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Boris Vian
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Auteur

Biographie

Crédit photo : photomaton, Archives de la Cohérie Boris Vian
©Archives de la Cohérie Boris Vian

Boris Vian naît dans une famille aimante qui le couve en raison de sa santé fragile. Il va au lycée Condorcet puis entre à l’École centrale en 1939. Devenu ingénieur, il préfère pourtant fréquenter les clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés où se rassemblent tous les artistes et intellectuels du moment : Sartre, Queneau, De Beauvoir, Juliette Gréco, Miles Davis… Il y joue de la trompette et s’y fait connaître.

Boris Vian a porté plusieurs casquettes durant sa courte vie : écrivain et poète, parolier et chanteur, critique et musicien de jazz, ou encore acteur, peintre, scénariste… C’est un artiste complet. Avec Queneau et Jarry, il est membre du « Collège pataphysique » : ils se livrent à des expérimentations cocasses.

Il meurt en 1959 d’une crise cardiaque, à l’âge de 39 ans, alors qu’il assiste à la première de l’adaptation de son roman J’irai cracher sur vos tombes, dont il n’était pas ravi.

1920 - 1959

Statut

Écrivain

Parolier

Chanteur

Acteur

Musicien

Critique

Peintre

Scénariste

Genres

Roman

Poésie

Chanson

Bibliographie sélective

J’irai cracher sur vos tombes 1946

L’Écume des jours 1947

L’Herbe rouge 1950

L’Arrache-cœur 1953

Œuvre

Son premier roman célèbre, J’irai cracher sur vos tombes, est publié en 1946 sous le pseudonyme de Vernon Sullivan. Le livre fait scandale : Vian est condamné en 1949 pour outrage aux bonnes mœurs. Il écrit d’autres romans noirs et policiers : Les morts ont tous la même peau, Et on tuera tous les affreux, Elles se rendent pas compte. Il écrit également une centaine de chansons dont la plus connue est Le Déserteur (1954).

Dans ses romans, Vian utilise une langue inédite empreinte d’humour grinçant, de provocation et d’imagination délirante. L’Écume des jours (1947), L’Automne à Pékin (1947), L’Herbe rouge (1950) en témoignent. L’artiste aime l’absurde et s’amuse à inventer des mots et des univers.

Citations

« Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun. »

L'Écume des jours 1947

« Je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai. »

L'Écume des jours 1947

« Il vaut mieux être déçu que d'espérer dans le vague. »

L'Herbe rouge 1950

« On ne reste pas parce qu'on aime certaines personnes ; on s'en va parce qu'on en déteste d'autres. Il n'y a que le moche qui vous fasse agir. »

L’Arrache-cœur 1953