Pourquoi la puissance publique intervient-elle dans la régulation des économies contemporaines ? (suite)

Objectifs

  • Découvrir les différents déséquilibres que peut connaître l’activité économique et la réponse des puissances publiques à ces déséquilibres.
  • Analyser les différents niveaux d’intervention publique.

Définitions à connaître : variations du PIB, chômage, solde public, balance courante, inflation, politiques conjoncturelles, politiques structurelles.

La fonction de stabilisation

  • L’activité économique peut connaître différents déséquilibres : variations du PIB, chômage, solde public ou balance courante négatifs, inflation.
  • Avant 1930, la pensée économique dominante considérait que les marchés s’autorégulaient et que l’intervention de l’État n’était donc pas nécessaire. La crise de 1929 va remettre en cause cette vision de l’économie, et les idées de Keynes vont s’imposer : les dépressions sont dues à une dépense insuffisante pour atteindre un niveau de production qui puisse garantir le plein emploi, et l’État doit intervenir pour relancer la demande.
  • L’État peut intervenir par des politiques conjoncturelles (politique monétaire ou politique budgétaire et fiscale).
  • L’État peut intervenir par des politiques structurelles : règlementer certaines activités ou la concurrence, pour garantir l’innovation, soutenir l’investissement privé et la recherche par exemple, en défiscalisant certains revenus ou en accordant un régime fiscal favorable aux entreprises innovantes, construire des infrastructures publiques, subventionner certaines activités.

Les différents niveaux de l’intervention publique

  • Dans l’Union européenne, l’intervention publique peut se faire à plusieurs niveaux.
  • Les administrations publiques locales (APUL) reçoivent, avec la décentralisation, de plus en plus de compétences.
  • Les administrations de sécurité sociale (ASSO) : elles collectent les cotisations sociales et assurent le versement des prestations sociales.
  • Les administrations publiques centrales (APUC) : elles exercent toutes les compétences, sauf celles transférées aux collectivités locales et à l’Union européenne.
  • L’Union européenne (UE) exerce trois types de compétences : les compétences exclusives, les compétences partagées et les compétences d’appui.