Nourrir les hommes : la culture et l'élevage

  • Il y a environ 12 000 ans, l'homme s’est sédentarisé et a commencé à cultiver des céréales et élever des animaux à proximité de son village.
  • C'est la période néolithique.

La production d'aliments par la culture

  • Pour produire des végétaux, le cultivateur doit réaliser un ensemble de tâches qui s'étalent sur une année entière :
  • en hiver, les températures sont trop basses pour cultiver, le cultivateur va donc laisser la terre « en repos » ;
  • juste avant le printemps, il va la préparer en labourant pour aérer le sol et en fertilisant pour l'enrichir en éléments nutritifs.
  • enfin, il choisit la variété de plante qu'il souhaite cultiver.
  • La culture permet de produire des aliments végétaux destinés à nourrir les hommes.
  • Respecter toutes ces étapes demande de nombreux efforts au cultivateur qui doit irriguer son champ et pulvériser des pesticides et des engrais.
  • Ces arrosages et pulvérisations de produits ont des conséquences sur l'environnement :
  • l'irrigation du champ consomme une très grande quantité d'eau qui est une ressource épuisable ;
  • et l'ajout de produits (pesticides ou engrais) contribue à polluer les sols et les récoltes elles-mêmes.
  • Les scientifiques ont donc développé de nouvelles méthodes de culture plus respectueuses de l'environnement comme la culture biologique.
  • Le cultivateur biologique utilise d'autres méthodes comme désherber à la main, utiliser des insectes non nuisibles qui vont s'attaquer aux ravageurs, choisir une espèce végétale plus résistante aux maladies…
  • Ces méthodes s’inscrivent dans une démarche de développement durable.

La production d'aliments par l'élevage

  • Aujourd’hui, dans les élevages intensifs, plusieurs milliers de porcs enfermés dans des box sont nourris et engraissés avant de partir à l’abattoir afin de produire la viande destinée à la consommation humaine.
  • Certaines truies, sélectionnées pour la reproduction, peuvent donner jusqu'à 20 petits par portée.
  • L'élevage permet de produire des aliments comme la viande, le lait et les œufs afin de nourrir les hommes.
  • Les animaux, nombreux et confinés dans des espaces restreints, sont stressés, ils sont plus sensibles aux maladies, aux blessures, et ils produisent un quantité considérable d’excréments : plusieurs milliers de litres par jour.
  • Les éleveurs leur adiministrent donc des médicaments antibiotiques et se débarrassent des excréments en les épandant sur les champs, ce qui pollue fortement l'environnement.
  • Afin de préserver le bien-être des animaux, la santé humaine et l'environnement, les éleveurs peuvent utiliser des techniques plus respectueuses issues de l'agriculture biologique.
  • Les animaux élevés en plein air ont davantage d'espace pour vivre, ils sont donc moins stressés et plus résistants aux maladies. Leur viande est d'ailleurs d'une qualité supérieure, mais le rendement est moins élevé.
  • Ces techniques s'inscrivent elles aussi dans une démarche de développement durable.