Crédit photo : Auteur inconnu, 1923
Il est considéré comme Atartürk : « le Père des Turcs ». Il naît en Grèce dans une famille albanaise. Après des études militaires, il intègre l’école de guerre d’Istanbul et en sort capitaine en 1905. Il devient officier d’état major dans l’armée du sultan, et veut construire une nation turque sur les ruines de l’Empire ottoman. En 1907, il crée Patrie et liberté, une association révolutionnaire qui vise à renverser le sultan. Il cumule les victoires militaires, et commande notamment le front d’Anafarta lors de la bataille des Dardanelles en 1915. En 1919, un gouvernement provisoire est créé, et en 1920, Mustafa est élu à la présidence de la Grande assemblée nationale réunie à Ankara. Il va ensuite donner des frontières à la Turquie, reconnues par les Alliés lors du traité de Lausanne en 1923. Il fonde le parti Peuple républicain et proclame la République le 29 octobre 1923. Fort de son charisme, de sa personnalité et de toutes ses victoires, il installe la capitale de la Turquie à Ankara, inscrit la laïcité dans la constitution, n’hésite pas à abolir le califat et accorde une émancipation importante à la femme. Il permet à la Turquie d’entrer dans l’ère moderne en imposant ses idées et sa vision et devient un chef d’état réformateur. Il meurt à 57 ans, victime d’une cirrhose du foie, n’ayant pas pu mener à bien tous ses projets, mais il reste pour les Turcs le « chef éternel ».
Révolution des Jeunes-Turcs Victoire d’Anafarta Expédition des Dardanelles