Philosophe
Cicéron
Biographie

Crédit image : Bertel Thorvaldsen, vers 1800
Crédit photo : Louis le Grand, 2007

Cicéron naît en 106 av. J.-C. Il est élu consul en 63 av. J.-C. et devient un homme célèbre suite à différentes affaires judiciaires, notamment contre Catilina (qui cherche à devenir consul par un coup d’État) en 63 av. J.-C. Celle-ci provoque aussi sa chute politique, puisqu’il est accusé d’avoir condamné illégalement des conjurateurs partisans de Catilina. Il est contraint à l’exil en 58 av. J.-C.

Il retourne à Rome un an après et reprend alors sa carrière judiciaire et politique. À la mort de César, l’État se déchire entre Octave (futur empereur Auguste) et Marc-Antoine. Cicéron s’oppose à ce dernier et entreprend une série de discours contre lui : les Philippiques. La politique d’alors fera que, Cicéron ayant perdu sa protection en la personne d’Octave, Marc-Antoine le fait assassiner en 43 av. J.-C.

Bibliographie sélective

De l’orateur - (55 av. J.-C.)
De la République - (54 av. J.-C.)
Des lois - (52 av. J.-C.)
De la nature des dieux - (45 av. J.-C.)

Œuvre

Les réflexions de Cicéron se concentrent autour de la politique et de la philosophie. Il a notamment jeté les bases de ce qui sera plus tard l’humanisme, pour lequel l’accès à la culture doit être universel et l’Homme placé au cœur de la pensée. Il poursuit aussi le travail sur les idées philosophiques de ses prédécesseurs : platoniciens, stoïciens ou encore sceptiques. L’œuvre de Cicéron se compose de traités, de discours et de correspondances. Si le point de vue de Cicéron biaise son témoignage historique, il fait néanmoins preuve d’une importante qualité oratoire et d’une réflexion poussée sur la justice et la politique.

Citations

« Le visage est le miroir de l’âme. »

« […] donc la justice n’attend ni récompense ni salaire. C’est pour elle-même qu’on la recherche. Il en est ainsi de toutes les vertus. »

« La culture de l’âme, c’est la philosophie : c’est elle qui extirpe radicalement les vices, met les âmes en état de recevoir les semences et, pour ainsi dire, sème ce qui, une fois développé, jettera la plus abondante des récoltes. »