Crédit photo : Photographe français, 1923
Né en 1862 à Charmes dans les Vosges, Maurice Barrès effectue des études de droit à la faculté de Nancy. Il publie de nombreux articles de journaux, et revendique l’influence d’Hippolyte Taine et d’Ernest Renan. Il rédige entre 1888 et 1891 sa trilogie romanesque « Le culte du moi ».
Il est élu député boulangiste à 27 ans et poursuit sa carrière politique en dirigeant la revue nationaliste La Corcade. Il adhère à la Ligue des patriotes et s’affiche comme un antidreyfusard. En 1906, Maurice Barrès entre à l’Académie française et devient député de Paris. Ses discours politiques portent notamment sur l’affaire Dreyfus (et s’opposent vivement à Léon Blum et Émile Zola), les méfaits de la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905 et sur un fort engagement nationaliste. Son opposition à la panthéonisation d’Émile Zola donne lieu à un célèbre affrontement à la Chambre des députés avec Jean Jaurès en 1908. Il meurt en 1923 à Neuilly-sur-Seine.
Considéré par Le canard enchainé comme un « bourreur de crâne », Maurice Barrès reste avant tout l’un des principaux penseurs du courant du nationalisme traditionaliste français.
Boulangisme Affaire Dreyfus Loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État.