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Huygens
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Scientifique

Biographie

Crédit image : Christiaan Huygens - Domaine public- CC-PD-Mark

Christiaan Huygens est un mathématicien, astronome et physicien hollandais, né le 14 avril 1629 à La Haye. Il est éduqué chez lui jusqu’à l’âge de 16 ans, puis il a fait des études de droit et étudie les mathématiques au sein des universités de Leyde et de Breda de 1645 à 1649.
Huygens a été inspiré par les probabilités grâce à la correspondance entre Pierre de Fermat et Blaise Pascal à ce sujet.
En 1663, il devient membre de le Royal Society de Londres et, trois ans plus tard, il arrive à Paris où il reste pendant quatorze ans en tant que membre de l’Académie des sciences. Il y produira ses travaux majeurs grâce à une pension conséquente qui fut demandée par Colbert à Louis XIV, qui accéde à sa requête.
Huygens est notamment connu pour sa découverte de Titan, un des satellites de Saturne.
En 1680, il est contraint de revenir aux Pays-Bas à cause de persécutions religieuses.
Malade, il meurt le 8 juillet 1695 à La Haye.

1629 - 1695

Statut

Mathématicien

Astronome

Physicien

Bibliographie sélective

De ratiociniis in ludo aleae 1656

Tractatus de ratiociniis in aleae ludo 1657

Le système de Saturne 1659

Horologium oscillatorium 1673

Traité de la lumière 1690

Œuvre

Christiaan Huygens a publié, en 1656, le premier traité le plus complet sur les probabilités grâce à la contribution de Pascal aux calculs des probabilités. Dans ce traité, il explique notamment la notion de la valeur d’espérance mathématique et la notion de moyenne mais aussi le lien entre les fréquences, les probabilités, la variance et l’écart type. Il donne de multiples exemples avec un dé équilibré pour illustrer ses propos, surtout pour l’espérance mathématique.
En ce qui concerne la variance, il trouve une formule pour celle-ci parfois plus facile à exploiter que sa définition elle-même. Elle n’est qu’une petite partie de son travail sur l’échantillonnage qui est lié aux probabilités.
Son traité servira de référence dans les cinquante années suivantes en montrant que les probabilités s’étudient d’abord sur des cas concrets avant d’essayer de déterminer des définitions précises.