L’objectif est d’unifier la nation en formant des individus alphabétisés, des citoyen·ne·s responsables et des travailleur·se·s efficaces.
Toutefois, pour la majorité des élèves à cette époque, la scolarisation s’arrête à la fin de la primaire, l’élite seule poursuit les études.
Les progrès techniques du XXe siècle favorisent l’enrichissement de la population et imposent un allongement de l’instruction.
La massification scolaire s’accélère.
En France, le sursaut de massification scolaire du XXe siècle s’explique aussi en partie par le baby-boom et l’École rendue obligatoire jusqu’ 16 ans.
La massification scolaire, au cours des années 1950-1960, a permis d’accroître le niveau de formation et donc de qualification de la main d’œuvre.
Depuis les années 1950, le nombre de bachelier·ère·s a considérablement augmenté et la poursuite des études dans l’enseignement supérieur s’est développée.
Quelles ambitions pour l’École ?
L’École permet une triple intégration des individus :
intégration professionnelle ;
intégration à la collectivité ;
intégration culturelle (à la Nation).
L’École cherche à jouer un double rôle dans l’instruction et la socialisation des individus, de façon à faciliter leur intégration dans la société.
Outre ce rôle d’intégration, l’École aspire à l’égalité des chances.
La démocratisation scolaire désigne, au XXe siècle, un accès renforcé à l’enseignement pour une part importante de la population française. Elle est ainsi censée gommer les différences et les inégalités d’origine sociale.
On distingue au sein de ce phénomène :
la démocratisation « quantitative » ;
de la démocratisation « qualitative ».
La démocratisation quantitative est l’élargissement de l’accès à des études de plus en plus longues, pour un nombre et une part de plus en plus importante de la jeunesse.
La démocratisation qualitative est l’affaiblissement du lien entre l’origine sociale d’un élève et son parcours scolaire.
On mesure l’ampleur d’une démocratisation qualitative par l’évolution des écarts de réussite ou des différences de cursus selon l’origine sociale des élèves.
Si la massification scolaire a eu un effet mécanique de démocratisation qualitative on constate néanmoins la persistance d’une démocratisation ségrégative, puisque toutes les voies de scolarisation n’accueillent pas dans les mêmes proportions les élèves d’origine sociale différentes.
La massification n’est donc pas un critère suffisant pour parler de démocratisation de l’École.
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