Exercices Le détroit de Malacca et le golfe arabo-persique : des points de passage au cœur de la mondialisation
Prépare-toi à progresser en Géographie avec ces exercices niveau Terminale : "Le détroit de Malacca et le golfe arabo-persique : des points de passage au cœur de la mondialisation". Conçu pour renforcer les notions clés vues en cours, cet entraînement te permet de t’exercer à ton rythme. Idéal pour réviser efficacement et gagner en confiance. À toi de jouer !
Entrainement
Évaluation
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Introduction du dossier :
Le golfe Arabo-Persique couvre une superficie de 251 000 km2 (soit presque la moitié de la France métropolitaine). Il est entouré de huit pays et constitue une zone de contact entre deux aires de civilisations, comme son nom l’indique (aire perse et aire arabe). Étroit, peu profond et relié à l’océan Indien par le stratégique détroit d’Ormuz, il est riche en ressources, principalement des hydrocarbures très convoités ; ce qui est une source de tensions entre pays riverains et un enjeu mondial pour l’approvisionnement des grandes puissances économiques (États-Unis, Chine, Japon, Europe).
Document 1 : Le golfe Arabo-Persique : au cœur des enjeux contemporains
Visionner la vidéo du cours, de 05:12 à 08:40
Document 2 : Les États riverains du golfe Arabo-Persique
Document 3 : Des hydrocarbures très exploités
Document 4 : Une région stratégique
Plusieurs parties du monde dépendent des hydrocarbures de la région. La garantie d’une libre-circulation maritime est donc vitale pour elles, alors même que la région est géopolitiquement instable.
« Si une région du monde mérite l’adjectif “stratégique“, c’est bien le golfe Arabo-Persique. Pour plusieurs raisons. Et d’abord la richesse de son sous-sol en pétrole et en gaz. Les pays du Golfe possèdent 60 % des réserves pétrolières et 40 % de celles de gaz de la planète. Ils produisent 30 % du pétrole et 12 % du gaz mondial. Si bien que les hydrocarbures représentent 30 % à 40 % de leur produit intérieur brut (PIB) — mais jusqu’à 80 % des revenus de l’État en Arabie saoudite. Qui plus est, la région fournit plus de 10 % des besoins des Etats-Unis et près de 80 % de ceux du Japon. Production, réserves, revenus, mais aussi transport : unique voie de passage maritime entre le Golfe et l’océan Indien, le détroit d’Ormuz voit passer chaque année 90 % du pétrole produit par la région, un quart du ravitaillement énergétique des États occidentaux et un tiers de celui de l’Europe. Auxquels s’ajoutent les oléoducs, eux aussi “sensibles“. On imagine donc sans mal les conséquences qu’aurait une fermeture du détroit […] »
Extrait d’un article de Akram Belkaïd et Dominique Vidal, « Stratégique », Le Monde Diplomatique, 2016
Document 5 : Abu Dhabi, la capitale des Émirats Arabes Unis
Panorama d’Abu Dhabi, 27 mars 2013 © Fritz Da Cat (CC BY-SA 3.0)
Document 6 : Les présences militaires autour du détroit d’Ormuz
Le détroit est sous la responsabilité de l’Oman, des Émirats Arabes Unis et de l’Iran. C’est la seule voie de sortie maritime pour plusieurs pays. L’Iran menace régulièrement d’en bloquer l’accès pour protester contre les sanctions économiques1 qui la frappent. Les États-Unis, soutenus par leurs alliés régionaux maintiennent une présence armée permanente.
1. En particulier parce qu’elle est soupçonnée de vouloir se munir de l’arme atomique, l’Iran est sanctionnée à l’initiative des États-Unis.
QUESTION
Où se situent les principaux gisements de gaz naturel ? Quel État semble particulièrement bien pourvu ? Que permet l’exploitation de ces gisements pour les États de la région ? (docs n°1, 2 et 4)