Du sexe gonadique au sexe phénotypique - La puberté et les bases biologiques du plaisir

Du sexe gonadique au sexe phénotypique

  • Devenir homme ou femme découle d’une série d’étapes dictées par les chromosomes sexuels dès la fécondation.
  • Alfred Jost, en 1947 montre que ce sont les gonades qui orientent la différenciation des voies génitales.
  • Après la différenciation des gonades, les voies génitales se différencient. Ainsi, chez un embryon XY, le canal de Müller régresse et le canal de Wolff se différencie en canal déférent. Chez le fœtus masculin, la différenciation des voies génitales se produit vers la 10e semaine de développement de l’embryon.
  • Pour un individu XX, le canal de Wolff dégénère et les canaux de Müller se différencient en trompes. Chez le fœtus féminin, la différentiation des voies génitales se produit vers la 16e semaine de développement de l’embryon.
  • Le gène SRY présent sur le chromosome Y permet la différenciation des gonades en testicules, et ce sont les hormones sécrétées par les testicules qui vont induire de part leur présence ou leur absence la différenciation des organes génitaux externes et des voies génitales.

La puberté

  • À la puberté, l’appareil génital devient fonctionnel grâce à une augmentation de la sécrétion de la testostérone chez l’homme et d’œstrogène chez la femme.
  • Chez l’homme on observe un développement des testicules, une augmentation de la production de testostérone et une diminution de l’AMH.
  • Chez la femme, les ovaires se développent, le taux d’œstrogène augmente et on observe l’apparition des caractères sexuels secondaires (développement des seins, pilosité et élargissement du bassin). Le cycle sexuel se met en place.
  • Le cycle sexuel féminin a une durée de 28 jours.
  • En moyenne, les règles ont lieu les 5 premiers jours du cycle. L’ovulation, qui correspond à l’émission du gamète par les ovaires se fait aux environs du 14e jour du cycle. Ce cycle se répète de la puberté jusqu’à la ménopause.

Les bases biologiques du plaisir

  • Les chercheurs Lods et Milner ont montré que le plaisir sexuel repose entre autres sur l’activation des systèmes de récompense au niveau du cerveau.
  • La motivation de l’acte sexuel par le plaisir encourage la reproduction et permet la pérennité des espèces.