Philosophe
Gottfried Wilhelm Leibniz
Biographie

Crédit image : Andreas Scheits, vers 1703

Leibniz naît en 1646 à Leipzig. Après un baccalauréat en philosophie, il entre à l’université de droit et en sort doctorant en 1666. Il part ensuite à Mayence, où il est nommé conseiller à la chancellerie. Il est envoyé en mission diplomatique à Paris en 1672 et y rencontre de nombreux savants.

Après le droit, il consacre ses recherches aux mathématiques et met en place ce qui sera le calcul infinitésimal. Il se rend notamment à Londres où il travaille avec Newton sur ces questions. Il est ensuite nommé bibliothécaire à la maison de Hanovre au Brunswick-Lunebourg, dont il cherchera à retracer l’histoire. Il fonde à Berlin l’Académie royale des sciences de Prusse. Reconnu mondialement et nommé baron, il décède en 1716.

Bibliographie sélective

Discours de métaphysique - (1686)
Nouveaux essais sur l’entendement humain - (1704)
Essais de théodicée - (1710)
Monadologie - (1714)

Œuvre

Le génie de Leibniz s’est consacré à divers sujets comme le droit, les mathématiques (qu’il a révolutionné), la diplomatie ou encore la philosophie. Ses œuvres sont donc nombreuses et écrites dans différentes langues (latin, allemand, français). Pour Leibniz, la réalité est composée de substances individuelles qu’il appelle « monades ». Chaque monade porte en soi à la fois sa substance et celle de l’univers qui la contient, c’est ce que Leibniz exprime à travers son concept d’harmonie préétablie. Ce concept l’amène donc ensuite à établir que ce monde est le meilleur des mondes possibles puisqu’il est le fruit de cette harmonie. Il ne faut pas cependant prendre cette idée comme l’expression d’un optimisme irréfléchi.

Citations

« Rien n’est nécessaire dont l’opposé est possible. »

« Le présent est gros de l’avenir ; le futur se pourrait lire dans le passé. »

« L’inquiétude qu’un homme ressent en lui-même par l’absence d’une chose qui lui donnerait du plaisir si elle était présente, c’est ce qu’on nomme désir. »