Des cartes pour comprendre le monde

Représenter le monde

  • La planète n’est pas parfaitement ronde. Toute carte est donc une déformation de notre planète, et la méthode choisie pour confectionner la carte influence notre vision du monde.
  • Le planisphère de Mercator est le plus répandu. Il date du XVIe siècle. Cette carte respecte les angles mais déforme les surfaces.
  • Le planisphère de Peters, réalisé en 1970, respecte davantage les surfaces des continents mais en déforme les contours.
  • Le planisphère en projection azimutale équidistante est une projection vue du pôle Nord. Il est plus neutre mais déforme les grands continents.
  • La projection de Buckminster-Fuller, de 1946, est une projection qui n’a rien à voir avec la réalité matérielle planétaire. Constituée de triangle, elle propose une vision assez neutre.
  • Une carte n’est jamais totalement neutre car selon la place qu’occupe un continent, il paraîtra plus ou moins important.
  • Le planisphère « On top down under », renversé et centré sur le Pacifique, apparaît dans les années 1970. Il met en avant l’Australie.

Des cartes pour informer : la géoéconomie

  • Les cartes par anamorphose sont des cartes en projection de Mercator où les informations sont représentées par des formes géométriques (rectangles ou carrés) dont la surface est proportionnelle à l’importance du phénomène étudié.
  • Une carte peut donc représenter le PIB, l’IDH ou l’IPH. Concernant la démographie, on peut représenter la pyramide des âges, le taux de natalité et de mortalité, l’espérance de vie, etc.

Des cartes pour informer : la géopolitique

  • Les cartes peuvent traduire la géopolitique du monde actuel et peuvent représenter des zones d’influence, afin de théoriser les conflits mondiaux par exemple.
  • On peut également représenter les alliances économiques, ou les enjeux économiques, comme avec une carte des principaux producteurs de pétrole.