Scientifique
Laplace
Biographie

Pierre-Simon de Laplace est un mathématicien et physicien français qui naît le 23 mars 1749 à Baumont-en-Auge en France. Il effectue sa scolarité au collège de Beaumont puis étudie les mathématiques à l’université de Caen. Appuyé par d’Alembert, il devient professeur de mathématiques en 1769 à l’École Royale militaire de Paris.

Il est ensuite nommé membre de l’Académie des Sciences en 1773, puis devient examinateur du corps de l’artillerie en 1785.

Laplace devient professeur de mathématiques à l’École Normale en 1794, puis examinateur à Polytechnique.

Il entre au Sénat en 1799, et devient Vice-Président du Sénat en 1803, Chevalier de la Légion d’Honneur en 1805 et Comte d’Empire en 1806.

Il se rallie à Louis XVIII en 1814 en votant pour la déchéance de l’Empereur et devient en 1807 Marquis et Pair de France.

Laplace entre à l’Académie Française en 1816 puis en devient le président en 1817. Il décède le 5 mars 1827 à Paris.

Bibliographie sélective

Traité de mécanique céleste - (1799-1825)
Théorie analytique des probabilités - (1812)

Œuvre

Laplace est l’un des scientifiques les plus influents de l’époque napoléonienne. Il contribue à l’avancée scientifique en mathématiques, en physique mais également en astronomie.

Il dédie une partie de sa vie à l’émergence de la théorie des probabilités qu’il explicite dans son traité publié en 1812. Il y formule la probabilité que l’origine des mouvements du système solaire soit la même. Il formule aussi la démonstration des lois limites d’une probabilité variable en augmentant indéfiniment le nombre des observations.

En physique, Laplace établit la formule des transformations adiabatiques d’un gaz et l’utilise pour exprimer la vitesse de propagation du son.

En astronomie, il contribue à la mécanique céleste en travaillant avec Lagrange sur les mouvements des corps. Il établit l’hypothèse de la nébuleuse qui propose l’idée d’une création du système solaire à partir d’un gaz incandescent tournant sur lui même. Il est le premier à concevoir l’existence des trous noirs.