche pratique ou une leçon de grammaire, on encadre souvent les règles essentielles pour qu’elles soient bien visibles.
La ponctuation
La ponctuation
La ponctuation est indispensable pour construire le sens et le rythme du texte. Chaque signe a une fonction :
- le point marque la fin d’une phrase ;
- le point d’interrogation indique une question directe : « Que fais-tu ? » ;
- le point d’exclamation exprime une émotion ou un ordre, ou est utilisé pour ajouter de la force dans un titre ou un slogan : « Attention ! », « Soldes, -50 % ! » ;
- les deux points annoncent une explication ou une liste : « Il a pris : sa valise, son billet, son téléphone. » ;
- les points de suspension suggèrent une suite ou une hésitation : « Il allait dire quelque chose… mais il est resté coi. ».
Les connecteurs logiques
Les connecteurs logiques
Pour que les phrases s’enchaînent de manière logique, on utilise des connecteurs logiques.
- Sophie devait préparer sa valise. Elle sortit d’abord sa valise du placard, l’ouvrit, puis commença à la remplir. Elle était ravie de partir à Tahiti. Mais comme elle ne faisait pas confiance dans la météo, elle ajouta son imperméable à la pile de maillots de bain qu’elle avait sélectionnés, car la pluie serait peut-être au rendez-vous.
Les connecteurs logiques sont des mots ou groupes de mots qui expriment un lien entre deux idées. Ils sont donc liés à l’organisation d’un texte. Ils permettent :
- d’ajouter une idée : de plus, aussi, et ;
- d’opposer deux idées : mais, cependant, pourtant ;
- d’expliquer un fait ou exprimer une cause : car, parce que, en effet ;
- d’introduire une conséquence : donc, alors, ainsi ;
- d’organiser des éléments dans le temps : d’abord, ensuite, pendant que, enfin. Ces connecteurs sont utiles dans les textes explicatifs, argumentatifs, mais aussi dans les récits pour raconter les actions dans l’ordre.
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