Les caractéristiques de la puissance à l’échelle internationale aujourd’hui

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Les fondements et caractéristiques des puissances

  • On désigne par le terme de « puissance » un État qui jouit de certains atouts et d’une certaine influence au niveau mondial dans un ou plusieurs domaines.
    La caractérisation de la puissance d’un État dépend alors du ou des critères qu’il mobilise : puissance militaire, politique, culturelle, économique, démographique…
  • Un État puissant dispose de 4 types de capacités :
  • la capacité de faire (liberté d’action dans ses propres décisions) ;
  • la capacité de ne pas faire (liberté d’action dans ses propres décisions) ;
  • la capacité de faire faire (influence sur les décisions des autres) ;
  • la capacité d’empêcher de faire (influence sur la capacité d’action des autres).
  • Il existe 3 principales stratégies d’expression de la puissance d’un État :
  • le hard power, ou puissance dure, qui consiste à imposer sa volonté par la force ou la contrainte, en mobilisant notamment des arguments militaires, mais aussi économiques ;
  • Le soft power, ou puissance douce, qui consiste à imposer sa volonté de façon moins directe, en influençant le comportement des autres, par l’intermédiaires d’arguments de séduction, comme les moyens culturels, idéologiques ou économiques ;
  • le smart power, ou puissance intelligente, qui combine des stratégies de hard power (fermeté) et de soft power (diplomatie).
  • La force militaire est un critère traditionnel de la puissance d’un point de vue historique. Mais la puissance des États modernes mobilise en réalité des critères plus variés et des stratégies parfois plus subtiles.

L’ordre mondial : dynamique des puissances

  • Sur la scène internationale, la dynamique des puissances évolue. Les puissances passent par 3 grandes phrases :
  • l’essor ;
  • l’apogée ;
  • le déclin.
  • Les dynamiques des puissances internationales évoluent au fil du temps et la hiérarchie des puissances n’est pas figée. La puissance n’est jamais acquise et une forte mobilisation est nécessaire pour conserver ce statut.
  • Au XIXe siècle, l’Empire britannique domine l’ordre mondial. Son territoire est étendu, il est le pionnier de l’industrialisation, il domine les mers et les échanges économiques internationaux.
  • Au XXe siècle, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’ordre mondial devient bipolaire. Il est dominé par deux superpuissances antagonistes qui influencent les relations internationales : les États-Unis et l’URSS.
    Mais suite à l’effondrement de l’URSS en 1991, les États-Unis deviennent une hyperpuissance. Leur hégémonie s’exerce dans la plupart des domaines (militaire, économique, technologique, diplomatique, culturel…) et se traduit également par une politique interventionniste (rôle de « gendarmes du monde »).
  • Au XXIe siècle, la toute puissance américaine est progressivement remise en question par la montée de nouvelles puissances, comme la Chine. Même si les États-Unis dominent toujours l’ordre mondial, leur puissance est de plus en plus contestée et la question se pose d’une transition vers un nouvel ordre mondial multipolaire.