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Essais, Michel de Montaigne
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Fiche de lecture

Contexte

Au XVIe siècle, les guerres de religions divisent la France, avec, notamment, le sanglant massacre des protestants le 24 août 1572, jour de la fameuse Saint-Barthélemy. La même année, Montaigne commence à écrire ses Essais qui seront l’œuvre de sa vie, puisqu’il va les poursuivre pendant plus de trente ans, jusqu’à sa mort.

Montaigne fait paraître d’abord ses deux premiers livres des Essais en 1580. Huit ans plus tard paraît son troisième et dernier livre.

Cette œuvre est devenue depuis longtemps universelle, en remettant à jour la philosophie de Socrate, « se connaître soi-même », d’une manière novatrice par le genre de l’essai. Cette démarche expérimentale ouvre pour l’auteur sur un double dialogue, à la fois avec le lecteur et avec lui-même.

Michel de Montaigne

1580

Essais

Genre

Essai

Thèmes

L’essai philosophique : Le genre de l’essai est créé par Montaigne, qui le définit comme un exercice du jugement sur tous les sujets qui peuvent spontanément traverser l’esprit. Le début de l’œuvre est caractérisé par un questionnement soutenu, qui s’estompe peu à peu au profit de raisonnements et de confidences.

L’Humaniste : L’œuvre s’inscrit pleinement dans la veine humaniste, de par sa démarche philosophique, ses éloges à la Nature et son attachement à l’Antiquité.
L’Humaniste est un homme pacifiste qui « croit en l’homme », et lui délivre des conseils pour mieux vivre.

L’autobiographie : Même si les Essais ne sont pas autobiographiques en tant que tels, ils en portent la trace dans le texte où le « moi » est au centre de la question, en tant qu’objet de la connaissance.

L’éducation et la lecture : Montaigne souhaite susciter chez son lecteur, comme sur lui-même, l’exercice de l’esprit critique confronté aux jugements et aux opinions, souvent erronés. Le meilleur moyen de s’éduquer demeure le voyage.

Résumé

Les Essais sont composés en trois livres rassemblant cent sept chapitres en tout, abordant des thématiques très variées, l’auteur voulant apprendre à mieux se connaître.

Le livre I (57 chapitres) aborde des réflexions à propos de la mort, l’amitié, l’éducation et la solitude.

Le livre II (37 chapitres) se concentre, par une approche plus biographique, sur le suicide, la cruauté, les relations familiales, la maladie et la littérature.

Le livre III (13 chapitres), qui paraît plus tard, énumère des réflexions philosophiques.

Livre I – 57 chapitres

1- Par divers moyens on arrive à pareille fin

Montaigne s’interroge sur les comportements humains qui lui paraissent diversifiés. En effet, afin de gagner le pardon d’autrui, on recourt tantôt à la pitié, tantôt à la bravoure. L’homme est imprévisible.

2- De la tristesse

La tristesse est un sentiment commun qui nous déstabilise. Les émotions intenses, quand elles nous envahissent, submergent l’âme et l’étouffe.

3- Nos affections s’emportent au-delà de nous

L’Homme se projette d’abord dans l’avenir et oublie le présent. Il devrait apprendre à se « connaître lui-même » et suivre l’enseignement de Socrate.

4- Comment l’âme décharge ses passions sur des objets faux quand les vrais lui défaillent

On exprime une émotion spontanément, même en l’absence de celui qui l’a causé.

5- Si le chef d’une place doit sortir pour parlementer

Comment négocier avec l’ennemi, comment lui faire confiance alors qu’une ruse est probable ?

6- L’heure des parlements

Poursuivant sa réflexion, Montaigne pense qu’il faut de toute façon tenter la négociation et rester loyal.

7- Que l’intention juge nos actions

L’Homme ne maîtrise pas toujours la portée de ses actes, il faut donc le juger sur ses intentions.

8- De l’oisiveté

Pour se structurer, un esprit a besoin de se consacrer à une activité. Sans l’écriture, l’esprit de Montaigne serait désordonné.

9- Des menteurs

Les bons menteurs ont une très bonne mémoire pour pouvoir rester cohérent. Montaigne avoue avoir une mauvaise mémoire et, de fait, pardonne aisément.

10- Du parler prompt ou tardif

La parole spontanée et la parole préméditée sont deux façons de s’exprimer. L’une semble influencer, l’autre juge.

11- Des pronostications

Revenant aux hommes qui préfèrent regarder en direction du futur, Montaigne estime que les pronostications et prophéties obscurcissent le jugement.

12- De la constance

Être constant permet de supporter les maux inévitables et de s’y exposer.

13- Cérémonie de l’entrevue des rois

Comment bien se conduire ? En invitant un souverain ou en lui rendant visite ? La politesse est indispensable pour vivre avec autrui.

14- Que le goût des biens et des maux dépend en bonne partie de l’opinion que nous en avons

Le mal absolu n’existe pas car le mal dépend de la perception de chacun. Il peut être conçu comme la souffrance ou bien comme la pauvreté.

15- On est puni pour s’opiniâtrer à une place sans raison

Une vertu, le courage, peut se transformer en vice, l’insistance. À défendre une place militaire submergée par l’ennemi, on en ressort puni.

16- De la punition de la couardise

Comme déjà énoncé, on juge avant tout l’intention d’un acte. En conséquence, on pardonne plus facilement la faiblesse plutôt que la méchanceté. Les lâches sont en outre punis par la honte, ce qui explique les indulgences qui leur sont faites.

17- Un trait de quelques ambassadeurs

Les ambassadeurs ont parfois tendance à affabuler dans leurs récits. Ils devraient parler de leur expérience personnelle.

18- De la peur

La peur paralyse mais peut amener aussi à des actions irrationnelles.

19- Qu’il ne faut juger de notre heure qu’après la mort

La mort est le jugement dernier de l’existence. Certains, coupables par la vie qu’ils ont menés, ne parviennent à se racheter.

20- Que philosopher, c’est apprendre à mourir

Une vie pleinement menée ne dépend pas du temps passé à l’endurer, de l’âge, mais des actes, de son usage.

21- De la force de l’imagination

La force de l’imagination est grande au point que le corps malade peut guérir sous l’influence de l’esprit.

22- Le profit de l’un est dommage de l’autre

« Le bonheur des uns dépend du malheur des autres », c’est une loi immuable.

23- De la coutume et de ne changer aisément une loi reçu

Les habitudes s’insinuent durablement dans le quotidien de l’Homme et il ne peut s’en défaire. Les coutumes transmettent des habitudes qui sont arbitraire et génèrent des absurdités. Ce qui n’empêche pas le philosophe de les percevoir.

24- Divers événements de même conseil

Sous l’effet du hasard, la même intention engendre des conséquences différentes.

25- Du pédantisme

Un pédant ne fait que tenter de singer ses maîtres, sans jamais développer un esprit critique. Pour réellement apprendre, il faut donc développer son esprit critique.

26- De l’institution des enfants

Montaigne donne des recommandations pour éduquer les enfants (intellectuellement, moralement et physiquement) en suscitant leur désir et en évitant la punition.

27- C’est folie de rapporter le vrai et le faux à notre suffisance

La crédulité et l’incrédulité sont toutes deux des défauts.

28- De l’amitié

L’amitié est la forme de relation humaine qui sied le plus à Montaigne, qui partageait une amitié profonde avec de La Boétie, car les parties se choisissent mutuellement en toute liberté.

29- Vingt-neuf sonnet d’Étienne de La Boétie

À partir de 1588, il a fait retirer ces sonnets, dont il reste une page blanche.

30- De la modération

Une vertu peut se transformer en vice si elle est pratiquée dans l’excès.

31- Des cannibales

Les autres peuples nous prouvent que le jugement est une valeur très relative. Des étrangers peuvent à leur tour trouver choquante notre société.

32- Qu’il faut sobrement se mêler de juger les ordonnances divines

On ne peut prévenir les desseins de Dieu. Ceux qui prétendent le contraire sont des charlatans qui usent de la crédulité et l’ignorance des hommes.

33- De fuir les voluptés au prix de la vie

Montaigne s’interroge sur le suicide et ses raisons.

34- La fortune se rencontre souvent au train de la raison

« Le hasard fait bien les choses » et souvent mieux que l’Homme lui-même.

35- D’un défaut de nos polices

Ce qui manque à notre société, par exemple, le troc.

36- De l’usage de se vêtir

Les vêtements sont purement culturels, la nature ne nous contraint pas à en porter.

37- Du jeune Caton

Montaigne réhabilite Caton.

38- Comme nous pleurons et rions d’une même chose

Le vainqueur peut pleurer le vaincu. Nos émotions sont paradoxales.

39- De la solitude

On dit que l’homme est fait pour vivre en groupe. Mais il est indispensable « d’être à soi », de s’isoler pour se recueillir avec soi-même.

40- Considération sur Cicéron

Critique de l’orateur et de sa vanité.

41- De ne communiquer sa gloire

Beaucoup d’hommes se félicitent d’une gloire conquise par les autres.

42- De l’inégalité qui est entre nous

L’auteur expose plusieurs sortes d’inégalités qui poussent l’homme à envier le prince. Mais leur vie n’a rien d’enviable en réalité.

43- Des lois somptuaires

Le fait d’afficher sa richesse par les habits que l’on porte génère de l’envie entre les hommes.

44- Du dormir

Le sommeil et le courage vont de pair malgré les apparences, les héros de l’Antiquité dormaient.

45- De la bataille de Dreux

La stratégie militaire exige de perdre des soldats.

46- Des noms

Le nom propre ne confère pas l’identité individuelle ; on a tort de s’attacher aux noms.

47- De l’incertitude de notre jugement

Les conséquences des décisions que nous prenons dépendent du hasard.

48- Des destriers

Montaigne rend compte du rôle important des chevaux dans l’Histoire.

49- Des coutumes anciennes

Les peuples jugent les autres peuples à travers leur culture. Pourtant la culture, comme le montre l’évolution des sociétés, est très relative.

50- De Démocrite et Héraclite

Il faut rester curieux. Héraclite est le bon exemple du récit, lui qui s’interrogeait sur condition humaine.

51- De la vanité des paroles

La rhétorique propose un style pompeux.

52- De la parcimonie des Anciens

Évocation d’Homère et Caton, humbles et vivants du nécessaire.

53- D’un mot de César

César s’étonnait de l’esprit humain, s’intéressait au complexe plutôt qu’aux choses simples.

54- Des vaines subtilités

En revenant sur les rhéteurs, Montaigne préfère la simplicité à la complication

55- Des senteurs

L’odorat influe sur notre moral.

56- Des prières

L’auteur oppose la prière réclamant à la prière honorant.

57- De l’âge

Les anciens doivent céder la place aux jeunes, qui sont l’avenir.

Livre II – 37 chapitres

1- De l’inconstance de nos actions

Les hommes sont ardus à juger car ils changent selon les circonstances.

2- De l’ivrognerie

L’ivrognerie entache l’esprit.

3- Coutume de l’Île de Céa

Débat sur le suicide, que Montaigne considère, dans certains cas, comme une forme de libération de la souffrance.

4- À demain les affaires

On est esclave de notre travail, dont il est bon, de temps en temps, de se libérer.

5- De la conscience

Remise en question de la torture qui fait avouer aux innocents des mensonges pour s’en délivrer.

6- De l’exercitation

Pour se faire une idée de la mort, il n’y qu’à se figurer l’évanouissement. Les mourants ne sont pas tant à plaindre, puisqu’ils ne sont pas conscients de leur misère.

7- Des récompenses d’honneur

Il ne faut pas trop gâter les hommes, et rester mesuré dans les offrandes.

8- De l’affection des pères aux enfants

L’affection pour un enfant peut croître jusqu’à ce qu’il soit mature. Montaigne donne des conseils pour éduquer les garçons.

9- Des armes des Parthes

Les anciens ne reposaient pas leur courage sur leurs armes. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

10- Des livres

Montaigne décrit son lecteur idéale puis partage ses goût littéraires.

11- De la cruauté

Montaigne condamne la cruauté à travers l’exemple de la torture et de la façon de chasser.

12- Apologie de Raymond Sebond

Chapitre le plus long des Essais dans lequel l’auteur observe que la raison et la foi s’opposent. La foi doit compenser les faiblesses de la raison.

13- De juger de la mort d’autrui

Montaigne se demande comment évaluer ce que ressent autrui lorsqu’il meurt et y voir du courage alors qu’il n’a pas conscience de mourir.

14- Comme notre esprit s’empêche soi-même

L’homme hésitant devant décider ne choisit pas au hasard mais par dépit.

15- Que notre désir s’accroît par la malaisance

Montaigne estime que la mort octroie de la valeur à la vie.

16- De la gloire

Il faut se méfier du jugement d’autrui qui recherche vainement la gloire qui est bien souvent accidentelle, et trouver en soi sa gloire intérieure.

17- De la présomption

Montaigne peint son portrait en faisant preuve de modestie.

18- Du démentir

Écrire sur soi permet de se remettre en question.

19- De la liberté de conscience

L’auteur se méfie des convictions trop affirmées et fait la critique de l’intolérance religieuse.

20- Nous ne goûtons rien de pur

Les plaisirs sont toujours mêlés de souffrances car l’un n’existe pas sans l’autre.

21- Contre la fainéantise

Éloge des empereurs romains qui menèrent eux-mêmes leurs batailles.

22- Des postes

Montaigne énumère les moyens anciens de faire porter un courrier.

23- Des mauvais moyens employés à bonne fin

Les États comme les individus sont soumis à l’éphémère. Pour renaître de leurs cendres, il faut un grand chaos.

24- De la grandeur romaine

Les Romains n’ont pas toujours colonisé les pays qu’ils ont conquis. Rien de tel à l’heure actuelle.

25- De ne contrefaire le malade

À feindre la maladie, on tombe malade.

26- Des pouces

Les pouces sont utilisés pour exprimer des signes nés de la culture.

27- Couardise mère de Cruauté

Les couards sont souvent cruels, pour engendrer la peur et rester protégés.

28- Toutes choses ont leur saison

La vie est un cycle. Les jeunes apprennent et lorsqu’ils sont vieux, ils doivent apprendre à se séparer de leurs biens.

29- De la vertu

Pour juger des hommes il faut les observer quotidiennement et non pas les juger sur un fait ponctuel.

30- D’un enfant monstrueux

En parlant des malformations enfantines, Montaigne dit qu’on juge injustement ces enfants qui sont des créations de Dieu.

31- De la colère

La colère génère l’injustice mais elle peut aussi être libératrice.

32- Défense de Sénèque et de Plutarque

L’auteur défend ses prédécesseurs des accusations dont ils ont pu faire l’objet.

33- L’histoire de Spurina

La raison doit réfréner les instincts sans entraîner la haine de soi, comme Spurina qui se défigura.

34- Observations sur les moyens de faire la guerre de Jules César

César est un chef de bataille exemplaire et juste avec ses troupes.

35- De trois bonnes femmes

La fidélité de certaines femmes les pousse à disparaître avec leur mari défunt.

36- Des plus excellents hommes

Montaigne énumère les hommes d’exception romains.

37- De la ressemblance des enfants aux pères

Montaigne fait le bilan de ses deux premiers livres en parlant de sa vie depuis qu’il a commencé à écrire. Il a depuis contracté la maladie de la pierre.

Livre III – 13 chapitres

1- De l’utile et de l’honnête

Le bien commun exige des sacrifices. Mais dans les relations individuelles, l’honnêteté doit triompher.

2- Du repentir

L’Homme est celui qui se connaît le mieux lui-même. Il ne doit donc pas se repentir pour des défauts, des vices, enracinés en lui par l’habitude.

3- De trois commerces

Le premier commerce renvoie à l’amitié masculine, le deuxième à l’amour avec les femmes et le troisième à la lecture.

4- De la diversion

Pour consoler un esprit, Montaigne conseille de faire diversion, de « se changer les idées ».

5- Sur des vers de Virgile

Dans cette diversion justement, Montaigne dévie ensuite sur l’amour.

6- Des coches

L’auteur énumère les divers moyens de transports puis il parle de la splendeur des villes. Il oppose les chefs occidentaux aux chefs indiens, plus dévoués envers leur peuple.

7- De l’incommodité de la grandeur

Montaigne réfléchit à la condition royale. Les rois ont un grand pouvoir entre leurs mains, ce qui les rend solitaires en réalité.

8- De l’art de conférer

Le débat, selon Montaigne, est source d’apprentissage mais suppose un rapport d’égalité entre les parties, inconnu pour les rois.

9- De la vanité

Montaigne s’interroge sur la vanité à travers le voyage. Lui qui est vieux, il aime voyager et n’y trouve que des bonnes grâces. Si le voyage est une chose vaine, la vie et son livre le sont tout autant.

10- De ménager sa volonté

La vie sociale est aliénante. Montaigne raconte son expérience en tant que maire de Bordeaux. Il ne faut donc pas se malmener mais modérer ses engagements.

11- Des boiteux

La rumeur dit que les boiteuses sont exceptionnelles sexuellement. Et la rumeur influence la réalité : un cercle vicieux permet de la maintenir dans les esprits. Il faut donc se méfier des opinions invérifiées.

12- De la physionomie

Montaigne fait l’éloge de la Nature et le blâme des guerres. Il faut vivre selon la Nature.

13- De l’expérience

L’auteur oppose la connaissance des livres, rationnelle, à la connaissance de l’expérience, empirique. Montaigne, pour conclure fait une hymne à la vie et à la maîtrise de soi.

Citation

« Il se tire une merveilleuse clarté pour le jugement humain de la fréquentation du monde. Nous sommes tous contraints et amoncelés en nous, et avons la vue raccourcie à la longueur de notre nez. On demandait à Socrate d’où il était. Il ne répondit pas “d’Athènes” ; mais “du monde”. »

Livre I, chapitre 25

« J’accuse toute violence en l’éducation d’une âme tendre, qu’on dresse pour l’honneur, et la liberté. Il y a je ne sais quoi de servile en la rigueur, et en la contrainte : et tiens que ce qui ne se peut faire par la raison, et par prudence, et adresse, ne se fait jamais par la force. »

Livre II, chapitre 8

« Les auteurs se communiquent au peuple par quelque marque particulière et étrangère ; moi le premier par mon être universel, comme Michel de Montaigne, non comme grammairien ou poète ou jurisconsulte. »

Livre III, chapitre 2

« Il se faut prêter à autrui et ne se donner à soi-même. »

Livre III, chapitre 10