Le monstre : la part sombre de l'humain

Le conte et le personnage de la Bête

  • Dans un conte, il existe une structure à respecter. On doit voir dans l’ordre : la situation initiale, l’élément déclencheur, les péripéties, l’élément de résolution puis la situation finale.
  • Le héros d’un conte poursuit une quête et doit surmonter des épreuves.
  • « La Belle et la Bête » est un célèbre conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, publié en 1757 dans le livre Le Magasin des enfants.
  • On peut repérer un dialogue grâce aux tirets qui marquent la prise de parole de chaque personnage mais aussi par la présence de verbes introducteurs de discours.
  • Le temps dans un dialogue est bien souvent au présent de l’indicatif.
  • La scène du premier dîner ensemble de la Belle et la Bête est une scène importante du conte puisque la Belle prend conscience des qualités de la Bête malgré son physique repoussant.
  • Cela atténue le dégoût et la peur qu’elle pouvait jusqu’alors ressentir en le voyant.
  • Dans le dialogue, le cœur est opposé à la monstruosité, à la laideur. Mais la Belle montre pourtant que la figure de la Bête (laide), peut être associée à un cœur bon, alors que la figure de certains hommes peut être associée à un cœur faux.
  • La Belle parvient donc à surmonter sa peur et ses préjugés.

La morale du conte

  • Lorsque la Belle revient au chateau, ses sentiments pour la Bête ont évolué. On peut remarquer, d’après son discours, qu’elle ressent désormais de l’amour pour la Bête. L’emploi du pronom possessif « ma » révèle son attachement à la Bête.
  • Elle lui fait une promesse, celle de devenir sa femme et de lui être fidèle pour toujours.
  • La prononciation de ce vœu permet la métamorphose de la Bête en prince.
  • Il s’agit d’un élément merveilleux illustré par l’illumination du château du prince.
  • Un récit merveilleux présente des aspects surnaturels et cela n’étonne pas les personnages.
  • Les véritables monstres sont en réalité les sœurs de la Belle qui étaient orgueilleuses, jalouses et méchantes. Elles sont d’ailleurs punies à la fin du conte et transformées en statues par la fée qui avait transformé le prince en bête.
  • Ce conte enseigne au lecteur qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Il a donc un but éducatif.
  • Il instruit le lecteur à travers sa morale.
  • Le monstre dans le conte « La Belle et la Bête » n’est finalement pas là où on l’attendait. Les monstres peuvent en réalité prendre de nombreuses formes.