Motricité et plasticité cérébrale

Mouvement volontaire et cortex moteur

  • L’information du mouvement est tout d’abord planifiée au niveau du cortex moteur secondaire. Elle va ensuite être transmise au cortex moteur primaire qui commande la réalisation du mouvement en envoyant un message nerveux au muscle correspondant.
  • La disposition de ces zones constitue ce que l’on appelle la carte motrice. Cette organisation est génétique. Elle est le fruit des gènes homéotiques.
  • Ces gènes que l’on appelle aussi gènes architectes déterminent le plan d’organisation d’un individu, c’est-à-dire la place des organes les uns par rapport aux autres. Cette organisation est caractéristique de l’espèce.

Plasticité cérébrale et apprentissage

  • Les différences entre espèces ne sont pas innées, elles sont issues du développement, de l’apprentissage des gestes et de l’entraînement. Le cortex moteur primaire va être remanié en fonction des expériences vécues par chaque individu.
  • Cette capacité de remaniement est appelée la plasticité cérébrale.

Plasticité cérébrale et récupération

  • Les modifications de l’organisation du cortex moteur primaire peuvent également être dues à des lésions ou un accident cérébral. Certains neurones sont alors détruits et provoquent une perte de fonction d’une partie du cortex moteur.
  • Cette perte de fonction peut être récupérée progressivement ce qui témoigne d’une capacité de récupération du cerveau et donc ici encore d’une plasticité cérébrale.
  • Toutefois, bien que le cerveau possède des capacités de remaniement, celles-ci se réduisent au cours de la vie, c’est donc un capital à préserver et à entretenir.