Auteur
Claude Bourgeyx
Biographie

Claude Bourgeyx est né à Bordeaux en 1943. Après des études techniques, il choisit de se consacrer à l’écriture en se tournant d’abord vers le théâtre. Il écrit, met en scène et interprète des monologues de théâtre et se produit dans des théâtres et cafés de Bordeaux. Il enseigne également à l’Université de Bordeaux et exerce différents petits métiers.

À partir de 1996, il se consacre uniquement à l’écriture. Proche de son public, et notamment de la jeunesse pour laquelle il a aussi écrit, il intervient régulièrement dans des établissements scolaires où il anime des ateliers d’écriture. En 1991, il obtient le Grand Prix Jeunesse de la Société des gens de lettres pour son recueil de nouvelles Le Fil à retordre.

Claude Bourgeyx est également peintre et plasticien, il expose son travail depuis 2009. Il a notamment exposé à Bordeaux, en 2016, un travail plastique inspiré de Marguerite Duras dans lequel il interroge les notions d’amour et de couple.

Bibliographie sélective

Les Petits Outrages - (1984)
Le Fil à retordre - (1991)
Petites Fêlures - (1995)
Des gens insensés autant qu’imprévisibles - (2008)

Œuvre

L’œuvre de Claude Bourgeyx couvre de nombreux genres littéraires : romans, théâtre, mais aussi nouvelles et livres pour la jeunesse. Il a également écrit des scenarii de bandes dessinées.

Son style est reconnaissable à son humour qui mêle absurde et humour noir. Son univers se concentre souvent sur des personnages insignifiants, dont la vie, médiocre et banale, bascule dans un monde absurde qui rappelle le surréalisme. Ce monde délirant et cocasse est l’occasion d’une remise en cause de ce que nous tenons pour acquis, donnant à son œuvre une portée parfois subversive et philosophique. Son humour est également caractérisé par un jeu constant sur les mots.

Citations

« Plus personne ne prend le soleil. Et tout cela pourquoi ? Parce qu'un jour quelqu'un l'avait pris et l'avait gardé huit jours. »
Le Fil à retordre, « Défense de bronzer » , 1991

« Hier, j'ai écrit une lettre qui devait bien peser vingt kilos. J'avais dû mal choisir mes mots. Il aurait fallu alléger. D'autant que c'était une lettre d'amour. Une lettre d'amour de vingt kilos, ça fait tout de même beaucoup. Même pour une grosse dame. Elle l'a mal pris et elle m'a envoyé un télégramme de rupture qui pesait trois fois rien. »
Le Fil à retordre, « Poids des mots » , 1991

« Il me plaît d'aller dormir dans les hôpitaux. On y est dorloté comme nulle part ailleurs. »
Petites fêlures, « Sorties de nuit » , 1995

« Pour ne plus voir toute cette merde, il a consulté un chirurgien qui lui a retourné les yeux vers l’intérieur du crâne. »
Les Petits Outrages , 1984