L’autobiographie : se raconter

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L’autobiographie : une introspection

  • La fonction des mémoires est de raconter la vie de l’auteur tout en mettant l’accent sur des événements historiques dont l’auteur a été témoin.
  • Dans les Mémoires d’outre-tombe, Chateaubriand évoque sa vie mais également les bouleversements politiques de son époque.
  • L’autobiographie allie le temps de la narration au temps de l’analyse : l’homme qui écrit est alors plus âgé et possède le recul nécessaire pour tirer les enseignements de son expérience.
  • Cependant, même si l’autobiographie semble tournée vers soi puisque l’auteur puise en lui-même la matière du récit, elle constitue également un partage.

L’autobiographie : un partage avec l’autre

  • Le journal se différencie des mémoires car il n’existe qu’un seul temps : temps de la narration et temps de l’action se confondent.
  • Le recul sur les événements relatés est moindre, ne laissant alors que très peu de temps à l’analyse pour se former.
  • Le journal d’Anne Frank est probablement l’exemple le plus célèbre de ce type de récit.
  • Anne Frank est une jeune juive allemande. Avec sa famille, elle quitte l’Allemagne nazie et se réfugie aux Pays-Bas. Ils resteront ainsi cachés deux ans avant d’être déportés dans un camp de concentration en 1944. Son père, seul survivant, décidera de publier son journal en 1947.
  • Le journal d’Anne Frank permet de mieux comprendre ce que pouvaient ressentir les juifs cachés durant la Seconde Guerre mondiale.
  • Le journal de la jeune fille livre les sentiments et les réactions d’une adolescente confrontée à l’horreur de l’Holocauste.
  • Le point de vue d’Anne Frank, par sa sensibilité, sa naïveté et sa fraîcheur contraste avec l’horreur de l’extermination des Juifs.