Crédit image : Portrait d’Olympe de Gouges, Alexandre Kucharski, fin du XVIIIe siècle
Issue d’une famille modeste montalbanaise, Marie Gouze s’installe à Paris à la mort de son époux en 1766. Elle s’y fait connaître sous le pseudonyme Olympes de Gouges par ses écrits et combats politiques et s’engage dans une lutte contre toutes les injustices, principalement contre celles faites aux femmes et aux Noirs. Convaincue du rôle essentiel des femmes dans la vie politique, elle rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791), considéré comme l’acte de naissance du féminisme. Elle le dédie à Marie-Antoinette et y prône l’émancipation des femmes à travers l’égalité des sexes. Elle est l’une des premières féministes de l’histoire.
Affiliée aux Girondins, elle s’insurge contre la violence effectuée lors de l’instauration du nouveau régime en s’opposant ouvertement à Robespierre en 1793, notamment dans son affiche Les trois urnes ou le salut de la patrie. Elle est arrêtée le 20 juillet 1793, condamnée le 2 novembre puis guillotinée le jour suivant.
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