Création de la première locomotive à vapeur en 1804.
L’industrialisation implique une accélération des activités industrielles et une évolution des modes de production.
C’est le temps des usines, dans lesquels les ouvriers travaillent sur des machines qui fonctionnent d’abord à la vapeur, puis, à partir des années 1880, à l’électricité.
Dans les villes, les usines se concentrent dans des zones appelées quartiers industriels. Les campagnes, quant à elles, sont modernisées et mécanisées.
Les villes minières apparaissent.
On dit du XIXe siècle qu’il est le siècle du charbon.
Les ouvriers qui travaillent dans les usines sont souvent d’anciens travailleurs du monde agricole venus tenter leur chance en ville. Ils constituent la masse des prolétaires.
L’exode rural est l’une des principales conséquences de l’industrialisation du XIXe siècle.
Les ouvriers s’opposent aux bourgeois (propriétaires). Ces derniers concentrent richesse, influence et prestige.
Les idées nouvelles et leur expression sociale
Avec l’industrialisation, la société reste donc très inégalitaire. Le XIXe siècle voit la naissance et la diffusion de nouvelles idées politiques et économiques. Deux d’entre elles s’opposent radicalement :
le libéralisme,
et le socialisme.
Le libéralisme est l’idéologie dominante du XIXe siècle. Il repose sur les théories d’Adam Smith. Les bourgeois y sont globalement favorables.
Les socialistes contestent le système libéral qu’ils nomment aussi le capitalisme. L’un des courants le plus radical du socialisme est le communisme. Karl Marx en est le principal penseur.
Le XIXe siècle est traversé par de nombreuses révoltes et insurrections sociales, souvent réprimées dans la violence.
Malgré tout, l’État entend les revendications ouvrières et le droit social progresse.
En 1841, le travail des enfants de moins de huit ans est interdit.