Semaine 7 - Méthode et annale de 2024
Lien sujet brevet Amérique du Nord : 2024 - Grammaire et compréhension |
Épreuve de Français – Grammaire et compétences linguistiques |
I. Compréhension et compétences d’interprétation (29 points) |
Pour aborder la partie compréhension et compétences d’interprétation/Grammaire et compétences linguistiques il faut au préalable avoir lu le texte, bien sûr, mais aussi le paratexte, c’est-à-dire tous les éléments en italiques qui gravitent autour du texte. Attention, ces éléments ne peuvent pas être utilisés pour justifier une réponse. Pour répondre, il faut nécessairement et uniquement se baser sur des éléments du texte.
Il ne faut pas hésiter à noter ou surligner les éléments que semblent importants, dans le texte et le paratexte.
Enfin, une fois le texte lu, on peut lire les questions. Il est conseillé de les lire en intégralité avant de commencer à répondre, car elles peuvent apporter un éclairage sur le sens du texte et ont une construction logique, elles se complètent, et ne demanderont jamais deux fois la même chose. Si deux réponses se ressemblent beaucoup trop, c’est qu’il faut relire les questions et modifier les réponses.
Sauf rares exceptions, toutes les réponses d’interprétation ou de relevé doivent être justifiées avec des citations prises dans le texte.
Dans le cas d’une question double, il faut s’assurer de bien avoir répondu à toutes les questions.
I. Compréhension et compétences d’interprétation (32 points) |
- Quel titre donneriez-vous à ce passage ? Justifiez votre réponse à l’aide de deux éléments tirés du texte. (5 points)
Ici, il est question d’évaluer la capacité du candidat à résumer en quelques mots, voire un seul, sous forme de titre, ce qu’il a compris du texte qui lui est proposé, et de vérifier en même temps si ce dernier est compris. Il faut donc avoir bien lu, peut-être deux ou trois fois si nécessaire, le texte, et penser à justifier la réponse avec des éléments tirés du texte.
Il est possible d’intituler cet extrait : « Une forêt contre les hommes ». Ce texte met en avant la résistance de la nature face à l’invasion des humains qui tentent de la raser pour construire une ville à sa place. Le lecteur assiste à un véritable combat entre ces deux entités. Deux phrases représentent bien cette opposition, la première du texte « L’emplacement était superbe pour bâtir une ville. » et les lignes 11 à 13 « Les murailles grandissaient moins vite que les arbres, et, sitôt élevées, croulaient sous l’effort des racines toujours plus vivantes ». Cette opposition se retrouve aussi dans le titre même de la nouvelle, Wood’stown, étant composé de wood, signifiant « forêt » et town, signifiant « ville ».
- Ligne 14 : « Pour arriver à bout de cette résistance »
De quelle résistance est-il question ? Vous justifierez votre réponse en vous appuyant sur trois citations que vous expliquerez. (5 points)
Ce genre de questions a pour objectif de vérifier l’aptitude du candidat à repérer dans le texte les éléments importants. Il s’agit ici d’avoir bien lu le texte. Les premières questions permettent surtout de s’assurer que le sens du texte est compris. Elles servent également de béquille pour les questions un peu plus poussées qui arrivent par la suite.
Il est ici question de la résistance menée par la forêt elle-même, contre les humains et leur désir de construire une ville à sa place. On peut retrouver cette résistance à plusieurs reprises : tout d’abord aux lignes 8-9, où l’auteur écrit « quand on l’abattait par un bout elle repoussait d’un autre » ici, on comprend que la forêt ne se laisse pas abattre et réagit face à chacune des attaques des humains. On retrouve cette réaction rapide de la forêt aux lignes 11-12 : « Les murailles grandissaient moins vite que les arbres ». Enfin, malgré la persévérance des humains, la forêt reste forte, comme le montre la fin du deuxième paragraphe : « l’effort des racines toujours vivantes. ».
- Ligne 30 :
Selon vous, pourquoi la ville est-elle désignée comme « ville insolente » ?
Développez et justifiez votre point de vue en vous appuyant sur deux éléments. (6 points)
Le but ici est de voir si le candidat est capable d’expliciter un ou plusieurs termes du texte en s’appuyant sur divers éléments issus de ce même texte. Il faut également être capable de mobiliser des connaissances plus littéraires, comme les procédés d’écriture (ou figures de style).
On peut voir que les trois premières questions se concentrent sur l’ordre chronologique du texte et permettent de s’assurer de la compréhension globale de celui-ci. Les réponses seront utiles pour les questions suivantes.
La ville est qualifiée d’« insolente » car elle a fini par remplacer la forêt, malgré sa résistance. À la suite d’un combat acharné, les humains ont fini par prendre le dessus et remplacer la forêt par une ville, ce que l’on retrouve aux lignes 30-31 : la ville « lui avait pris sa place au bord du fleuve ». La ville est également qualifiée d’« insolente » car en plus de prendre la place de la forêt, elle s’offre le luxe de s’étendre sur de très grandes distances, comme le montre l’énumération (ou accumulation) des lignes 22 à 25, la ville « s’étendit aux bords de la Rivière-Rouge, avec ses larges rues alignées, numérotées, rayonnant autour des places, sa Bourse, ses halles, ses églises, ses écoles, et tout un attirail maritimes de hangars, de douanes, de docks, d’entrepôts, de chantiers de construction pour les navires ». Enfin, cette immense ville donne l’impression de « narguer » la forêt, exhibant le bois qu’elle lui a pris pour se construire, comme le montre la dernière phrase du texte « Tout Wood’stown était fait avec sa vie à elle. »
- Le texte propose un portrait de la forêt.
a. Qu’est-ce qui caractérise ce portrait ? (2 points)
b. Relevez et expliquez deux procédés littéraires utilisés pour l’élaborer. (2 points)
Il s’agit ici d’une question qui permet au candidat de mobiliser ses connaissances et de vérifier ses acquis. Il y a deux questions, séparées par un a. et un b. Il faut s’assurer d’y avoir répondu, tout en indiquant bien un a. et un b. pour que le correcteur sache à quoi correspondent les réponses.
Pour la question b., il s’agit de relever des éléments. Pour réaliser un relevé, il faut recopier les éléments du texte sur la copie, tout en utilisant des guillemets (« ») et en indiquant la ou les lignes où on peut les retrouver dans le texte.
a. Ce qui caractérise la forêt dans ce texte, c’est sa ténacité et sa combativité. Elle s’est défendue jusqu’au bout.
b. La ténacité de la forêt se retrouve tout au long du texte grâce à la personnification de cette dernière. Elle est présentée comme une combattante, comme le montre le grand nombre de verbes d’action qui lui sont liés : « elle repoussait » (l. 9), « se rajeunissait » (l. 9), « une masse sombre et menaçante s’étalait », « C’était la forêt qui regardait. » (l. 29). Enfin, le champ lexical de la guerre, fortement présent dans les paragraphes deux et trois, renforce le portrait de la forêt : « ses blessures » (l. 9), « cette résistance » (l. 14), « lutter » (l. 17), ou encore « s’abattit » et « mort » (l. 19).
- Comment comprenez-vous les relations entre les hommes et la nature dans ce Texte ? Appuyez-vous sur le texte pour justifier votre réponse. (5 points)
Ce genre de questions, très générales, vise à évaluer la capacité du candidat à rendre compte de sa compréhension générale du texte. Il s’agira alors de formuler un avis, en s’appuyant sur des éléments pris dans tout le texte. Le candidat n’est plus guidé par une mention de lignes ou une citation dans la question.
Les relations entre les hommes et la nature est conflictuelle. Les hommes est directement opposé à la nature car il souhaite la remplacer. Ils désirent raser toute une forêt pour s’y établir et construire une ville. Les hommes tentent de dominer la nature très vite dans l’extrait. Dès le deuxième paragraphe, il est agressif : « Dès que le gouvernement de Washington eut accordé la concession, charpentiers et bûcherons se mirent à l’œuvre » (l. 6-7). Seulement, ils se retrouvent face à un adversaire coriace. En effet, le deuxième paragraphe montre une nature combative (« quand on l’abattait par un bout elle repoussait d’un autre, se rajeunissait de ses blessures, et chaque coup de hache faisait sortir des bourgeons verts » l. 8-10) et qui a même le dessus sur eux pendant un moment (« Les rues, les places de la ville à peine tracées étaient envahies par la végétation. » l. 10-11).
Malheureusement, dès le paragraphe suivant, les hommes prennent le dessus en mettant le feu à la forêt (« les grands arbres au-dessus flambaient comme des cierges. » l. 16-17) et sortent du combat victorieux (« La neige s’abattit comme une seconde mort […] Désormais on pouvait bâtir. » l. 18-20).
Toutefois, cette victoire est nuancée par la fin de l’extrait car les hommes ont eu besoin du bois de la forêt pour construire sa ville (« Tout Wood’stown était fait avec sa vie à elle. » l. 31). Enfin, le quatrième paragraphe montre que malgré la victoire des hommes, ses relations avec la nature resteront toujours conflictuelles, car elle est toujours présente, menaçante et guette (« une masse sombre et menaçante s’étalait en demi-cercle. C’était la forêt qui regardait. » l. 28-29).
- Quels liens pouvez-vous établir entre le texte et l’image ? Votre réponse devra être développée et s’appuyer sur une description de l’image. (7 points) ((bulle,6))
Quel que soit le sujet, il y aura toujours une question portant sur la comparaison entre le texte et une image d’illustration. Il peut s’agir d’un dessin, d’une photographie, d’une peinture, d’une affiche de film ou d’une pièce de théâtre, d’une couverture de livre, etc.
Cette question permet de vérifier que le candidat est capable de lier deux œuvres, de faire des parallèles en entre elles, de montrer en quoi elles se répondent, se complètent ou s’opposent en comparant et rapprochant des éléments du texte et de l’illustration. Elle est également l’occasion de constater et d’évaluer la capacité d’analyse d’une œuvre picturale du candidat.
Cette photographie représente une ville chinoise, Liuzhou Forest City, conçue par l’architecte Stefano Boen au XXIe siècle, décrite comme une « ville-forêt ». On retrouve dans ce nom une idée proche de celle de la ville de Wood’stown, décrite dans la nouvelle de Daudet. En effet, les deux noms rapprochent la forêt et la ville.
Tout comme la ville de Wood’stown, Liuzhou est au cœur de la forêt. Les bâtiments sont entourés et recouverts de végétation, la forêt autour semble dense, épaisse et vivace. Cependant, contrairement à Wood’stown, la construction ne s’est pas faite au détriment de la forêt, mais en harmonie avec celle-ci. Les bâtiments et la nature s’entremêlent harmonieusement, et ni l’homme ni la nature ne semble vouloir prendre le dessus sur l’autre.
Ces deux documents proposent une vision différente de la relation homme/nature : la nouvelle de Daudet montre un groupe d’hommes qui cherchent à s’installer au détriment de la nature, alors que la photographie de la ville de Liuzhou montre un rapprochement des deux entités. Ceci peut s’expliquer par le fait que les enjeux ne sont pas les mêmes, dans la nouvelle Wood’stown, les humains cherchent à s’installer, tandis qu’aujourd’hui, ils cherchent à protéger la nature et à lutter contre le réchauffement climatique.
II. Grammaire et compétences linguistiques (18 points) |
Toute cette partie vise à contrôler et évaluer les compétences et connaissances grammaticales, syntaxiques et linguistiques du candidat. La compréhension des mécanismes de la langue est importante pour comprendre à la fois le fond, la forme et leur lien.
- Lignes 30-31 : « Elle regardait cette ville insolente qui lui avait pris sa place au bord du fleuve, et trois mille arbres gigantesques. »
a. Relevez les verbes de cette phrase. Indiquez le temps de chacun. (2 points)
b. Précisez la valeur de chacun de ces temps. (1 point)
a. Nous trouvons dans cette phrase « regardait », qui est le verbe « regarder » conjugué à l’imparfait (à la troisième personne du singulier) et « avait pris », qui est le verbe « prendre » conjugué que plus-que-parfait (également à la troisième personne du singulier).
Le verbe conjugué se trouve, généralement, après le sujet. On ne peut pas le supprimer et si on change le temps de la phrase, sa terminaison changera également.
b. Le verbe « regarder » à l’imparfait décrit ici une action qui s’inscrit dans la durée, il a donc une valeur d’action longue. Le verbe « prendre » au plus-que-parfait exprime, quant à lui, une action qui s’est déroulée avant une action au passé, ici, « regarder » à l’imparfait.
Les valeurs des temps sont à connaître, il s’agit d’une question qui revient souvent. Une valeur donne une indication sur l’emploi d’un temps, elle permet également d’établir une chronologie des évènements.
- Lignes 15-16 : « Jour et nuit une fumée étouffante emplit l’épaisseur des fourrés […] »
a. Quelle est la fonction du groupe de mots souligné ? (1 point)
b. Justifiez votre réponse en précisant la manipulation que vous avez utilisée.(1 point)
Il s’agit ici aussi d’une question qui revient régulièrement au brevet. Il faut donc s’assurer, pendant les révisions, d’être sûr de bien connaître les fonctions et les manipulations pour les déterminer en cas de doute.
a. « Jour et nuit » est un complément circonstanciel de temps.
b. Il est possible de le déplacer ou le supprimer sans que cela ne change le sens de la phrase : « Une fumée étouffante emplit l’épaisseur des fourrés […] » ou « Une fumée étouffante emplit jour et nuit l’épaisseur des fourrés […] ».
Quand la question demande de préciser une manipulation, il ne faut pas juste l’expliquer, il faut également l’écrire. Dire « on peut déplacer/supprimer l’élément » ne suffit pas, il faut proposer une phrase qui illustre la modification.
- Ligne 1 : « emplacement »
a. Expliquez la formation de ce mot. (1,5 point)
b. Indiquez sa nature (classe grammaticale). (0,5 point)
c. Donnez deux mots de la même famille. (1 point)
a. le mot « emplacement » se compose du radical « place » auquel ont été accolés le préfixe « en » qui devient « em » avec la proximité du « p » de « place » et le suffixe « ment ».
Il s’agit ici de vérifier les connaissances lexicales du candidat. Comme pour les questions des valeurs des temps ou des fonctions dans la phrase, il s’agit d’une question qui revient fréquemment. Il faut donc s’entraîner à cet exercice en amont.
b. Le mot « emplacement » est un nom commun.
L’article « l’ » est un indice qui permet d’identifier un nom commun. De plus ici, « emplacement » est le sujet du verbe « être » : « L’emplacement était superbe ».
c. On peut citer « place » et « placement » comme mots de la même famille.
- Réécrivez ce passage en conjuguant les verbes au futur de l’indicatif. (10 points)
« Dès que le gouvernement de Washington eut accordé la concession, charpentiers et bûcherons se mirent à l’œuvre ; mais vous n’avez jamais vu une forêt pareille. Cramponnée au sol de toutes ses lianes, de toutes ses racines, quand on l’abattait par un bout elle repoussait d’un autre, se rajeunissait de ses blessures, et chaque coup de hache faisait sortir des bourgeons verts. Les rues, les places de la ville à peine tracées étaient envahies par la végétation. Les murailles grandissaient moins vite que les arbres et, sitôt élevées, croulaient sous l’effort des racines toujours vivantes. »
Pour aborder la réécriture, il est conseillé dans un premier temps de lire la consigne et d’identifier clairement la ou les modifications demandées (on peut les surligner, le sujet n’est pas à rendre). On lit ensuite le texte à réécrire, sans se précipiter et en relevant (en soulignant ou surlignant) les éléments à transformer. Ici, il s’agit de réécrire le texte au futur. Il faudra donc repérer les verbes à transformer, tout en tenant bien compte des sujets qui les accompagnent pour ne pas se tromper de terminaison. Il faut également bien faire attention aux verbes pronominaux.
Le barème de l’exercice de réécriture est d’un point par erreur. On compte aussi bien les erreurs de transformation (une transformation oubliée, fausse ou un élément transformé qu’il ne fallait pas modifier) que les erreurs de copie. Il est donc important de se relire.
Proposition de correction :
« Dès que le gouvernement de Washington accordera la concession, charpentiers et bûcherons se mettront à l’œuvre ; mais vous ne verrez jamais une forêt pareille. Cramponnée au sol de toutes ses lianes, de toutes ses racines, quand on l’abattra par un bout elle repoussera d’un autre, se rajeunira de ses blessures, et chaque coup de hache fera sortir des bourgeons verts. Les rues, les places de la ville à peine tracées seront envahies par la végétation. Les murailles grandiront moins vite que les arbres et, sitôt élevées, crouleront sous l’effort des racines toujours vivantes. »
Épreuve de Français – Dictée |
Dictée (10 points) |
Les toits rouges des monuments publics, les clochers des églises, le plancher des maisons et jusqu’au bois des lits, tout était saupoudré d’une teinte verte, mince comme une moisissure, légère comme une dentelle. De près, c’était une quantité de bourgeons microscopiques, où l’enroulement des feuilles se voyait déjà. Cette bizarrerie des pluies amusa sans inquiéter ; mais, avant le soir, des bouquets de verdure s’épanouissaient partout sur les meubles, sur les murailles. Les branches poussaient à vue d’œil ; légèrement retenues dans la main, on les sentait grandir et se débattre comme des ailes.
Alphonse Daudet, Wood’stown, 1873
Pour cette dictée, il y avait peu de difficultés, la principale étant les chaînes d’accord, et quelques points d’orthographe à connaître. Toutes ces erreurs peuvent facilement être corrigées en écoutant attentivement à la première lecture et en se relisant.
- Les erreurs d’accord :
Ces erreurs sont celles qui coûtent le plus cher : un point de moins par erreur. Il faut donc faire très attention, car la dictée n’est que sur dix points.
- Les accords dans les groupes nominaux :
Il faut tout d’abord bien identifier le nom noyau et ses déterminants. Une fois que l’on a déterminé le genre (masculin ou féminin) et le nombre (singulier ou pluriel) du nom et de son déterminant, il faut regarder ce qui entoure le nom. Y a-t-il un adjectif ? Est-il bien accordé ? Y a-t-il un autre complément ?
Par exemple : « Les toits rouges des monument publics ». Dans cette phrase, le nom noyau est « toits », nom commun masculin. On constate à la présence du -s final et du déterminant « les » qu’il s’agit d’un nom commun au pluriel. Le nom est suivi de l’adjectif de couleur « rouges ». Il faut donc l’accorder en genre et en nombre avec le nom « toit »
Tous les adjectifs de couleur ne s’accordent pas nécessairement. Les adjectifs issus d’un nom commun ne s’accordent pas : « un mur orange/des murs orange. »
Le groupe nominal « les toits rouges » est complété par « des monuments publics ». Ici l’accord du complément du nom fonctionne comme celui du GN « les toits rouges » : on identifie d’abord le nom, puis le déterminant et enfin un éventuel adjectif.
- Tout/ce :
Le mot « tout » (« tout était saupoudré ») est masculin singulier, il reprend toute l’énumération du début de la dictée. Les éléments cités forment « un tout ».
« C’était une quantité ». Bien que le « c’ » renvoie à tout ce qui a été énuméré plus tôt et à « une quantité de bourgeons » il reste neutre : « cela était ». Le verbe qui suit sera donc accordé au singulier et à la troisième personne.
- « retenues » :
On accorde le verbe « retenir » utilisé comme adjectif (dans sa forme participe passé) avec « les branches » donc il ne faut pas oublier la marque du féminin, -e-, et celle du pluriel, -s.
- L’accord sujet-verbe :
Pour l’accord du sujet et du verbe, on procède comme pour l’accord dans le groupe nominal. On repère d’abord le sujet, son nombre et son genre, puis le verbe. On prête attention au temps utilisé qui déterminera, avec le genre et le nombre du sujet, la terminaison à employer.
Dans cette dictée, on retrouve la troisième personne du singulier et la troisième personne du pluriel.
Les temps employés sont le passé simple (« amusa ») et l’imparfait (« c’était »).
« Était saupoudré » n’est pas le plus-que-parfait du verbe « saupoudrer », mais l’imparfait du verbe « saupoudrer » à la voix passive. Le plus-que-parfait du verbe « saupoudrer » serait « avait saupoudré ».
-é/-er : Pour savoir s’il faut terminer un verbe par -é (le participe passé) ou -er (l’infinitif), il faut remplacer le verbe du premier groupe par un verbe du troisième groupe. Souvent, par facilité, on utilise le verbe « mordre », qui a un participe passé facilement identifiable : « mordu ».
« tout était saupoudré/saupoudrer » → « tout était mordu » ou « tout était mordre » ? → « Tout était mordu ». « Mordre » est au participe passé, on écrira donc « tout était saupoudré ».
« sans inquiéter/inquiété » → « sans mordu » ou « sans mordre » ? → « sans mordre » donc : « sans inquiéter »
- Les fautes d’orthographe :
Les fautes d’orthographe font perdre un demi-point, donc il faut aussi être très attentif car, comme pour les fautes d’accord, il est facile de vite perdre beaucoup de points. Dans cette dictée, il y avait peu de difficultés orthographiques. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à utiliser un brouillon et trouver des mots de la même famille.
« clocher / plancher » : Ces mots finissent par -er, mais ne sont pas des verbes.
« saupoudré » : il faut bien faire attention au son [o] s’écrit -au, et non -o. Attention aussi à ne pas écrire « sepoudrer ».
« moisissure / dentelle / feuilles / bizarrerie / épanouissaient / murailles / poussaient / débattre »
« moisiSSure / épanouiSSaient / pouSSaient » : il ne faut pas oublier le -ss- dans ces mots pour ne pas écrire le son [z] mais [s]. Il ne faut pas non plus écrire -ç-.
« muraiLLes / feuiLLes » : le son [j] s’écrit ici avec deux -l- et non pas un -y-. De plus pour le mot « feuilles », il ne faut pas oublier le -u- après le premier -e-, pour écrire le son [oe] et non le son [ə] comme dans « de ».
« dentelle » : dans le cas de ce mot, le double -l- permet d’accentuer le -e- qui le précède.
« bizarrerie / débattre » : il ne faut pas oublier de doubler le -r- de « bizarrerie » et le -t- de « débattre » pour respecter l’orthographe de ces deux mots.
« bourgeons » : Il ne faut pas oublier le -e- entre le -g- et le -o- pour écrire le son [ʒ] (comme dans « gens ») et non [g] (comme dans « gant »).
« bouquets » : contrairement à « clocher » le nom « bouquets » s’écrit -et à la fin.
Épreuve de Français – Rédaction (40 points) |
La dernière partie de l’épreuve écrite est composée d’une rédaction. Le but de cette partie est de vérifier la capacité du candidat à rédiger un texte argumentatif ou narratif dans un français correct et d’une longueur précise (entre quarante et soixante lignes en général, bien que le nombre de lignes importe moins que la qualité de la rédaction).
Deux sujets sont proposés, un de réflexion dans lequel vous devez répondre à une question précise, en argumentant en utilisant des exemples venus de vos cours, du sujet de la partie compréhension et de vos connaissances, et un sujet d’invention dont la consigne peut varier d’un sujet à l’autre.
Vous ne devez faire qu’un seul des deux sujets. Faites votre choix en fonction du sujet qui vous met le plus à l’aise. Attention cependant, si le sujet d’invention peut sembler plus simple et tentant, il est aussi souvent le plus piégeux.
Avant de vous lancer dans la rédaction, n’hésitez pas à utiliser votre brouillon. Il servira à mettre toutes les idées au clair et les trier. Notez que vous pouvez conserver le texte de la première partie, et vous y référer pour vous aider.
Enfin, il est à noter que la copie doit absolument rester anonyme, au risque de voir votre travail invalidé par le correcteur.
Le sujet d’imagination
Le sujet d’imagination
Imaginez une suite à ce texte, en mettant en valeur le rôle de la forêt.
Comme Alphonse Daudet, vous écrirez votre texte à la troisième personne du singulier et aux temps du passé.
Avant de se lancer dans la rédaction, analysons tout d’abord le sujet. Ici il est question d’écrire une suite au texte qui vous a été proposé en première partie.
Il est nécessaire de repérer les mots importants du sujet, qui seront vos lignes directrices.
Imaginez une suite à ce texte, en mettant en valeur le rôle de la forêt.
Comme Alphonse Daudet, vous écrirez votre texte à la troisième personne du singulier et aux temps du passé.
Ici la consigne est claire et simple : il s’agit de rédiger une suite en prenant en compte quatre éléments importants :
- mettre en valeur le rôle de la forêt ;
- écrire à la troisième personne du singulier ;
- respecter les temps employés dans le texte du sujet : les temps du passé ;
- reprendre le style de Daudet, c’est à dire : proposer par exemple un texte plutôt descriptif et comprenant quelques figures de style comme la personnification ou l’énumération.
Avant de vous lancer dans la rédaction, ne négligez pas l’étape du brouillon. Il permet d’analyser le sujet et d’explorer les différentes pistes que vous pourrez trouver. Gardez cependant bien en tête qu’il faut mettre en valeur le rôle de la forêt, elle doit donc être l’« héroïne » de votre texte. Un élément, qui n’est pas explicite dans la consigne, est important à respecter : le cadre spatio-temporel. Vous devez respecter le cadre établit par l’auteur.
Sur votre brouillon vous pouvez commencer par établir une liste d’adjectifs, de compléments, de procédés, etc. qui vous permettront de décrire au mieux la forêt et ses actions.
Ensuite, définissez dans les grandes lignes votre schéma narratif. Concentrez-vous sur un seul objectif pour éviter de vous disperser et pensez à une fin claire à laquelle vous vous tiendrez et qui servira de fil conducteur.
Quand tous les éléments constitutifs de votre récit sont clairs dans votre esprit, vous pouvez commencer à rédiger les paragraphes au brouillon. Il n’est pas question d’écrire entièrement votre rédaction au brouillon puis de la réécrire au propre mais au moins de dégager la structure de tous vos paragraphes. Quand tout est clair pour vous, vous pouvez attaquer la rédaction au propre. Pour vous aider à débuter, vous pouvez reprendre la dernière phrase du texte.
Ce sujet permet de laisser libre recourt à votre imagination, il n’est pas très restrictif, la forêt peut donc venir en aide aux humains, elle peut se rebeller et reprendre sa place, elle peut s’unir aux hommes, etc. Le choix est votre. De plus, cette nouvelle est une nouvelle fantastique, ce qui ouvre encore plus de possibilités.
Attention : si par hasard vous connaissez déjà la suite de cette nouvelle, il vous faudra vous en détacher le plus possible, ce qui n’est pas forcément facile. Mais gardez en tête que votre examinateur connaît probablement cette nouvelle aussi et pourrait se rendre compte que vous n’inventez pas.
Proposition de texte :
« Elle regardait cette ville insolente qui lui avait pris sa place au bord du fleuve, et trois mille arbres gigantesques. Tout Wood’stown était fait avec sa vie à elle. »
Elle nourrissait dans le secret et le calme de ses branchages une rancœur sans nom contre l’homme qui avait osé venir sur son territoire, la chasser à coups de hache et s’installer là où autrefois s’étendaient des parterres d’herbes d’un vert éclatant. La mousse délicate où de nombreuses espèces, animales et insectes, avaient trouvé un refuge, avait maintenant laissé sa place à de longues rues sableuses, entourées de bâtiments de bois, le même bois qui lui avait été arraché. Les insectes qui faisaient vivre son écosystème avaient également cédé leur place à une autre espèce d’insectes, une espèce invasive et destructrice…
La forêt n’avait pas l’intention de se laisser faire. Elle avait même déjà commencé sa contre-attaque. Doucement, elle se rapprochait. Ses racines s’étendaient de plus en plus et, en quelques jours, des bourgeons étaient parvenus jusqu’à la ville. Ils s’ouvraient la nuit, quand les hommes dormaient. Bientôt, les murs de certaines maisons étaient recouverts de lierre. Un lierre tenace. Plusieurs hommes avaient tenté de le déloger, mais il revenait la nuit d’après. Beaucoup d’hommes se rappelèrent alors leur difficile combat contre la forêt et comprirent que leur victoire n’avait été que de courte durée. Ils prirent les armes et la décision de repartir en forêt pour lui montrer qu’elle n’aurait pas le dessus.
Leur expédition fut stoppée nette par un mur infranchissable. La forêt, dans la plus grande des discrétions, avait « emmuré » la ville. Elle se retrouvait maintenant prise en tenaille entre la rivière et la forêt qui avait regagné toute son énergie et qui se dressait maintenant fièrement contre l’envahisseur. Il avait voulu s’installer, il ne repartirait plus jamais. Une jeune fille, qui avait suivi les adultes en se faufilant, s’approcha de la muraille. Elle tenait dans sa main une petite fleur qui avait été écrasée par les bottes des bourreaux de la forêt. Elle la déposa sur une ronce en demandant à la forêt de la récupérer et de la protéger. Elle ne voulait pas qu’elle fût à nouveau piétinée. La forêt fut attendrie par ce geste. Cette enfant lui fit comprendre que tous les humains n’étaient pas des monstres et que la jeune génération pourrait peut-être un jour changer les choses. Les mois passèrent, les humains s’étaient découragés, et ne cherchaient plus à s’évader. Les enfants quant à eux continuaient d’apporter des fleurs fanées à la forêt pour qu’elle puisse les ressusciter.
Un jour, une inondation menaça la colonie. La rivière sortit de son lit et commença à submerger les rues de Wood’stown. Les humains étaient pris au piège. La forêt hésita d’abord à intervenir, une partie d’elle gardant les stigmates de sa bataille avec les humains, mais une autre se souvenait avec tendresse des enfants qui semblaient la respecter. Elle prit finalement la décision de leur venir en aide. En quelques instants, elle déploya un réseau souterrain de racines qui s’étendit jusqu’à la rivière. Elles burent l’excédent d’eau par le sol, faisant ainsi baisser le niveau et sauvant la ville et ses habitants. Les hommes étaient stupéfiés. Après ce qu’ils avaient fait subir à la forêt, elle venait de les sauver. Une délégation fut envoyée auprès des remparts de racines et de ronces pour s’adresser à la forêt, la remercier et s’excuser. Ce jour-là, les habitants de Wood’stown comprirent qu’ils avaient besoin de la nature et de la forêt, et qu’il valait mieux coexister. Ils ne pouvaient pas réparer le mal qu’ils avaient déjà commis, mais ils pouvaient construire un avenir meilleur.
Une fois que vous avez terminé votre rédaction, prenez du temps pour vous relire et corriger les éventuelles fautes d’orthographe, de conjugaison, d’accords, etc. Vous avez normalement accès à un dictionnaire, n’hésitez pas à vous en servir.
Le sujet de réflexion
Le sujet de réflexion
L’art peut-il nous rapprocher de la nature ?
Vous répondrez à cette question dans un développement organisé, en vous appuyant sur
des exemples précis issus de votre expérience personnelle et sur des œuvres littéraires ou artistiques de votre choix.
Avant de se lancer dans la rédaction, analysons tout d’abord le sujet. Il est nécessaire de repérer les mots importants du sujet, qui seront vos lignes directrices.
L’art peut-il nous rapprocher de la nature ?
Vous répondrez à cette question dans un développement organisé, en vous appuyant sur des exemples précis issus de votre expérience personnelle et sur des œuvres littéraires ou artistiques de votre choix.
Ici, le sujet nous invite à nous questionner sur le rôle que l’art peut occuper dans notre rapport à la nature. Pour répondre à cette question vous allez devoir rédiger un texte argumentatif, en respectant les limites fixées à la fois par l’exercice lui-même et la consigne du sujet.
Le sujet vous invite à trouver des exemples issus de tous les genres artistiques que vous voulez, mais attention, il en faut au moins trois.
Comme pour le sujet d’invention, ne négligez pas votre brouillon avant de passer à l’écrit.
Au brouillon :
Sur votre brouillon commencez par reformuler la question qui vous est posée, pour vous assurer de sa compréhension. Vous pouvez par exemple vous demander si « une œuvre vous a déjà permis de prendre conscience que la nature et l’homme doivent vivre en harmonie ? ».
Ensuite, vous devez trouver des axes de réflexion pour votre rédaction. Dans l’idéal vous devez trouver au minimum deux axes différents, trois maximum, et au moins deux arguments par axes. D’un point de vue méthodologique, il est plus simple de faire un tableau sur votre brouillon avec plusieurs cases, une par grand axe et dans chacune d’entre elles vous écrivez les arguments et les exemples que vous souhaitez utiliser. Essayez de varier au maximum les supports artistiques, arts musicaux, picturaux, littéraires, etc.
I. L’art pour décrire
Voyage avec un âne dans les Cévennes, R. L. Stevenson, 1879 |
II. L’art pour sensibiliser
La Corrida, Francis Cabrel, 1994 |
III. L’art pour unir
Champ de blé, Ágnes Dénes, 1982 |
Une fois que vos arguments et vos parties sont définis, vous pouvez commencer à rédiger votre introduction et votre conclusion au brouillon. Il est important de connaître la conclusion en avance, car elle vous donne un fil conducteur. Toute votre réflexion doit mener à la conclusion que vous avez écrite au brouillon.
L’introduction se compose d’une phrase d’ouverture, qui permet de rappeler le sujet, de l’explication du sujet, de l’énonciation de votre problématique et enfin de l’annonce de votre plan.
La conclusion, en plus de répondre à la problématique, rappelle le sujet et les différentes parties de votre réflexion et propose une ouverture sur un sujet en lien avec votre devoir. Attention, l’ouverture n’est pas un exercice simple et peut parfois être hors sujet.
Quand vous pensez que tout est prêt, vous pouvez commencer la rédaction au propre.
Proposition de rédaction :
L’art, sous toutes ses formes, peut être vecteur d’un message écologique [amorce]. Les artistes ont leur vision de la nature. Ils peuvent porter sur cette dernière un regard que nous n’avons pas [explication du sujet]. Mais cette vision peut-elle nous rapprocher de la nature ? [problématique] Les œuvres créées peuvent avoir une dimension descriptive et contemplative de la nature [partie I]. Elles peuvent aussi transmettre un message en sensibilisant aux problèmes liés à la préservation de la nature [partie II]. Enfin, elles peuvent se fondre dans la nature elle-même et nous inviter à nous en rapprocher pour mieux les apprécier [partie III].
Les arts visuels et littéraires permettent de décrire et proposer une image plus ou moins précise, selon la volonté de l’auteur de l’œuvre, d’un paysage, d’un océan, d’un champ, etc. [introduction partie I] L’auteur R. L. Stevenson invite ainsi son lecteur à découvrir les Cévennes à travers son roman autobiographique Voyage avec un âne dans les Cévennes, publié en 1897. En plus de raconter l’amitié naissante entre lui et l’ânesse qui l’accompagne, il nous invite à le suivre dans sa traversée de la Lozère, tout en décrivant les paysages qu’il découvre, loin de ceux de son pays d’origine, l’Écosse. Il cherche à nous faire vivre sa découverte de la région [argument 1]. Le film Into the wild, réalisé par Sean Penn en 2007, adapté du roman du même nom, raconte l’histoire d’un jeune homme qui décide de tout quitter pour aller vivre dans la nature, en Alaska. Le film, comme le roman, met en scène de nombreuses situations dans lesquelles le personnage principal est en admiration devant la nature sauvage qui s’offre à lui, dans des tableaux contemplatifs. Cependant, il nous rappelle également que la nature, bien que belle, peut aussi être dangereuse car l’aventure se termine avec le décès du personnage principal après avoir ingéré des baies toxiques [argument 2]. De nombreuses œuvres nous placent en position de spectateur, et nous donnent à voir une nature qui peut être magnifique, mais dont il faut se méfier [conclusion partie I].
Certains artistes peuvent aussi utiliser les différents médias à leur disposition pour sensibiliser le public au travers d’œuvres engagées [introduction partie II]. Par exemple, en 2007, l’artiste Lorenzo Quinn a travaillé sur la question de la protection de l’environnement. Il a alors créé à Venise une œuvre appelée Support, représentant deux bras géants sortant des eaux de la ville pour soutenir une maison. Le but de cette installation était d’alerter les gens sur les dangers que représentent le réchauffement climatique et la montée des eaux pour des villes comme Venise [argument 1]. D’autres artistes peuvent prendre la défense des animaux en dénonçant les violences dont ils sont victimes par les hommes. En 1994, le chanteur français Francis Cabrel dénonce la pratique barbare qu’est la corrida dans sa chanson La Corrida. Il invite l’auditeur à se mettre dans la peau d’un taureau qui est amené au combat, un combat à mort, et à ressentir sa souffrance. [argument 2]. Peu importe le sujet qu’il aborde, l’art peut être un moyen de dénoncer et de sensibiliser les gens à des enjeux importants et les inciter à se battre pour des causes justes [conclusion partie II].
Enfin, certains artistes ont pris le parti de mêler leurs œuvres à la nature ou de se servir directement de la nature comme matériau artistique [intro partie 3]. En 1982, l’artiste Ágnes Dénes entreprend de proposer une forme d’art écologique, avec son installation Champ de blé. L’installation est un gigantesque champ de blé cultivé au pied du World Trade Center, à New York. Le but était, après la construction du World Trade Center, de replacer la nature au centre de la ville et rappeler ainsi que nous sommes sur son sol. Grâce à l’art, la nature et la ville se retrouvent unies [argument 1]. D’autres artistes décident de fondre leurs œuvres dans la nature. En 1998, Andy Goldsworthy propose, en Angleterre, une installation nommée Early Morning Calm. Il s’agit de tiges gigantesques plantées au fond du lac de Derwentwater, et qui dépassent à sa surface pour former une rosace grâce au reflet dans l’eau. L’auteur de cette installation invite les gens à prendre un moment le matin pour admirer le lac. L’œil du spectateur est attiré par le reflet dans l’eau et lui fait prendre conscience de la beauté du lac [argument 2]. Ces deux œuvres permettent de rappeler aux hommes l’existence de la nature et de les rapprocher de celle-ci, soit en la mettant au cœur de la ville soit en les attirant vers elle [conclusion partie III].
L’art est un médium diversifié, capable de proposer une multitude de supports pour véhiculer au mieux un message, notamment un message sur la nature [rappel du sujet]. Au cours de notre réflexion, nous avons pu montrer que l’art est un moyen puissant pour décrire la nature, la montrer telle qu’elle est, sans artifices [rappel partie I], tout en sensibilisant au respect de celle-ci, exhortant même à agir pour sa défense [rappel partie II]. En outre, en réduisant, voire en détruisant, la frontière entre la nature et les humains, l’art permet de les rapprocher [rappel partie III]. Cependant, on peut se demander : ce rapprochement artistique peut-il suffire à faire prendre conscience de l’urgence d’agir pour la préservation de la nature [ouverture possible] ?
Une fois que vous avez terminé votre rédaction, prenez du temps pour vous relire et corriger les éventuelles fautes d’orthographe, de conjugaison, d’accords, etc. Vous avez normalement accès à un dictionnaire, n’hésitez pas à vous en servir.