Les espaces productifs en recomposition

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Les logiques d’implantation des espaces productifs

  • Le XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle sont des périodes de fort exode rural dans les pays développés : les villes deviennent des espaces de consommation.
  • Grâce aux progrès techniques, de meilleurs rendements dans l’agriculture et des innovations dans les procédés de fabrication sont possibles. Les industries s’implantent alors dans les périphéries des agglomérations.
  • Avec la mondialisation, les entreprises se livrent depuis les années 1980 à une concurrence de plus en plus forte.
  • La plupart des entreprises productives des pays développés ont délocalisé leur production vers des pays à main-d’œuvre bon marché.
  • Les logiques d’implantation sont principalement liées au coût de la main-d’œuvre, mais il existe d’autres avantages comparatifs (accessibilité, équipements, législation, etc.).
  • L’accessibilité des territoires est une priorité pour répondre aux nouvelles logiques de production, comme les flux tendus ou la NDIT.
  • L’importance des transports s’est accrue : les territoires privilégiés sont ceux qui sont les mieux connectés.

Les dynamiques des espaces productifs

  • Les espaces industriels ont connu de profondes mutations ces vingt dernières années. Auparavant concentrés à proximité des gisements de matières premières, puis des grandes villes ou dans des zones industrielles, ils sont aujourd’hui disséminés sur un territoire plus vaste.
  • Les espaces productifs sont face à de nouveaux enjeux :
  • pour les espaces productifs agricoles : l’agrobusiness, l’agriculture vivrière et/ou commerciale ;
  • pour les espaces productifs industriels : les ZIP ou les ZES ;
  • pour les espaces productifs liés aux services : le tourisme.
  • Dans les pays développés sont apparus des territoires de l’innovation qui ont remplacé les espaces industriels anciens.
  • Les activités dominantes sont la recherche et le développement, et l’innovation dans les technologies de pointe.
  • Exemples : la Silicon Valley aux États-Unis ou Bangalore en Inde.

Les acteurs de la production de richesses

  • Les acteurs non étatiques contribuent à la production de richesses et ils sont nombreux :
  • les entreprises multinationales sont les acteurs les plus puissants : elles peuvent peser sur les localisations et le développement des espaces productifs ;
  • les organisations syndicales et les ONG jouent le rôle de garde-fou contre les excès de la mondialisation ;
  • le niveau de qualification, le nombre et l’efficacité des employés ont un impact sur la production.
  • Pour attirer les entreprises, les États peuvent fournir des terrains, construire ou développer des équipements ou revoir leur législation pour qu’elle soit plus avantageuse ou attractive.
  • Certains États établissent entre eux des accords bilatéraux pour favoriser les échanges.
  • D’autres vont plus loin en étant eux-mêmes acteurs et en possédant tout (ou une partie) de certaines entreprises jugées stratégiques.