La poésie lyrique et amoureuse de l'Antiquité à nos jours

Définition et formes de la poésie

Le lyrisme

  • Le mot « lyrisme » vient du nom de l’instrument de musique, la lyre. Cette dernière est le symbole du poète depuis l’Antiquité.
  • À l’origine, la poésie était chantée ou déclamée et accompagnée de musique, le lyrisme s’appliquait à tout ce qui pouvait être chanté.
  • À partir du XIXe siècle et jusqu’à aujourd’hui, le sens du mot « lyrisme » est lié à l’expression des sentiments personnels.

Les formes de la poésie amoureuse

  • Il existe différentes formes de poèmes qui se prêtent au langage amoureux :
  • le sonnet : une des formes fixes les plus couramments utilisées au XVIe et au XIXe siècle. Il est constitué de deux quatrains suivis de deux tercets, en alexandrins. Il existe aussi une strophe de 2 vers que l’on appelle le distique, une de 5 vers appelée le quintil ou encore une de six vers appelée le sizain ;
  • le rondeau : forme fixé héritée du Moyen Âge et construite sur deux rimes et composé de 15, 13 ou 12 vers répartis en strophes).
  • D’autres formes de poèmes existent mais ne relèvent pas de formes fixes :
  • la chanson ;
  • le poème en prose.

Les thèmes de la poésie amoureuse

  • La louange : le poète peut faire le portrait de sa belle et en faire la louange.
  • La rencontre amoureuse : le poète partage avec le lecteur un instant unique en racontant comment il est tombé amoureux.
  • La déclaration d’amour : le poète avoue, à travers son poème, l’intensité de son amour. Le lecteur peut ainsi s’identifier au poète.

Les procédés d’écriture

  • L’utilisation de la première personne du singulier : elle permet de repérer que le poète livre des sentiments personnels. Le poète s’adresse quelquefois directement à la personne aimée.
  • Le champ lexical des sentiments amoureux peut être relevé, ou le champ lexical de la beauté de l’être aimé.
  • Les figures de style :
  • une comparaison ou une métaphore permet notamment de comparer la femme aimée à quelque chose de sublime ou de beau.
  • Une allitération ou une assonance peut suggérer par exemple la douceur de la femme grâce à l’emploi des sons en « m » ou en « l ».