Evénement historique
Pacte de non-agression germano-soviétique – 23 août 1939
Contexte

Crédit photo : Josef Staline et Joachim Ribbentrop lors de la signature du traité de non-agression, auteur inconnu, 1939
©Bundesarchiv, Bild 183-H27337 / CC-BY-SA 3.0

  • Les accords de Munich de septembre 1938, signés par l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie, ont « sauvé la paix » en accordant à Hitler les Sudètes. Mais celui-ci, malgré ses promesses, continue son expansion.
  • La guerre semble imminente entre, d’un côté, la France et la Grande-Bretagne, et de l’autre, le Reich allemand. On ne sait alors pas encore quel rôle va jouer l’URSS, véritable pivot.
Déroulement

Le pacte de non agression germano-soviétique est signé le 23 août 1939 par Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères allemand, et son homologue soviétique Viatcheslav Molotov.

Les deux puissances conviennent de ne pas s’attaquer, que ce soit de manière directe ou indirecte. Si un des deux pays est attaqué, l’autre ne doit pas interférer dans ce conflit et doit assurer une position de neutralité.

La Pologne doit théoriquement être séparée en deux parties, une pour chaque camp, et les pays à l’est de celle-ci sont attribués à l’URSS, excepté la Lituanie, déclarée zone d’influence allemande.

Conséquences
  • Le partage de la Pologne a lieu après l’invasion des deux grandes puissances en septembre 1939.
  • Les territoires à l’est de la Pologne, ainsi que la partie orientale de celle-ci tombent sous le joug soviétique en 1940 : ils sont annexés par l’URSS.
  • L’Allemagne, elle, ne récupère que la partie ouest de la Pologne ainsi qu’un bout de la Lituanie.
  • Ce pacte permet à l’Allemagne de déplacer ses troupes sur le front de l’ouest, face à la France, en perspective du futur affrontement 10 jours plus tard et de l’invasion de mai 1940.
  • Ce n’est qu’en juin 1941 que le pacte est brisé, lorsqu’Hitler déclenche l’opération « Barbarossa » et attaque l’URSS.