La Terre dans l'Univers

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La Terre dans le système solaire

  • Dans l’Antiquité, on conçoit la Terre comme un point fixe au centre de l’Univers et du système solaire : c’est le modèle géocentrique.
  • Dans cette représentation, les saisons et l’alternance des jours et des nuits résultent ainsi de mouvements extérieurs à la Terre, qui est immobile.
  • La théorie du géocentrisme est liée à une conception philosophique de l’univers.
  • Pendant des siècles, science et philosophie sont deux aspects d’un même discours.
  • Selon la représentation aristotélicienne de l’univers, les planètes et le Soleil tournent autour de la Terre sur des orbites parfaitement circulaires, ce qui traduit une recherche de perfection et d’harmonie sur les plans esthétique et philosophique.
  • Pour expliquer les apparentes anomalies, les savants imaginent un système très complexe de sphères en mouvement, faisant ainsi en sorte que la théorie géocentrique coïncide avec les observations faites à l’époque.
  • Le modèle de Ptolémée, tout en se fondant sur la représentation d’Aristote, révise certaines trajectoires des astres.
  • Au Moyen Âge, les astronomes musulmans réalisent de nombreux progrès en effectuant des observations plus précises et en apportant des ajustements au modèle de Ptolémée. L’hypothèse du mouvement de la Terre est même envisagée.
  • Au XVIe siècle, Nicolas Copernic retravaille le modèle de Ptolémée pour élaborer un modèle héliocentrique :
  • la Terre perd sa position centrale et son caractère exceptionnel en étant relayée au même rang que les autres planètes ;
  • la Terre est aussi animée d’un double mouvement de rotation.
  • La théorie de l’héliocentrisme une véritable révolution scientifique, ce renversement de la représentation du monde étant alors au cœur de longues controverses. La construction du savoir scientifique se fait par l’émancipation progressive et difficile de la science par rapport à la tutelle religieuse.

La Terre et la Lune

  • La Lune est un objet de curiosité dont l’observation a été motivée par sa proximité avec la Terre.
  • Les peuples anciens associe les phases de la Lune à des interprétations magiques ou divines.
  • La Lune tourne selon une orbite quasi-circulaire autour de la Terre et sa révolution autour de notre planète dure 27,5 jours.
  • Les phases de la Lune sont liées aux différentes positions de celle-ci par rapport au Soleil et à la Terre. Ces positions changeant quotidiennement, les phases lunaires changent donc aussi d’un jour sur l’autre.
  • La lunaison débute par la phase de nouvelle lune et dure environ 29 jours.
  • Les connaissances sur la Lune évoluent au fil des siècles et des avancées scientifiques :
  • dès l’Antiquité, Thalès met en évidence le fait que la Lune ne produit pas sa lumière propre mais reflète celle du Soleil ;
  • au XVIIe siècle, Galilée observe les reliefs et cratères à la surface de la Lune ;
  • à la même époque, Kepler définit le concept de satellite et l’applique à la Lune qui change ainsi de statut dans le système solaire.
  • Au XIXe siècle émerge la théorie du bombardement météoritique dans les « premiers temps » de la formation du système solaire pour expliquer les cratères lunaires.
  • À la fin de la Seconde Guerre mondiale, une véritable course à la Lune est lancée.
  • La face cachée de la Lune fût observée pour la première fois en 1959 par la sonde russe Luna 3, puis plus tard par la sonde américaine Luna Orbiter. La première observation humaine eut lieu en 1968, lors de la mission Apollo 8.
  • La période de la rotation de la Lune est égale à sa période de révolution (27,5 jours). Ce synchronisme des périodes de révolution et de rotation explique pourquoi l’observateur terrestre voit toujours la même face lunaire.
  • En 1969, la mission Apollo 11 concrétise un rêve en permettant à Neil Armstrong et Buzz Aldrin de fouler le sol lunaire pour la première fois.