La conscience écologique

De la conscience écologique à la loi

  • Une crise écologique se produit quand le milieu biophysique d’un individu, d’une espèce vivante ou d’une population d’espèces vivantes évolue de façon défavorable à sa survie.
  • L’écologie définit trois facteurs :
  • le facteur environnemental ;
  • le facteur industriel ;
  • le facteur démographique.
  • Le Sommet de la Terre, en 1992, a inauguré une réflexion sur les mesures à prendre en faveur de l’environnement.
  • Cette prise de conscience a également eu des répercussions sur les domaines artistiques (Midnight Oil « Beds are burning »).
  • En France, cela s’est traduit par une Charte de l’environnement, texte à valeur constitutionnelle, en 2004, qui impose l’application :
  • du principe de prévention,
  • du principe de précaution,
  • et du principe dit du « pollueur-payeur ».
  • Il s’agit d’une tentative de conciliation entre économie et écologie.

Écologie profonde et écologie classique

  • L’écologie profonde, à l’inverse de l’écologie classique, défend la prédominance de l’écologie sur l’économie.
  • Elle défend la valeur propre des êtres vivants et de la nature, valeur détachée de l’utilité que nous pouvons en avoir.
  • L’écologie classique propose des alternatives au développement humain tout en conservant l’idée que la satisfaction des besoins humains doit être une priorité, considérant la nature et le vivant comme des ressources.
  • Entre écologie classique et écologie profonde, on retrouve la scission entre anthropocentrisme et biocentrisme.
  • Luc Ferry, dans Le Nouvel Ordre écologique, distingue trois types d’écologie :
  • l’écologie du mouvement environnementaliste ;
  • l’écologie utilitariste, ;
  • l’écologie profonde.
  • Selon lui, l’écologie profonde repose sur une mythologisation contemporaine de la nature et des bases idéologiques extrêmes, radicales et totalitaires.

La notion d’effondrement (collapse)

  • Selon Jared Diamond, il existe différents facteurs du déclin et de la disparition d’une société.
  • Le facteur écologique existe bien, mais il relève autant de la façon dont les problèmes liés à l’environnement ont été pris en charge qu’à ces problèmes eux-mêmes.
  • Il dégage 5 facteurs significatifs dans les effondrements :
  • les dommages environnementaux,
  • le changement climatique,
  • les voisins hostiles,
  • les partenaires commerciaux amicaux,
  • et les réponses apportées par une société à ses problèmes environnementaux.
  • Diamond insiste sur la prépondérance du cinquième facteur, celui « des réactions d’une société face à ses problèmes », quels qu’ils soient.