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Madame de Sévigné
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Auteur

Biographie

Crédit image : Claude Lefèbvre, 1665
Crédit photo : RMN

Orpheline, Marie De Rabutin-Chantal est élevée par son grand-père, puis par son oncle. Elle reçoit une bonne éducation : elle étudie entre autre le latin et l’italien. C’est en 1644 qu’elle épouse le marquis de Sévigné et qu’elle commence à fréquenter le salon de Rambouillet. Son mari est tué lors d’un duel, et elle devient donc veuve à seulement 25 ans, avec deux enfants : Françoise-Marguerite et Charles.

Sa fille épouse le comte de Grignan en 1669 et s’installe en Provence. La séparation est douloureuse et c’est à partir de cette époque que commence la correspondance de Madame de Sévigné. Pendant plus de trente ans, elle écrit à sa fille plusieurs lettres par semaine. Elle meurt à Grignan, lors de l’un de ses séjours près d’elle.

1626 - 1696

Statut

Écrivain

Genres

Lettre

Bibliographie sélective

Lettres 1725 (posthume)

Œuvre

C’est en 1725, soit près de trente ans après la mort de Madame de Sévigné, que ses lettres sont publiées pour la première fois. Cette première édition est constituée de près de trente lettres. L’année suivante, deux autres éditions voient le jour, puis, quelques années plus tard encore, c’est la petite-fille de Madame de Sévigné qui décide de publier la correspondance de sa grand-mère. Plus de 614 lettres sont alors publiées entre 1734 et 1737, et près de 775 en 1754. Autant dire que la correspondance de Madame de Sévigné est prospère. Il y a donc plus de mille lettres connues, mais la question de l’authenticité se pose vraiment, car des lettres ont été réécrites et modifiées.

Ces lettres, adressées à sa fille mais aussi à d’autres correspondants, sont en quelque sorte le témoin d’une époque. On peut y suivre tous les évènements qui se passent à la cour, mais aussi en Province. Elle évoque l’amour bien entendu, l’amitié, la mort, la religion… Ce sont des lettres qui n’étaient pas, à l’origine, destinées à devenir des œuvres littéraires.

Citations

« La vraie mesure du mérite du cœur, c'est sa capacité d'aimer. »

Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 9 mars 1672

Lettres 1725 (posthume)

« Rien n'est aussi bon que d'avoir une bonne et belle âme : on la voit en toute chose comme au travers d'un cœur de cristal. »

Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 9 septembre 1675

Lettres 1725 (posthume)

« Les femmes ont permission d’être faibles, et elles se servent sans scrupule de ce privilège. »

Lettre au comte de Bussy-Rabutin, le 23 octobre 1683

Lettres 1725 (posthume)

« Le temps vole et m'emporte malgré moi ; j'ai beau vouloir le retenir, c'est lui qui m'entraîne »

Lettre au comte de Bussy-Rabutin, le 12 juillet 1691

Lettres 1725 (posthume)