Les limites écologiques de la croissance économique

La croissance économiques puise dans le stock de capital naturel

  • Le capital naturel désigne l’ensemble des ressources naturelles (non produites par l'homme) renouvelables ou non pouvant être utilisées pour la production de biens et services.

capital naturel

  • Le capital naturel est aujourd’hui. L’enjeu du développement durable est de concilier la production de biens et de services avec une exploitation responsable du capital naturel afin de le transmettre aux générations futures.
  • Notre rythme de croissance est en plus accusé de nuire à la santé des populations. En effet, notre production génère de la pollution ainsi qu’un réchauffement climatique.
  • L’épuisement ainsi que la dégradation du capital naturel sont appelés externalités négatives.
  • Certains économistes considèrent que notre capital naturel est irremplaçable. Il faut donc revoir complètement notre modèle de croissance et utiliser de nouveaux indicateurs.
  • D’autres économistes considèrent que l’épuisement des ressources naturelles peut-être freiné grâce au progrès technique (investissement dans la recherche de nouveaux procédés ou de nouvelles techniques).

L’État peut contraindre et inciter les producteurs à changer de comportement

  • Un des principaux instruments à disposition de l’État est la réglementation (ensemble des lois et règlements imposés par l’État) :
  • l’État peut interdire l’utilisation de certaines sources de pollution ;
  • il peut aussi créer des normes environnementales.
  • Un autre instrument en matière de protection de l’environnement est la fiscalité écologique (l’État prélève ou soutient les activités économiques produisant une externalité à travers une taxe, une subvention ou un crédit d’impôt) :
  • il s’agit de taxer les pollueurs à hauteur du désagrément causé à la collectivité (coût social). Ce type de taxe repose sur un principe simple : celui du pollueur-payeur.
  • Enfin, l’État peut encourager le développement durable en mettant en place un marché d’échange de quotas d’émission de CO2 : l’État distribue des « permis de polluer » en quantité limitée pour toutes les entreprises d’un secteur. Les entreprises peuvent alors se les échanger sur un marché.

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