Le fantasme de la toute-puissance humaine

La critique de la technique

  • On différencie progrès techniquement possible et progrès moralement souhaitable.
  • Heidegger, a défini conceptuellement les limites de la technique.
  • Selon lui, la production de la technique moderne est une « provocation » (action par lequel on somme la nature de livrer ce qu’elle ne livre pas d’elle-même).
  • Cela pose le problème du rapport de l’être humain à la nature, qui ne la considère alors plus que sous l’angle des ressources qu’il peut en tirer.

Technique et responsabilité

  • Dans Le Principe responsabilité, Hans Jonas avance que nous devons protéger notre propre espèce en suspendant l’usage des technologies qui comportent un risque de nous détruire ou de nous altérer.
  • Sa méthode est la suivante : si plusieurs conséquences nuisibles sont possibles eu égard à l’utilisation d’une technologie, alors il faut prendre des décisions selon l’hypothèse du pire scénario.
  • Il prône une éthique universelle, mais également intemporelle, qui se projette sur l’avenir collectif de l’espèce humaine.
  • Le principe de précaution recommande la suspension d’une découverte en cours s’il l’on n’est pas certains qu’elle n’entraînera pas d’effets nuisible, à moyen et long terme.
  • L’heuristique de la peur recommande de considérer la peur comme le signe, l’indice d’une menace à considérer et à traiter.

La convivialité de la technologie

  • Ivan Illich utilise méthode peirastique, et démontre notamment que la voiture va en réalité plus lentement que la bicyclette grâce à la notion de « vitesse généralisée ».
  • Selon Illich, l’industrie en général est marquée du sceau de la contre-productivité.
  • Il propose l’alternative de la « convivialité », c’est-à-dire un retour à des outils conviviaux, par opposition aux machines.
  • L’être humain se sert librement des outils, tandis qu'il devient servile devant la machine.