Un agrosystème est créé à partir d’un écosystème initialement naturel et équilibré que la main de l’Homme a modifié.
La quantité importante de biomasse produite et son exportation déséquilibrent complètement l'agrosystème : il faut alors rajouter des intrants pour fertiliser le sol et supprimer toutes les espèces parasites.
Dans un agrosystème, il y a des exportations de la récolte : si ces pertes ne sont pas compensées par des engrais, le sol va s’épuiser et donnera des rendements de plus en plus faibles.
Un agrosystème repose sur deux principes : exporter la plus grande partie de la matière produite et rechercher le rendement maximum.
Pour optimiser le rendement agricole, l’Homme va utiliser différentes méthodes de culture :
le labour du sol ;
la rotation des cultures ;
la fertilisation ;
l’amendement.
Il est également nécessaire de prendre soin du sol et des plantes qui y sont cultivées, en luttant contre les éventuelles maladies. Pour cela, il existe :
l’utilisation des pesticides (fongicides, insecticides ou herbicides) ;
l’utilisation de microorganismes auxiliaires ;
l’utilisation de substances naturelles.
Les productions alimentaires
Dans un écosystème, un consommateur est un organisme hétérotrophe (incapable de produire de lui-même sa propre matière organique), qui se nourrit donc de producteurs primaires ou d'autres consommateurs.
Les producteurs primaires utilisent la photosynthèse à la surface de la Terre et créent de la biomasse à partir du CO2 et de la lumière solaire.
Dans les agrosystèmes, l’Homme privilégie le développement végétal afin d’augmenter la productivité à des fins alimentaires, industrielles ou énergétiques.
La monoculture induit une gêne pour la biodiversité et une perturbation des écosystèmes puisqu’elle induit l’excès d’une espèce par rapport aux autres.
Elle permet toutefois la production d’énormes quantités de denrées alimentaires à des prix abordables pour une population sans cesse croissante.
La polyculture est plus rentable : elle permet de jongler avec les aléas climatiques et les variations de prix.
Elle peut néanmoins induire un appauvrissement du sol et une gestion compliquée pour les agriculteurs.
Dans un agrosystème, chaque animal élevé pour la production de viande occupe la place de producteur secondaire dans la chaîne alimentaire. Il consomme des végétaux.
La production animale nécessite donc de grandes surfaces de culture afin de nourrir les bêtes.
L’élevage intensif s’est développé après la Seconde Guerre mondiale : pour optimiser les rendements, on augmente le nombre d’animaux sur la parcelle.
Elle tend donc à l’industrialisation.
Si l’élevage intensif est quantitatif, l’élevage extensif est qualitatif.
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