Déjà plus de
1 million
d'inscrits !
L'essor d'un nouvel esprit scientifique et technique aux XVIIe et XVIIIe siècle
Déjà plus de
1 million
d'inscrits !
La naissance de l’esprit scientifique au XVIIe siècle
L’accélération des découvertes scientifiques et la diffusion des connaissances au XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle avec les Lumières, la rupture définitive avec l’Église s’opère et le progrès scientifique s’accélère.
De plus en plus pointue, la science éclate alors en différents domaines spécialisés et les découvertes se multiplient : Benjamin Franklin étudie la foudre, Antoine Lavoisier révèle l’existence du dioxyde de carbone et découvre la composition de l’eau, Fahrenheit et Celsius créent les premières échelles de mesure thermométrique, et l’Histoire naturelle de Buffon fait progresser la classification de la nature.
Pour soutenir les progrès scientifiques, les États réorganisent l’enseignement : apparaissent alors les premières écoles d’ingénieurs, comme celle des Ponts-et-chaussées ou l’École Polytechnique en France.
À partir du XVIIIe siècle, la science touche un public plus large : les ouvrages de vulgarisation destinés à un public instruit, comme Émilie du Châtelet, une des premières femmes scientifiques de l’histoire, se multiplient.
Dans cet esprit apparaissent aussi des journaux spécialisés. Philosophes et scientifiques sont invités dans les salons de la bourgeoisie parisienne comme celui de Madame Geoffrin. Des amateurs constituent des cabinets de curiosités, de physique ou de chimie, et les expériences scientifiques passionnent un public toujours plus large.
Le plus grand symbole de la diffusion du savoir est la rédaction de l’Encyclopédie, dirigée par Diderot et d’Alembert, publiée en 35 volumes entre 1751 et 1772. Dans l’esprit des Lumières, l’Encyclopédie propose de faire la somme de toutes les connaissances scientifiques acquises, en traitant des sciences, des techniques, mais aussi de philosophie.