Crédit photo : auteur inconnu, vers 1900
Issu d’une famille bourgeoise, Frederick Taylor préfère se tourner vers la mécanique que de suivre le chemin de son père, juriste. Engagé dans une aciérie, il gravit rapidement les échelons jusqu’à devenir ingénieur en chef.
À ce poste, il s’inspire de la méthode Time and Motion Study pour essayer d’optimiser le travail en usine. Il critique la direction qui ne cherche pas à faciliter le travail des ouvriers, et les ouvriers qui ne cherchent pas à gagner en productivité.
Il développe ainsi l’organisation scientifique du travail afin de faciliter le quotidien des ouvriers : le rendement de l’usine est ainsi multiplié par quatre, mais il déplore que la méthode soit mal utilisée par les patrons.
Sa méthode se généralise aux États-Unis, et il écrit des ouvrages techniques. On lui reproche souvent de considérer l’ouvrier comme une machine, et les syndicats se battent pour que ses méthodes ne soient pas adoptées.
Très controversé de son vivant, Taylor meurt avant de voir le succès mondial de sa méthode ; elle sera notamment décisive dans l’effort de guerre de 1914 – 1918.
Début du taylorisme