La citoyenneté apparaît au moment de la Révolution française de 1789, qui visait à abolir la monarchie et à permettre aux individus de choisir leurs dirigeants et leurs représentants en votant.
La citoyenneté est principalement liée au droit de vote. Voter permet au citoyen d’agir concrètement au sein de la société : il peut exprimer son avis sur les représentants de la nation, ou en devenir un lui-même en étant candidat à une élection (on dit alors qu’il est éligible).
Lorsqu’un citoyen commet une infraction, une des sanctions possibles est l’inéligibilité, c’est-à-dire l’impossibilité d’être candidat à une élection.
Plus rarement, le référendum permet au citoyen de participer plus directement à la vie politique.
Les différents rôles du citoyen
Le civisme se traduit par une forte implication du citoyen auprès de l’État et de la collectivité. Au-delà du droit de l’exercice du droit de vote, le citoyen peut être membre d’un parti politique : on dit alors qu’il est militant.
Les citoyens peuvent agir au sein de la société en dehors du vote. Il s’agit alors d’un engagement personnel et souvent à caractère solidaire. Les citoyens peuvent fonder une association grâce à la loi de 1901 sur la liberté d’association.
Par exemple, Action contre la faim est reconnue comme une association d’utilité publique : l’État reconnaît qu’elle joue un rôle important pour l’ensemble de la société.
La civilité participe à la qualité de vie au sein de la société. C’est donc une attitude qui permet à tous les citoyens de mieux vivre ensemble. La civilité reste un ensemble d’actes volontaires et spontanés. Il s’agit d’une attitude individuelle.
Prenons l’exemple des transports en commun. Pour en faire un bon usage et garantir un climat agréable, chaque voyageur doit faire un effort. La politesse participe à développer ce bien-être.