Auteur
Marcel Proust
Biographie

Crédit photo : Otto Wegener, 1895

Né à Paris, Marcel Proust est le fils d’un grand médecin et professeur en médecine. Asthmatique et d’une sensibilité maladive, il passe tout de même une enfance heureuse. Il éprouve pour sa mère une adoration sans borne. Il suit ses études au lycée Condorcet, et obtient une licence de lettres en 1895. Mondain, il fréquente les salons, organise des dîners chez lui avec ses amis aristocrates, et fréquente les hôtels de Normandie. La fortune de ses parents lui facilite ainsi la vie. Après la mort de son père en 1903 et celle de sa mère en 1905, Proust trouve refuge dans sa chambre qu’il a tapissée de liège pour être dans un silence total.

En 1919, Proust obtient le prix Goncourt et est fait chevalier de la Légion d’honneur. Il meurt d’une bronchite mal soignée en 1922.

Bibliographie sélective

Les Plaisirs et les Jours - (1896)
À la recherche du temps perdu - (1913-1927)
Pastiches et Mélanges - (1919)
Jean Santeuil - (1952 (posthume))

Œuvre

Proust publie en 1896 un recueil de poèmes en prose et de nouvelles, Les Plaisirs et les Jours, mal reçu par la critique. En 1895, il débute la rédaction d’un roman, laissé inachevé, qui sera publié après la mort sa mort, en 1952, et prendra pour titre le nom du personnage principal : Jean Santeuil. En 1900, Proust prend la décision de traduire l’œuvre de John Ruskin.

Après la mort de ses parents, il débute la rédaction de son œuvre principale, À la recherche du temps perdu. Les sept tomes seront publiés entre 1913 et 1927 : Du côté de chez Swann, À l’ombre des jeunes filles en fleurs (prix Goncourt), Le Côté de Guermantes, Sodome et Gomorrhe, La Prisonnière, Albertine disparue, Le Temps retrouvé.

Citations

« Les paradoxes d'aujourd'hui sont les préjugés de demain. »
Les Plaisirs et les Jours , 1896

« Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : “Je m’endors.” »
Du côté de chez Swann , 1913

« Le bonheur est dans l’amour un état anormal. »
À l’ombre des jeunes filles en fleurs , 1919

« Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination ! »
Albertine disparue , 1923