Exercices Biosphère et diversité des écosystèmes
Prépare-toi à progresser en SVT avec ces exercices niveau Seconde : "Biosphère et diversité des écosystèmes". Conçu pour renforcer les notions clés vues en cours, cet entraînement te permet de t’exercer à ton rythme. Idéal pour réviser efficacement et gagner en confiance. À toi de jouer !
Entrainement
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Rappelez les deux éléments composant un écosystème en les définissant brièvement.
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Georges Louis Leclerc, comte de Buffon, est un scientifique français du XVIIIe siècle. Il publie une œuvre intitulée Histoire Naturelle en plusieurs volumes. C’est une œuvre importante dans laquelle il apporte de nombreuses informations concernant sa conception des êtres vivants et de l’espèce.
Selon lui, les êtres vivants sont constitués de « molécules organiques ». Ces dernières sont vivantes et inséparables. Elles s’organisent selon un « moule intérieur » qui dépend de l’espèce à laquelle appartient l’individu. À la suite de la reproduction, un nouvel être vivant se forme en suivant ce « moule intérieur ».
Sur le concept d’espèce, il écrit : « l’espèce n’est pas autre chose qu’une succession constante d’individus semblables qui se reproduisent. Il y a dans la Nature un prototype général dans chaque espèce sur lequel chaque individu est modelé, mais qui semble, en se réalisant, s’altérer ou se perfectionner par les circonstances ; il y a une variation bizarre en apparence dans la succession des individus. » (extrait d’Histoire Naturelle, Buffon).
À l’aide de deux arguments, critiquez la notion de « molécules organiques » et de « moule intérieur ».
Évaluation
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Caulerpa taxifolia
Naturellement présente en Afrique et en Asie, Caulerpa taxifolia est une algue verte qui a été introduite en Méditerranée, provoquant d’importantes inquiétudes. En effet, Caulerpa taxifolia est un exemple de plante dite invasive. Cela lui a valu le surnom de « plante tueuse ».
Document 1 : Un milieu envahi
Dans son écosystème naturel, Caulerpa taxifolia est consommée par deux mollusques particuliers, caractéristiques des zones aquatiques tropicales et absentes des eaux méditerranéennes. Elle se fixe sur des substrats durs (comme des rochers) en formant quelques tâches.
En 1984, l’espèce (alors présente dans l’aquarium de Monaco) est accidentellement rejetée en Méditerranée. Caulerpa taxifolia s’y plaît alors énormément : ces algues forment des colonies couvrant plusieurs centaines de mètres carrés. On parle alors de « prairies sous-marines de Caulerpa taxifolia ». En effet, les fonds sédimentaires de la Méditerranée sont très avantageux pour l’espèce. En s’implantant, elle modifie les caractéristiques du sol et de l’eau.
Document 2 : Des espèces en danger
L’expansion de Caulerpa taxifolia s’explique notamment par la production de substances chimiques toxiques. Cela lui apporte une protection face aux prédateurs herbivores ainsi qu’un avantage sur les espèces végétales compétitrices voulant également se disperser sur les fonds marins. Cela est efficace puisque, du fait de cette toxicité, les oursins ou autres poissons méditerranéens ne la consomment pas. Parmi les composés chimiques produits par l’algue, l’un inhibe le développement des œufs d’oursins.
Après la colonisation de l’algue, des études scientifiques ont montré que de nombreux groupes d’animaux (mollusques, crustacés, oursins, poissons, etc.) ont vu leur population régresser. Les espèces se déplaçant dans les fonds sédimentaires ont migré vers les régions voisines.
À l’aide des documents 1 et 2, démontrer de manière organisée l’impact de Caulerpa taxifolia sur la biodiversité. Veiller à utiliser le vocabulaire adapté.