On différencie progrès techniquement possible et progrès moralement souhaitable.
Heidegger, a défini conceptuellement les limites de la technique.
Selon lui, la production de la technique moderne est une « provocation » (action par lequel on somme la nature de livrer ce qu’elle ne livre pas d’elle-même).
Cela pose le problème du rapport de l’être humain à la nature, qui ne la considère alors plus que sous l’angle des ressources qu’il peut en tirer.
Technique et responsabilité
Dans Le Principe responsabilité, Hans Jonas avance que nous devons protéger notre propre espèce en suspendant l’usage des technologies qui comportent un risque de nous détruire ou de nous altérer.
Sa méthode est la suivante : si plusieurs conséquences nuisibles sont possibles eu égard à l’utilisation d’une technologie, alors il faut prendre des décisions selon l’hypothèse du pire scénario.
Il prône une éthique universelle, mais également intemporelle, qui se projette sur l’avenir collectif de l’espèce humaine.
Le principe de précaution recommande la suspension d’une découverte en cours s’il l’on n’est pas certains qu’elle n’entraînera pas d’effets nuisible, à moyen et long terme.
L’heuristique de la peur recommande de considérer la peur comme le signe, l’indice d’une menace à considérer et à traiter.
La convivialité de la technologie
Ivan Illich utilise méthode peirastique, et démontre notamment que la voiture va en réalité plus lentement que la bicyclette grâce à la notion de « vitesse généralisée ».
Selon Illich, l’industrie en général est marquée du sceau de la contre-productivité.
Il propose l’alternative de la « convivialité », c’est-à-dire un retour à des outils conviviaux, par opposition aux machines.
L’être humain se sert librement des outils, tandis qu'il devient servile devant la machine.
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