Période
XVIIe s. – XVIIIe s.
Définition
L’empirisme tient la sensibilité et l’expérience pour les seules sources possibles de connaissance.
Selon ce courant, la connaissance est donc fondée sur l’expérience sensible externe (les sensations) et interne (nos sentiments tels qu’ils sont vécus). L’empirisme refuse les idées innées, car si les idées sont issues des impressions sensibles, elles sont forcément acquises. Les idées sont les reflets des impressions. Par conséquent, les idées ne sont pas l’expression des choses mêmes. Hume théorise le concept d’association des idées : l’esprit a le pouvoir d’associer les idées simples aux idées complexes, opération à l’origine de tout raisonnement.
Pour les empiristes, le réel est multiple : on doit donc aller à sa rencontre par des expériences pour le découvrir. Il est illusoire de croire qu’on connaît tout par le simple fait de penser (concept principal de l’idéalisme). Pour l’empirisme, la vérité est liée au langage : c’est grâce au langage que l’esprit parvient aux idées générales. En effet, l’idée générale n’est pas à l’origine de la pensée, mais au contraire, en est sa fin.
Philosophes
Francis Bacon
Ludwig Wittgenstein
John Locke
David Hume
Mots clés
Expérience
Perception
Langage
Exemples
De la nature humaine 1640
Essai sur l’entendement humain 1689
Enquête sur l’entendement humain 1748