Exercices Les principales figures de style
Prépare-toi à progresser en Français avec ces exercices niveau 3ème : "Les principales figures de style". Conçu pour renforcer les notions clés vues en cours, cet entraînement te permet de t’exercer à ton rythme. Idéal pour réviser efficacement et gagner en confiance. À toi de jouer !
Entrainement
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Quel est le nom des figures utilisées dans les phrases ci-dessous ?
- a. « Incroyable, insensé, inimaginable, fabuleux, fantastique ! On ne sait plus ce qu’il faut dire, crier, hurler pour exprimer la réalité : on est Champion du Monde ! » (Le Parisien, 13 juillet 1998)
- b. Mais ceci est une entreprise suicidaire !
- c. Ce n’est plus une chasse à courre ; c’est un véritable carnage !
- d. « Petite, ronde de partout, grasse à lard, avec des doigts bouffis, étranglés aux phalanges, pareils à des chapelets de courtes saucisses […] Boule de Suif […] faisait plaisir à voir. » (Maupassant)
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Les phrases ci-dessous renferment des figures de styles de ressemblance. Indiquez les phrases qui renferment une figure de comparaison et relevez l’outil de comparaison.
- a. « Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie. » (A. De Lamartine)
- b. « les flots, le long du bord glissent, vertes couleuvres » (V. Hugo)
- c. « Et le Temps m’engloutit, minute par minute » (C. Baudelaire)
- d. « Grands bois, vous m’effrayez comme des cathédrales » (C. Baudelaire)
- e. « Jardins vous ressemblez à des manchons de loutre, à des mouchoirs de dentelle » (L. Aragon)
- f. « Ma seule étoile est morte » (G. de Nerval)
Évaluation
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L’ennemi
Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.Voilà que j’ai touché l’automne des idées,
Et qu’il faut employer la pelle et le râteau
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux.Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?Ô douleur ! Ô douleur ! Le temps mange la vie,
Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croit et se fortifie !Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857
Relevez une antithèse dans la première strophe.