Exercices La fin de l’industrie
Entrainement
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« Le Coq sportif décide de délocaliser une grande partie de ses productions à l’étranger, en Tunisie et en Corée du Sud pour rester compétitive selon le directeur. […]
Les machines sont mises en lumière mais pas un mot sur les ex 500 salariés et en particulier les ouvrières qui ont elles aussi ont participé à la renommé et au développement du Coq. Je me souviens de Marie et Alice, repasseuses, en sueur les période d’été. Je suis toujours étonnée quand je repense à la dextérité, l’assurance de Jacqueline matelassant les maillots de rugby avec sa piqueuse 2 aiguilles et la ouatine, alors que Marie claire, Ginette traçaient des losanges, montaient des collerettes ou les cols en un temps record, Marie France, Michel coupaient leurs piles de pièces avec leur scie circulaire… enfin tout un savoir faire humain ignoré, des pans de vie effacés. »Ginette Triché, La Dépêche de l’Aube, n° 1098, octobre 2010
À quoi sont liées les délocalisations ?
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« Lorsque la guerre du Kippour commença, on évoqua vaguement dans notre gouvernement la possibilité d’un embargo pétrolier… Le 16 octobre, l’OPEP abandonna la lente augmentation des prix pétroliers au profit d’une hausse brutale. Par une initiative sans précédent, et sans aucune discussion avec les consommateurs, six États du Golfe relevèrent unilatéralement de 70 % le prix affiché du pétrole – de 3,01 à 5,12 dollars. Le 18 octobre, l’Arabie saoudite annonça qu’elle irait au-delà du quota convenu en réduisant son extraction de 10 % jusqu’à ce que les conditions arabes sur le Moyen-Orient soient satisfaites. Ces baisses de production, quel que fût leur but politique, soutinrent la hausse de prix et jetèrent les bases d’augmentation encore plus dramatiques… Réunis à Téhéran les 22 et 23 décembre, les ministres de l’OPEP firent passer le prix du pétrole de 5,12 à 11,65 dollars le baril – un relèvement de 128 %, en plus de la hausse d’octobre de 70 % : en l’espace de deux mois, le prix du pétrole avait augmenté de 387 %. Il est maintenant évident que cette décision fut un des tournants de l’histoire de ce siècle. […] C’était un coup colossal frappant balance des paiements, croissance économique, emploi, stabilité des prix et cohésion sociale. La décision de Téhéran coûta également aux pays en voie de développement plus que l’intégralité des programmes d’aide étrangère que leur accordaient les démocraties industrielles. […] Tous les pays concernés, y compris les producteurs eux-mêmes, durent affronter des changements véritablement sismiques de leurs structures intérieures. »
Henri Kissinger1, Les Années orageuses, 1982
Pourquoi les pays arabes membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) décident-ils d’augmenter le prix du baril ?
Évaluation
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Quelle est la conséquence de la fin des accords de Breton Woods ?