Exercices Les politiques des États face à la crise mondiale
Prépare-toi à progresser en Histoire avec ces exercices niveau Terminale : "Les politiques des États face à la crise mondiale". Conçu pour renforcer les notions clés vues en cours, cet entraînement te permet de t’exercer à ton rythme. Idéal pour réviser efficacement et gagner en confiance. À toi de jouer !
Entrainement
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Document : Une affiche hostile aux mesures édictées par le Front populaire
Luis, Un Pays qui ne peut plus exporter est voué à la faillite, 1936, lithographie en couleurs, 120 × 80 cm, © Ville de Paris/Bibliothèque Forney, droits réservés
En 1936, les candidats de la droite aux élections législatives furent nombreux à employer cette affiche à des fins de propagande électorale. Adressée aux ouvriers, elle était destinée à les dissuader de voter pour le Front populaire.
Identifiez le document et replacez-le dans son contexte historique.
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Document 1 : L’évolution du taux de chômage aux États-Unis pendant la Grande Dépression
Pendant la Grande Dépression, le taux de chômage aux États-Unis s’est élevé jusqu’à 25 % de la population active : un record dans l’histoire économique américaine.
Présentez le document 1 puis indiquez comment a évolué le chômage aux États-Unis pendant la Grande Dépression.
Évaluation
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Document : Photographie d’une chaîne de montage d’avions militaires en Allemagne en 1938
© Bundesarchiv, Bild 146-1980-003-31 / CC BY-SA 3.0
Dès son accession au pouvoir, Hitler, rompant avec les traités, met en œuvre un plan massif de modernisation et de réarmement de l’Allemagne au prétexte de lutter contre le chômage et les effets de la crise.
Présentez et décrivez le document.
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Introduction du dossier :
À la suite de la manifestation des ligues d’extrême droite à Paris, le 6 février 1934, les partis de gauche (Parti communiste, SFIO [ancêtre du Parti socialiste] et radicaux) s’allient en vue des élections législatives de 1936. Vainqueurs des élections, les partis membres du Front populaire (à l’exception du Parti communiste, qui soutient le gouvernement sans y entrer) forment un gouvernement réformateur (notamment dans le domaine social) sous la direction de Léon Blum. Encouragés par cette victoire politique, les syndicats appellent les ouvriers à la grève. Le 7 juin 1936, représentants syndicaux et patronaux signent les accords de Matignon sous l’égide du gouvernement. Ces accords permettent des avancées sociales et économiques, comme l’augmentation des salaires ou la semaine de 40 heures.
Document 1 : Biographie de Léon Blum (1872-1950)
Président de la SFIO à partir du congrès de Tours en 1920, il est l’un des artisans de la création du Front populaire. Président du Conseil de juin 1936 à juin 1937 et de mars à avril 1938, son gouvernement permet de grandes avancées sociales : les congés payés, la semaine de 40 heures, les conventions collectives, la création de la SNCF… Déporté pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient président du gouvernement provisoire à la Libération.
Document 2 : Allocution radiodiffusée de Léon Blum pour annoncer la constitution du gouvernement de Front populaire le 5 juin 1936
« Le gouvernement de Front populaire est constitué […].
Le gouvernement se présentera dès demain devant les Chambres. Dès aujourd’hui, il veut prendre contact avec le pays. Son programme est le programme de Front populaire. Parmi les projets dont il annoncera le dépôt immédiat et qu’il demandera aux deux Chambres de voter avant leur séparation figurent : la semaine de quarante heures ; les contrats collectifs ; les congés payés. C’est-à-dire les principales réformes réclamées par le monde ouvrier.
Il est donc résolu à agir avec décision et rapidité, pour les travailleurs de la terre comme pour les travailleurs des usines. Il fera tout son devoir. Il ne manquera à aucun des engagements qu’il a pris. Mais sa force réside avant tout dans la confiance qu’a mise en lui le peuple de France, et il en réclame aujourd’hui le témoignage aux millions d’électeurs qui l’ont porté au pouvoir.
L’action du gouvernement, pour être efficace, doit s’exercer dans la sécurité publique. Elle serait paralysée par toute atteinte à l’ordre, par toute interruption dans les services vitaux de la nation. Toute panique, toute confusion servirait les desseins obscurs des adversaires du Front populaire, dont certains guettent déjà leur revanche.
Le gouvernement demande donc aux travailleurs de s’en remettre à la loi pour celles de leurs revendications qui doivent être réglées par la loi, de poursuivre les autres dans le calme, la dignité et la discipline. Il demande au patronat d’examiner ces revendications dans un large esprit d’équité. […] La victoire des 26 avril et 3 mai reçoit aujourd’hui sa pleine consécration. Un grand avenir s’ouvre devant la démocratie française. Je l’adjure, comme chef du gouvernement, de s’y engager avec cette force tranquille qui est la garantie de victoires nouvelles. »Appel radiodiffusé de Léon Blum (1872-1850) le 5 juin 1936 pour annoncer la formation du gouvernement qu’il préside suite à la victoire du Front populaire aux élections législatives de mai 1936
Remarque : Le gouvernement de Léon Blum est le premier à intégrer des femmes (exemple : Suzanne Lacore est nommée sous-secrétaire d’État chargée de la protection de l’enfance).
Document 3 : Extraits des accords de Matignon
Les accords de Matignon sont des accords signés dans la nuit du 7 au 8 juin 1936 à l’hôtel de Matignon entre les représentants du patronat, la Confédération générale du travail (CGT) et l’État à l’hôtel de Matignon. Ils mettent fin aux grèves initiées après la victoire du Front populaire aux élections législatives de mai 1936.
Art. 3. L’observation des lois s’imposant à tous les citoyens, les employeurs reconnaissent la liberté d’opinion, ainsi que le droit pour les travailleurs d’adhérer librement et d’appartenir à un syndicat professionnel constitué en vertu du livre III du Code du travail. Les employeurs s’engagent à ne pas prendre en considération le fait d’appartenir ou de ne pas appartenir à un syndicat pour arrêter leurs décisions en ce qui concerne l’embauchage ou le congédiement. […]
Art. 4. Les salaires réels pratiqués pour tous les ouvriers à la date du 25 mai 1936 seront, du jour de la reprise du travail, rajustés suivant une échelle décroissante commençant à 15 % pour les salaires les moins élevés pour arriver à 7 % pour les salaires les plus élevés. […]
Art. 5. En dehors des cas particuliers déjà réglés par la loi, dans chaque établissement comprenant plus de dix ouvriers, après accord entre organisations syndicales, ou, à défaut, entre les intéressés, il sera institué deux ou plusieurs délégués ouvriers selon l’importance de l’établissement. Ces délégués ont qualité pour présenter à la direction les réclamations individuelles qui n’auraient pas été directement satisfaites, visant l’application des lois, décrets, règlements du Code du travail, des tarifs de salaires, et des mesures d’hygiène et de sécurité. […]
Document 4 : Une affiche de propagande contre le Front populaire en 1936
Il s’agit d’une affiche de propagande anticommuniste du Centre de propagande des Républicains nationaux, organisation politique française de la droite modérée, qui avait pour but de fournir un soutien logistique aux parlementaires de droite afin de les aider à remporter les élections. Au premier plan, sont représentés Marcel Cachin du PCF (en haut à gauche), Édouard Herriot, président du Parti radical (au centre à gauche) et Léon Blum pour la SFIO (en bas à gauche). L’affiche dénonce la prétendue manipulation du Front populaire par l’URSS.
Document 5 : Extraits du discours prononcé par Léon Blum le 6 septembre 1936 à la fête commémorative de la République au stade de Luna Park
Le 17 juillet 1936, le général Franco dirige une tentative de coup d’état contre le gouvernement de Frente popular en Espagne ouvrant une période de guerre civile jusqu’en 1939. Dans un premier temps favorable à un soutien de la France au gouvernement espagnol, Blum doit rapidement faire machine arrière, non seulement du fait de la violente opposition de la droite et de l’extrême droite à son projet mais également des réticences de ses alliés radicaux et du Royaume-Uni. Il décide finalement de proposer aux puissances européennes, dont l’Allemagne nazie et l’Italie, une convention internationale de neutralité, qualifiée par le journaliste William Shirer d’une « des plus scandaleuses farces diplomatiques jouées en Europe entre les deux guerres » étant donné que nul n’ignorait que cette convention ne serait pas respectée.
« Demandez-vous aussi qui peut fournir dans le secret, par la concentration des pouvoirs dans la même main, par l’intensité des armements, par le potentiel industriel, comme on dit ; demandez-vous aussi qui peut s’assurer l’avantage dans une telle concurrence. Demandez-vous cela ! Une fois la concurrence des armements installée, car elle est fatale dans cette hypothèse, elle ne restera jamais unilatérale. Une fois la concurrence des armements installée, sur le sol espagnol, quelles peuvent être les conséquences pour l’Europe entière, cela dans la situation d’aujourd’hui ? […]
Ne vous étonnez pas si nous sommes venus à cette idée. La solution, ce qui permettrait peut-être à la fois d’assurer le salut de l’Espagne et le salut de la paix, c’est la conclusion d’une convention internationale par laquelle toutes les puissances s’engageraient, non pas à la neutralité – il ne s’agit pas de ce mot qui n’a rien à faire en l’espèce – mais à l’abstention, en ce qui concerne les livraisons d’armes, et s’engageraient à interdire l’exportation en Espagne du matériel de guerre. »QUESTION
Quelles sont les principales mesures du programme porté par le Front populaire ? Quels sont les principaux soutiens et les principales oppositions à ce programme ? (doc. 1, 2 et 4)
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Introduction du dossier :
En 1929, les économies des pays sud-américains sont principalement dépendantes d’exportations de matières premières (cuivre pour le Chili, produits agricoles pour le Brésil, sucre pour Cuba, etc.). La crise entraîne une chute drastique des exportations de ces produits et fragilise l’économie de ces pays, favorisant l’arrivée au pouvoir de dirigeants autoritaires, comme Getulio Vargas au Brésil. Entre 1929 et 1933, l’Argentine, le Brésil, Cuba, l’Équateur, le Guatemala, Panama, le Pérou, le Salvador et le Vénézuela sont victimes de coups d’État ou de tentatives de coups d’État.
Document 1 : Les conséquences de la crise de 1929 en Amérique du Sud
Les conséquences économiques de la crise de 1929 sur les pays d’Amérique latine sont à la fois économiques et politiques. Il faut savoir que les monnaies des pays d’Amérique latine sont rattachées aux monnaies de leurs principaux partenaires commerciaux.
Document 2 : Les effets de la crise économique en Amérique du Sud décrits par un journaliste
« Une autre particularité […] est le fait que la plupart des pays de l’Amérique latine ne fournissent qu’un, deux ou trois produits au commerce d’exportation : 71 % des exportations du Brésil consistent en café, 77 % de celles de la Bolivie en étain, 77 % de celles de Cuba en sucre, 70 % de celles du Chili en nitrate ; si l’on prend le nitrate et le cuivre combinés, la proportion pour ce dernier pays s’élève à 83 % des exportations […].
La chute des exportations [et des prix], la diminution des revenus publics ont augmenté les difficultés dans lesquelles se trouve le gouvernement pour l’obtention des fonds nécessaires à couvrir ses dépenses et à assurer le service de la dette publique. De nombreux ouvriers engagés pour l’exécution des travaux projetés durent être renvoyés. Il en fut de même pour ceux qui se trouvaient occupés à la production des articles formant la base même du commerce d’exportation ; d’où dépression, chute des salaires et chômage. Tous les événements malheureux relatés plus haut entraînèrent un mécontentement économique et politique général […]. Les pays de l’Amérique latine passèrent par une période extrêmement difficile. Les revenus tombèrent à un niveau très bas […]. Au cours de ces deux dernières années, des révolutions éclatèrent dans neuf pays de l’Amérique latine. Certains gouvernements y semblent d’ailleurs encore peu stables. »Extrait de « L’Amérique latine dans la dépression économique mondiale », Le Temps, 25 août 1931
Document 3 : Soupes populaires au Chili en 1932 pour alimenter les sans-emplois
Entre 1929 et 1932, l’économie du Chili, extrêmement dépendante de l’exportation de produits miniers, est particulièrement impactée par la crise. Le PIB du pays chute de moitié, entraînant l’explosion du chômage et une très forte instabilité politique qui se matérialise par plusieurs tentatives de coups d’État.
Document 4 : Une affiche de propagande de l’Estado Novo en 1940 mettant en scène le président Getulio Vargas
Le 10 novembre 1937, Getulio Vargas instaure un régime dictatorial au Brésil connu sous le nom d’Estado Novo. Surnommé le « Père des pauvres » en raison des mesures sociales qu’il adopte, Vargas met sur pied un régime politique hybride, alliant autoritarisme1 et protectionnisme au sein duquel la propagande2 jouait un rôle clé.
Traduction du texte de l’affiche : « Nous devons réagir à temps contre l’indifférence envers les principes moraux, contre les habitudes de l’intellectualisme paresseux et parasitaire, contre les tendances clivantes, infiltrées de multiples façons dans les jeunes esprits responsables de l’avenir de la Nation ».1. L’autoritarisme est le caractère autoritaire, arbitraire d’un pouvoir politique qui veut imposer à la société et aux citoyens son idéologie et la toute-puissance de l’État. 2. La propagande est l’action de diffuser, de propager, de faire connaître et de faire admettre une doctrine, une idée, une théorie politique. Son but est d’influencer l’opinion publique.
Document 5 : La nationalisation du secteur pétrolier au Mexique par Lázaro Cárdenas en 1938 vue par un organe de presse français
Regard est un magazine ouvertement antilibéral fondé par des sympathisants du Parti communiste français. Les réformes du président Cárdenas (redistribution des terres, nationalisations) pour partie inspirées du communisme, sont donc décrites avec bienveillance par Griffole.
« Le Mexique est un des grands producteurs de pétrole. […] En 1937, le pays a produit 6 964 000 tonnes de pétrole, ce qui le plaça au 7e rang dans le monde. Ce pétrole était exploité par 17 compagnies étrangères, britanniques, néerlandaises ou américaines, qui avalent engagé là plus du tiers des capitaux investis dans toute l’industrie mexicaine. […]
Depuis quelques années, les conflits étaient fréquents entre les compagnies, d’une part, et de l’autre, le gouvernement mexicain et surtout les ouvriers du pétrole, fortement organisés. Ces conflits se manifestèrent par des grèves visant surtout à l’amélioration des conditions de travail et à l’augmentation des salaires […]. En mars 1937, un conflit plus violent que les précédents éclata, les compagnies refusant aux ouvriers le bénéfice de la semaine de 40 h et les congés payés, des augmentations de salaires et le paiement, en cas de renvoi, d’une indemnité égale à un trimestre de salaire. […] Sous la pression de la Fédération des ouvriers du pétrole […], le président de la République, Lazaro Cardenas, se décida à agir et à décréter, le 18 mars dernier, l’expropriation des compagnies pétrolières étrangères ; cette mesure était légale puisque, constitutionnellement, le sol du Mexique est propriété nationale et qu’en aucun cas le sous-sol et les cours d’eau ne peuvent être considérés comme propriétés privées ; de plus, les concessionnaires, qu’ils soient mexicains ou étrangers, s’étaient engagés à se soumettre aux lois du pays. Bref, un coup sérieux était porté aux trusts1 du pétrole […] ; le décret de déchéance prévoyait l’octroi d’une indemnité compensatrice, payable en espèces et dans les dix ans. Le 19 mars, le drapeau mexicain fut arboré sur les entreprises pétrolières, au grand enthousiasme du peuple. »Griffole L., Regards, 12 mai 1938
1. Un trust est un ensemble de plusieurs entreprises regroupées sous une direction unique et qui exercent une influence importante sur un secteur ou une partie de l’économie.
QUESTION
Comment la crise économique de 1929 se diffuse-t-elle aux pays d’Amérique latine ? Montrez qu’elle se manifeste très durement dans certains pays. (doc. 1, 2 et 3)
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Introduction du dossier :
C’est en 1932, lors de la campagne électorale pour la présidence des États-Unis qui l’oppose au président sortant Herbert Hoover que Franklin Delano Roosevelt, candidat démocrate, emploie pour la première fois l’expression de « New Deal ». Dès son élection, en 1933, il met en œuvre cette politique interventionniste pour lutter contre la Grande Dépression et sortir le pays de la crise. Il jette ainsi les bases d’un État-providence aux États-Unis. Néanmoins, en dépit de sa notoriété, le New Deal peut être considéré comme un hapax (c’est-à-dire un événement singulier qui ne s’est pas réitéré) dans l’histoire américaine. C’est du moins ainsi que l’historien Jefferson Cowie le qualifie, puisqu’il n’a jamais abouti à la mise en place d’un véritable État-providence ou même à une rupture avec le libéralisme économique aux États-Unis.
Document 1 : Le président Roosevelt, entouré de ses conseillers, signe le décret instituant la sécurité sociale aux États-Unis le 14 août 1935
La loi instituant la sécurité sociale aux États-Unis (Social Security Act) avait pour objectif d’apporter une aide financière aux retraités, aux chômeurs, aux veuves et aux orphelins.
Document 2 : Extrait du discours d’investiture du président Roosevelt le 4 mars 1933
« Les prix sont tombés à des niveaux inimaginables ; les impôts ont augmenté ; […] les feuilles mortes des entreprises industrielles jonchent partout le sol ; les fermiers ne trouvent plus de marchés pour leurs produits, et pour des milliers de familles l’épargne de plusieurs années s’est évaporée. Plus important, une foule de citoyens sans emploi doit résoudre le terrible problème de sa survie, et à peu près autant triment pour un salaire misérable. […] L’étendue de cette remise en état dépend de l’intensité avec laquelle nous ferons valoir des valeurs sociales plus précieuses que le seul profit matériel. […] Cette nation a besoin d’action, d’action tout de suite.
Notre première tâche, la plus importante, est de remettre les gens au travail. […] Cela peut être accompli en partie par un recrutement direct du gouvernement, en traitant le problème comme nous traiterions l’urgence d’une guerre, mais en accomplissant dans le même temps, grâce à ces emplois, les grands projets dont nous avons besoin pour stimuler et réorganiser l’utilisation de nos immenses ressources naturelles. […] Oui, la tâche peut être soutenue par des efforts précis en vue d’élever les valeurs des produits agricoles, et en conséquence le pouvoir d’acheter les productions de nos villes. […] Elle peut être soutenue par l’unification des activités de secours qui aujourd’hui sont souvent éparpillées, peu économiques et inégales. Elle peut être soutenue par une planification nationale et une supervision de toutes les formes de transports et de communications ainsi que d’autres équipements qui ont définitivement un caractère public. Il y a de nombreuses manières de la soutenir, mais se contenter d’en parler n’en fera jamais partie. »
Discours d’investiture de Roosevelt, 4 mars 1933
Document 3 : Un chômage persistant durant la Grande Dépression
Durant la Grande Dépression, les agences de placement étaient prises d’assaut quotidiennement par des milliers de sans-emplois qui espéraient décrocher un travail au moins temporaire.
Document 4 : Une affiche de promotion du Civilian Conservation Corps réalisée vers 1935
Le Civilian Conservation Corps est un programme créé par l’administration Roosevelt dans le cadre du New Deal afin de donner du travail aux jeunes chômeurs américains pendant la Grande Dépression. Entre 1933 et 1942, le programme permet l’embauche pour une durée de 6 à 24 mois de 2 millions de jeunes hommes de 18 à 25 ans affectés à des travaux de reboisement, de restauration de bâtiments historiques ou à la construction d’infrastructures.
QUESTION
Quelle est la situation économique des États-Unis lors de l’arrivée au pouvoir de Roosevelt en 1933 ? (doc. 2 et 3)